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La vie politique de la France de 1870 à 1914 (histoire)

Publié le 29/03/2011

Extrait du document

histoire

La vie politique de la France de 1870 à 1914

 

Introduction :

Contexte

Bien interroger le sujet :

-vie politique : période où l’on se cherche un régime politique.

-poser le contexte de 1870 : fin du second Empire, Guerre contre la Prusse, proclamation de la IIIème République mais absence d’institutions républicaines

-période très instable politiquement

Problématique :

Plusieurs possibles :

Comment s’enracine la République ?

Comment passe-t-on d’une vie politique instable à une situation politique enracinée ?

Annonce du plan :

 

Développement :

 

I. Une république menacée jusqu’en 1880

A. Commune : insurrection populaire qui préconise des idées proches de celles des républicains. Les communards veulent imposer un programme à la fois républicain et socialiste : séparation de l’Eglise et de l’Etat, laïcisation de l’enseignement, limitation de la journée de travail à 10h. D’inspiration fortement marxiste, la Commune deviendra le symbole de la lutte des classes. Cependant, la Commune est écrasée de manière virulente par les troupes du général Mac Mahon lors de la « semaine sanglante « (21-28 mai 1871).

B. Menace des royalistes : présence forte des royalistes : légitimistes et orléanistes revendiquent le pouvoir. Ce n’est qu’en 1873 que tout retour de la royauté est définitivement écarté.

C. Une république qui se dote enfin de lois : 1875 l’Amendement Wallon qui légitimise ce régime politique. Le pouvoir législatif est confié à deux chambres : l’Assemblée nationale élue au suffrage universel direct par l’ensemble des hommes de plus de 21 ans et le Sénat élu au suffrage universel indirect par un collège de grands électeurs. Le gouvernement, sous la direction du président du Conseil est responsable devant les deux chambres qui possèdent seules le pouvoir législatif. Un régime qui s’appuie donc sur la démocratie et la séparation des pouvoirs.

Transition : La IIIème république est née de la division des français et mettra près de 5 ans à se donner des institutions. Bien qu’ayant de solides bases démocratiques, ce régime mettra encore du temps à s’imposer auprès de tous les français.

 

II. Une République qui s’enracine dans la vie des français

A. Des libertés nouvelles : Cette consolidation passe d’abord par l’affirmation pour le régime d’un certain nombre de droits et de libertés. Ainsi en 1881, le régime autorise la liberté de réunion ainsi que la liberté de la presse. En 1884, la loi Waldeck Rousseau instaure les libertés syndicales et la liberté d’association est instaurée en 1901.

B. Un régime ancré grâce à l’école : Outre les libertés démocratiques qu’elle instaure pour la première fois de son histoire, la IIIème République a su construire un consensus national autour de quelques valeurs fondamentales destinées à unir les Français dans l’amour de la patrie et de la République. De 1879 à 1885, Jules Ferry prend un certain nombre de mesures qui permettent à l’école de devenir gratuite, laïque et obligatoire. L’école est au centre de la morale républicaine elle a pour objectif d’enraciner la République dans les consciences. Elle doit également renforcer l’unité de la nation. Des générations d’élèves vont apprendre l’histoire et la géographie de la France dans les mêmes manuels et acquérir les vertus civiques défendues par le régime. Plus qu’un régime politique, elle est représentée comme un système de valeurs communes dont l’école et les rites républicains sont les promoteurs.

C. Une république marqués par des symboles : Hymne national, drapeau républicain, devise républicaine, Marianne… toute une symbolique qui participe à l’enracinement républicain. la Marseillaise devient hymne national (1879), le 14 Juillet Fête Nationale et Marianne devient la personnification de la République.

Transition : A la fin du XIXème siècle, la République est définitivement ancrée dans le cœur des français par un ensemble de lois, de valeurs fondamentales mais aussi de symboles. Les dernières crises politiques auxquelles la République fait face permettent encore davantage de la consolider.

 

III. Une république solidement assise malgré les crises

 

A. Crise boulangiste – 1889 : vers 1885, les Rép. sont en difficulté. Ils doivent faire face à la Grande Dépression et à une instabilité ministérielle grandissante. Cela provoque le mécontentement social et le développement de l’antiparlementarisme. A partir de 1886, le Gal Boulanger devient très populaire et rallie à lui tous les mécontents. Il est élu triomphalement député à Paris en 1889 et ses amis le pressent de prendre le pouvoir par un coup d’Etat. Au dernier moment, il s’y refuse et fuit en Belgique. Cependant, l’antiparlementarisme se maintient et se renforce par une nouvelle crise.

B. Crise anarchiste et scandale de Panama : la C° du Canal de Panama verse des pots-de-vin à plusieurs députés pour qu’ils votent une loi qui la favorise. Le scandale éclate et il remet en cause l’intégrité de la classe politique toute entière aux yeux de l’opinion. Parallèlement, se développe une vague d’attentats anarchistes (attentat à la bombe par VAILLANT à l’Assemblée en 1893, assassinat du Pdt de la Rép Sadi CARNOT en 1891). On prend des lois contre les anarchistes (1893-1894).

A. Affaire Dreyfus : provoque à partir de 1894 une crise profonde qui divise la France entre les dreyfusards qui demandent la révision du procès au nom de la justice et les antidreyfusards qui ne veulent pas remettre en cause l'honneur de l'armée. Dreyfus sera gracié par le président Loubet et ne sera réhabilité qu'en 1906.

 

Conclusion :

Réponse à la problématique :

En 1914, à la veille de la seconde guerre mondiale, la République est bien enracinée.

Reprise des principaux arguments

Ouverture : Une république fragilisée et transformée par la Grande Guerre mais qui survivra encore une fois à une épreuve.

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