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La montée des idées de liberté

Publié le 05/10/2014

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La montée des idées de liberté (XVII-XVIII) L'ancien régime, permanences et évolutions un monarque absolu L'absolutisme s'est renforcé depuis Louis XIV. La puissance du roi est absolue et les français, ses sujets, lui sont totalement soumis. L'absolutisme, c'est le fait que le souverain détienne tous les pouvoirs sans aucun contrôle. -Le roi, lieutenant de dieu sur terre, a le pouvoir de guérison sur ses sujets : roi THAUMATURGE qui soigne les écrouelles. - sacré à Reims, il est le seul législateur, il peut faire emprisonner quelqu'un par lettre de cachet (= embastillé). -le roi appartient à la dynastie des Bourbons, c'est un roi guerrier -l'état royale est centralisé : pouvoirs administratifs à Versailles. Il y a des ministres mais leur rôle est devenu consultatif ; c'est le roi qui décide seul. -court les provinces, il y a des représentants du roi appelé les intendants. Des limites ou volonté du roi Loi fondamentales : -une femme ne peut accéder au trône (LOI SALIQUE) ni un non catholique -le domaine royal est inaliénable : il ne peut être cédé Privilèges : -Avantages et honneurs réservés à des individus en fonction de leur naissance ou de leur lieu de résidence ; Parlement : c'est une cour supérieure de justice siégeant dans plusieurs villes dont Paris. Elle enregistre des édits royaux et peut adresser des remontrances au roi. Sous Louis XVII, les affrontements avec le parlement sont nombreux, car il dénonce les nouveaux impôts. Une société en mutation, des tensions sociales Une société d'ordres : le clergé et la noblesse ne payent pas d'impôts par le premier est responsable du salut des sujets et le second est censé verser son sang pour le royaume. La société et reste féodale (d'ancien régime) et les paysans vivent sous l'autorité des seigneurs qui ont sur eux un pouvoir de justice et de commandement. Le royaume forme une mosaïqu...

« qui ont sur eux un pouvoir de justice et de commandement.

Le royaume forme une mosaïque de privilèges locaux : - les régions fixent elles-mêmes le montant des impôts : pays d’états -une ville peut s’administrer elle-même - chaque corporation de métier est protégée par un statut. Les mutations sociales du XVIII e siècle vont faire voler en éclats cette société cloisonnée : -une grande variété du monde paysan (75 % du Tiers état) : vilains, laboureur, manœuvriers,… beaucoup de petits paysans supportent mal la tutelle seigneuriale : ils payent trop de banalités (four à pain, moulin,…) et d’impôts : la Cens (50% des récoltes), la dîme pour l’église (10 % des récoltes), la taille au roi, la gabelle pour le sel,… -la bourgeoisie et instruite et riche, elle demande un accès à la politique -la noblesse provinciale est plutôt pauvre et s’accroche beaucoup à leurs privilèges -l’aristocratie, elle, méprise la bourgeoisie et la noblesse provinciale par ils sont une grande lignée, alors que les bourgeois et les nobles, eux, achètent leur titre ( exemple : le banquier Necker ) -l’Eglise est très puissante car elle reçoit la dîme.

Elle fait néanmoins des œuvres caritatives (attention : les curés sont pauvres est bien différents des évêques.

Il s’allie donc avec le bas peuple). »

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