La piraterie maritime moderne
Publié le 02/02/2013
Extrait du document
«
en océan Indien.
Les navires marchands doivent également s’inscrire auprès du MS-CHoA et transiter
par le corridor internationalement reconnu.
Dans la perspective d’une traversée dans la zone à risque,
ils sont invités à prendre connaissance des bonnes pratiques (appelées BMP 4 ) et à les respecter).
Navigation de voiliers : elle est formellement déconseillée dans la zone.
Certaines attaques ont eu lieu à plus de 900 milles nautiques des côtes.
Les navires bas et lents sur
l’eau sont les plus vulnérables à des actions d’abordage hostile.
Somalie - Golfe d’Aden : la zone est le théâtre de nombreuses attaques sur navires de commerce
aussi bien que des bateaux de plaisance.
Les attaques sont violentes (mitraillage et tirs de roquettes) et
les prises d’otage sont systématiques.
Une attaque sur quatre qui n’est pas interrompue par les forces
navales alliées est menée avec succès.
100% des attaques menées contre les voiliers qui ne sont pas
protégés réussissent.
Ouest et Nord - Est Seychelles : depuis le mois de février 2009, les pirates somaliens se sont à
nouveau montrés capables de menacer et de capturer des navires jusqu’au nord du canal du
Mozambique et vers l’Est, jusqu’aux abords de l’archipel des Seychelles.
Les pirates opèrent jusqu’à plus de 900nq de leurs camps sur la côte somalienne grâce au support de
"bateau-mère" (boutres traditionnels et petits caboteurs, dont certains contraints par la force de les
aider).
Ces navires sont capables de naviguer plusieurs semaines en haute mer et de se camoufler dans
le trafic maritime régional, avant de déployer des "skiffs" armés et rapides pour attaquer.
Tout transit entre le cap Guardafui et Socotra est par ailleurs à proscrire.
Il est impératif de répondre à toute interrogation sur VHF émanant d’un bâtiment ou d’un aéronef
militaire et de suivre les éventuelles consignes de cinématique, celles-ci tiennent compte des dernières
attaques recensées ;
A bord des grands voiliers, les mesures préventives (lance à incendie, dispositif sonore, entraves
pour l’accès à bord…) doivent être activées, en veillant à ne pas exposer le personnel à portée de tir
des pirates ;
L’alerte doit être donnée par tous les moyens de transmission disponibles.
Outre l’appel sur la VHF
16 ou l’activation d’une balise de détresse, le navigateur doit chercher à contacter ses correspondants
par téléphone cellulaire ou satellite ou encore par courriel.
Compte tenu des risques considérables d’attaque dans ces zones, la principale recommandation
émise est une ferme incitation à ne pas naviguer en voilier dans ce secteur (Golfe d’Aden, Est-
Somalie).
L’acheminement par navire de transport de commerce spécialisé reste le mode le plus sûr pour le
transit de voiliers dans le golfe d’Aden et le long des côtes orientales de la Somalie.
La navigation
en groupe ne réduit pas le risque d’attaque et peut parfois attirer les pirates.
Les escales dans les
pays de la zone sont parfois utilisées pour informer les pirates.
Contacts "urgence" pour la navigation dans le golfe d’Aden et l’est de la Somalie :
· Opération Atalanta : +39.06.36.80.86.43
· Contact Union européenne
Etat-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN)
Téléphone : +971 265 74 122 / 128 / 149 - responsable du contrôle naval national en océan indien.
Courriel : [email protected] .
Golfe persique : Couramment, des signaux et appels sont émis par de petites embarcations.
Certains
navires ont été poursuivis sur de courtes distances.
Amérique du sud et centrale, mer des Caraïbes.
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