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La péninsule du Sinaï à travers l'histoire

Publié le 01/10/2018

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histoire

Une région difficilement contrôlable Bien avant l'avènement de l'islam, le Sinaï est une terre arabe peuplée de tribus nomades, appelées Badwou Bédouins (Saracènes pour les Byzantins), et de sédentaires regroupés dans des petites cités du sud de la péninsule telles Raythou, Aylat, Faran. Cette population arabe est en majorité païenne, et le nom de Sinaï vient sans doute de la déesse Sin. Comment contrôler ces terres immenses et désolée s, hérissées de massifs impraticables et où l'habitat est errant et clairsemé ? Les Byzantins ré - solvent le problème en signant un traité avec un chef arabe (le « phylarque ») chargé de veiller à la sécurité de la région. Mais la mort d'un phylarque est souvent suivie d'une période d'incertitude et de tensions (c'est dans ces circonstances que seront mas - sacrés quarante ermites du mont Sinaï). Peu à peu, les populations locales se chr istianisent. Au VIe siècle, sous Justinien, des soldats arabes convertis accompagnés de leur famille sont cantonnés dans la région avec pour mis - sion de patrouiller et de prévenir les razzias bédouines. Mais plusieurs cités traitent  

Les deux cents kilomètres de désert qui s'étendent entre l'Égypte et la Palestine ont de tout temps été perçus comme une frontière. Dans la langue arabe, le Sinaï est désigné par le mot « al-rami » (sable), réservé aux zones les plus arides. Depuis !'Antiquité jusqu'aux temps modernes, cette étrange région représente cependant un espace stratégique de première importance. 

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« rejoint l'Empire romain que lorsque Trajan conquiert le sud de la Syrie et crée la pro­ vince d'Arabie, en 106 après J.-C.

Au v• siècle, à la suite des modifications instaurées par l'Empire byzantin, le Sud- Si­ naï est intégré dans la provin­ ce de Palestine Troisième .

Une région difficilement contrôlable B ien avant l'avènement de l'islam, le Sinaï est une terre arabe peuplée de tribus no­ mades, appelées Badwou Bé­ douins (Saracènes pour les Byzantins), et de sédentaires regroupés dans des petites ci­ tés du sud de la péninsule telles Raythou, Aylat, Faran .

Cette population arabe est en majorité païenne, et le nom de Sinaï vient sans doute de la déesse Sin.

Comment contrôler ces terres immenses et déso lée s, héri s­ sées de massif s impraticable s et où l'habitat est errant et clairsemé ? Les Byzantins ré ­ solvent le problème en si­ gnant un traité avec un chef arabe (le « phylarque ») char­ gé de veiller à la séc urité de la région.

Mais la mort d'un phylarque est souvent suivie d'une période d'incertitude et de tensions (c'est dans ces circonstances que seront mas ­ sacrés quarante ermites du mont Sinaï).

Peu à peu, les populations locales se chr i s­ tianisent.

Au VI• siècle, sous Justinien, des soldats arabes convertis accompagnés de leur famille sont cantonnés dans l a région avec pour mis­ sion de patrouiller et de pré­ venir les razzias bédouines.

Mais plusieurs cités traitent directement avec des chefs de tribu locaux pour ne pas être attaquées.

Au début du VII° siècle, l'empereur Héraclius paie les Bédouins eux-mêmes région pour qu'ils protègent les grands axes de pèlerinage menant au mont Sinaï .

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Réaménagé par l'islam L a fracture entre nord et sud se perpétue au-delà de la conquête musulmane, et ce n'est qu'au milieu du IX • siè­ cle que le Sinaï tout entier est considéré comme terre égyp­ tienne.

Les conquérants mu­ sulmans conserveront la divi­ sion du pays en Haute- et Bas ­ se-Égypte, et c'est à cette der- i f al·M\.lweylih • lt tt )0 "''""'' ...............

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