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La guerre d'usure

Publié le 27/02/2008

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Hécatombes de Verdun et de la Somme. A la fin de 1914, la guerre de position succède à la guerre de mouvement sur le front français, de la mer du Nord à la frontière suisse. Les deux armées s'enterrent, creusent des tranchées, des abris, dressent des réseaux de barbelés, Un armement nouveau fait son apparition: grenades, mortiers, gaz, lance-flammes, tandis que l'artillerie gagne en importance pour réduire la puissance de feu des armes automatiques. Confronté à une forme de guerre imprévue, qui inflige de rudes souffrances quotidiennes au combattant, le général Joffre, dont l'autorité s'impose à tous les gouvernements, ne perd pas l'espoir de rompre le front allemand et de reprendre l'initiative. Malheureusement, les offensives d'Artois (mai 1915) ou de Champagne (septembre 1915) se soldent par de sanglants mécomptes. De même, les multiples attaques locales lancées sur l'ensemble du front de l'Yser à l'Argonne ne réussissent pas à «grignoter» le front allemand et ne peuvent empêcher les puissances centrales de remporter de grands succès sur le front oriental. De fait, l'affaire des Dardanelles (mars 1915 janvier 1916) aboutit à un échec. Mais, pour la France, l'année la plus dure va être 1916 avec les terribles batailles d'usure de Verdun et de la Somme. Fort de ses succès à l'est, le commandement allemand veut en finir. En attaquant devant Verdun, avec l'appui d'une artillerie considérable, il veut écraser, «saigner à blanc» l'armée française avant l'entrée en ligne d'une grande armée britannique.

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