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LA POPULATION JAPONAISE en 1984 (géographie)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document


I. UNE POPULATION NOMBREUSE
Les causes de la progression démographique I. Une forte croissance dans le passé
2. Les conséquences de la défaite de 1945
L'évolution démographique actuelle I. La chute de la natalité
2. Le vieillissement de la population
II. LA RÉPARTITION DE LA POPULATION
Les inégalités de la répartition dans l'archipel
La prépondérance des citadins
L'exode rural
La croissance urbaine
La mégalopole

« La loi de 1948 a autorisé l'avortement et le recours aux moyens contraceptifs.

En somme, le Japon a pratiqué unepolitique de limitation des naissances comparable à celle suivie dans un certain nombre de pays du Tiers-Monde.Toutefois le succès de cette politique qui revenait en fait à une tradition ancienne fut facilité par la prise deconscience collective des « dangers » de l'explosion démographique.La baisse de la natalité n'a pas été seulement liée aux circonstances, elle est la conséquence de l'industrialisation etde l'urbanisation du Japon.

Tous les pays industriels, y compris l'U.R.S.S.

ont connu la même diminution du nombredes naissances. 2.

Le vieillissement de la populationLe bilan démographique est toujours nettement positif, puisque le taux de mortalité est l'un des plus bas dans lemonde à l'heure actuelle : 6 pour 1000.

Il traduit à la fois la situation sanitaire d'un pays développé, l'allongement dela durée moyenne de la vie, et la jeunesse 'relative d'un pays qui a connu le baby-boom au lendemain de la guerre,et en a ressenti les effets quelque 20 à 25 ans plus tard.Cette situation peut changer rapidement, si l'évolution actuelle se poursuit.

La composition de la population partranches d'âge s'est sensiblement modifiée.

Les plus de 60 ans représentent près de 12 % de la population — plusdu double du pourcentage enregistré il y a trente ans.

Le pourcentage des moins de 15 ans a, lui, nettementdiminué : de plus du tiers de la population au lendemain de la guerre, il est tombé au-dessous du quart.

Il y a doncun risque évident de vieillissement de la population dans les années à venir.

Les conséquences en seront ladiminution du nombre des actifs et l'augmentation des charges qui leur incomberont. II.

LA RÉPARTITION DE LA POPULATION A.

Les inégalités de la répartition de la populationLe Japon est l'un des pays développés ayant une forte densité de population : 322 habitants par km2.

Elle estcomparable à celle de la Belgique, inférieure à celle des Pays-Bas, qui dépasse les 400 habitants par km2.L'observation d'une carte représentant la répartition des densités fait apparaître plusieurs inégalités :L'île septentrionale d'Hokkaïdo est relativement peu peuplée : presque partout la densité y est inférieure à 100habitants au km2.

La situation en latitude, le caractère récent du peuplement expliquent en grande partie cettefaiblesse relative de la densité.Le contraste entre les régions montagneuses et les plaines littorales est net : la population se concentre dans lesplaines, d'autant plus que celles-ci ne couvrent que 15 % environ de la superficie.

Que les montagnes soient peupeuplées n'a rien d'étonnant : il en est ainsi dans la plupart des pays.

Il faut en outre tenir compte du fait que lespentes sont souvent très raides, et que les régions montagneuses, couvertes de forêts, sont peu habitables.• Enfin, la population japonaise se rassemble sur les plaines littorales du Pacifique et de la Mer intérieure.

La façadede la mer du Japon n'a pas les mêmes densités : les conditions climatiques — froid et neige en hiver — sont unélément d'explication, mais la raison principale est que l'économie japonaise est tournée vers le Pacifique. B.

La prépondérance des citadinsLe pourcentage de la population urbaine est comparable à celui des pays développés : 80 %.

1.

L'exode ruralL'industrialisation a progressivement vidé les campagnes.

Alors qu'au lendemain de la guerre, le secteur primaireoccupait encore la moitié des actifs, sa part est tombée à 10 %.

Ce pourcentage correspond en fait à celui de lapopulation véritablement rurale, puisque, à la périphérie des grandes villes, vivent des Japonais qui travaillenttemporairement dans les agglomérations urbaines.

Le Japon connaît à son tour le phénomène de la « rurbanisation ». 2.

La croissance urbaineLe développement des villes est ancien.

Déjà, au XVIIIe siècle, elles comptaient parmi les plus grandes du monde.L'industrialisation, à l'ère Meiji, l'augmentation démographique avaient entraîné un nouvel accroissement de lapopulation urbaine.

Le plus souvent, les villes comprenaient une majorité de maisons traditionnelles en bois; même sileur taille était réduite, elles occupaient beaucoup d'espace dans les pays où celui-ci est limité.Avec l'expansion contemporaine, les choses ont changé.

Désormais, les techniques de construction permettentd'élever de grands immeubles et des tours capables de résister aux séismes.

Les entreprises industrielles s'installentau bord de la mer, sur des polders artificiels.

Au total, le secteur industriel emploie le tiers des actifs.L'essor urbain est également lié au secteur tertiaire, prédominant, comme dans tous les pays développés : plus de lamoitié de la population active travaille dans les services, le commerce, les banques. 3.

La mégalopoleLa particularité de la population urbaine japonaise est qu'elle est rassemblée pour la plus grande part en dixagglomérations qui dépassent un ou plusieurs millions d'habitants.

Une mégalopole s'est constituée sur le littoralméridional de Honshu, face au Pacifique et à la Mer intérieure.

Elle comprend essentiellement les conurbations deTokyo-Yokohama, Nagoya, et Kobé-Osaka-Kyoto.

Elle s'étend au-delà d'Hiroshima et englobe le Nord-Ouest deKyushu avec la conurbation de Kytakyushu-Fukuoka.

L'extension actuelle se poursuit maintenant au nord de Tokyo,. »

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