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La place de la femme dans la vie politique française depuis 1914 (histoire)

Publié le 22/04/2013

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La Place de la femme dans la vie politique française depuis 1914 Depuis la Déclaration des Droits de L'Homme et du Citoyen en 1789 (Révolution Française), les Hommes sont censés naître libres et égaux en droits. Cependant, cette égalité entre l'homme et la femme est loin d'être une réalité malgré que les femmes aient conduit le peuple à la Révolution Française en se révoltant contre la monarchie. Cette Révolution passait par la réunion en clubs où elles se disaient « Citoyennes «, par la distribution de tracts ou encore par des manifestations. Olympe de Gouges, qui fût guillotinée en 1793, est le parfait exemple de ce combat pour les droits politiques à travers la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne (1791). Sous la Révolution, suite au discours de l'abbé Sieyès, distinguant citoyens « actifs « et « passifs «, les femmes furent même classées, comme les enfants, les étrangers et tous ceux ne pouvant s'acquitter d'un cens électoral, dans cette seconde catégorie. Cette inégalité fût encore plus marquée avec la loi appliquant le suffrage universel en 1848, suffrage uniquement masculin car les femmes étaient toujours privées de droit de vote ce qui relevait quand même d'un paradoxe. Cependant, ce combat pour les droits politiques de la femme va s'intensifier tout au long du XXème siècle. Quelle est la place de la femme dans la vie politique française depuis 1914 ? La place des femmes dans la vie politique va progressivement s'améliorer. Dans un premier temps, nous verrons que jusqu'en 1944, l'amélioration a été lente et visait à obtenir le droit de vote. Puis, dans un second temps, nous montrerons que malgré une forte acquisition de droits et une place de plus en plus importante dans la seconde moitié du XXème siècle, la femme est toujours victime d'inégalités qui sont combattues au quotidien. De 1914 à 1944, la place des femmes dans la vie politique tend vers une lente amélioration dictée par le combat pour le droit de vote. A la veille de la première guerre mondiale, les femmes demandent à être de plus en plus représentée sur la scène politique. Lors des élections de 1914 à...

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« lendemain de guerre sera un retour à la vie normale et aux valeurs traditionnelles pour de nombreuses femmes.

Cependant, suite à la première Guerre Mondiale, certaines femmes vont d’affranchir, se libérer.

A l’inverse de nombreux pays tels que l’Allemagne, les Etats-Unis ou encore la Turquie, les femmes n’obtiennent pas le droit de vote.

Bien qu’il y ait une large majorité de voix en faveur du suffrage des femmes à la Chambre des députés en mai 1919, c’est le Sénat qui bloque la décision à plusieurs reprises par peur que la femme vote sous l’influence de l’Eglise ce qui menacerait la République mais aussi à cause de pensées sexistes.

Grand nombre de sénateurs pensaient que la femme n’était pas faite pour gouverner mais plutôt pour être au foyer et que d’avoir des fonctions politiques la détourneraient du foyer.

De plus, certains hommes craignaient que les femmes les anéantissent car ces dernières étaient plus nombreuses.

Ces refus et ces déclarations vont avoir pour conséquence de provoquer de nouvelles mobilisations des associations suffragistes, associations en faveur du droit de vote des femmes (comme l’Union pour le Droit de Vote des Femmes).

Ces associations féministes luttent à l’aide de différents moyens.

Elles utilisent par exemple des affiches avec des slogans forts comme en 1925 : « LA FEMME DOIT VOTER ».

Les femmes promettent alors de résoudre diverses problèmes tels que l’hygiène, l’éducation des enfants, le coût de la vie et veulent réformer le Code Civil, ensemble des règles qui déterminent le statut des personnes, celui des biens et celui des relations entre les personnes privées.

Les associations féministes se font aussi remarquer au moyen de manifestations pour demander le droit de vote.

Finalement, la première « Révolution » pour l’entrée des femmes dans la vie politique française a lieu en 1936 quand Léon Blum, chef du gouvernement français et du Front Populaire prend à ses côtés en tant que secrétaires d’Etat, trois femmes : Cécile Brunschvicg (aux Pupilles et Veuves de guerre), Irène Joliot-Curie (à la recherche) et Suzanne Lacore (à la protection de l’enfance).

Ces femmes sont alors les premières à entrer au parlement français.

S’il est vrai que cette évolution représentait une avancée pour le combat des femmes, il n’en reste pas moins que la situation était paradoxale car ces femmes n’étaient toujours pas citoyenne comme le rappela Louise Weiss, déçue malgré ce geste symbolique : « Trois hirondelles ne font pas le printemps ».

Comme en 1914, la guerre met un frein aux demandes des femmes car d’autres sujets deviennent plus importants.

Sous le Régime de Vichy, les femmes seront même ramenées au rôle de femmes au foyer et de mères exemplaires devant faire beaucoup d’enfants.

Néanmoins, avec la montée de la Résistance, une Assemblée consultative provisoire est mise en place à Alger et des femmes en font parties.

Elles sont au nombre de 16.

C’est finalement, le 21 avril 1944, par une ordonnance, que le Général de Gaulle va accorder aux femmes le droit de vote, afin de montrer la puissance de la démocratie et de contrer l’avancée du communisme.

L’article 17 de cette ordonnance dit alors : « Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes.» Yvonne de Gaulle, la femme du général n’est pas étrangère à ce nouveau pouvoir donné aux femmes. Malgré une présence de plus en plus importante de la femme dans la politique, il existe toujours des inégalités entre hommes et femmes.

Pour la première fois, en Avril 1945, les femmes votent, à l’occasion des élections municipales.

Au mois d’octobre, les femmes votent aux élections législatives.

La Constitution de 1946 a alors comme préambule : « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines des droit égaux à ceux des hommes ».

On compte pourtant très peu de femmes dans le gouvernement même si Germaine Poinso-Chapuis devient en 1947, la première femme Page 2. »

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