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La population japonaise et le territoire

Publié le 30/09/2013

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Après 1955, l'exode rural et le développement économique des plaines côtières entraînent des modifications profondes. Le pays est urbain à 77,5 %, et les déséquilibres régionaux sont apparus et se sont aggravés en vingt ans. On oppose souvent les 84 % de Nippons habitant la mégalopolis aux 16 % restants . Trois conurbations géantes recensent, à elles seules, 44 % de la population.

« • Le Japon de !'Endroit Le sud de Honshu et la Méditerranée japonaise (nord de Shikoku et de Kyushu) font preuve d'un dynamisme démographique et économique.

100 millions de Japonais ont choisi de vivre sur 1 200 kilomètres , profitant des plaines littorales.

Les acti­ vités secondaires et tertiaires fortes, pourvoyeuses d'emplois, conduisent à une mégalopole presque unique au monde.

En un même endroit se trouvent réunis les marchés, la main-d'œuvre, les activités et les capitaux - ce que les Japonais dési­ gnent par le terme de kamitsu.

L'urbanisation et ses conséquences •Sur les espaces en déclin Les mégapoles attirent les jeunes - ce qui a des répercussions économiques (perte de la force de travail), sociales (perte d'identité et des solidarités de groupes) , structurelles (les équipements collectifs ne sont maintenus qu'au prix de subventions d'État) et environnementales (l'abandon des cultures en terrasses).

• Sur les mégapôles Les grandes villes jouent un rôle volontairement centralisateur de l'espace japonais, par les décisions tant économiques que politiques.

Des villes (Tokyo, Nagoya, Kyoto, Osaka, Kobe) se développent en hauteur mais n'échappent pas aux embou­ teillages dus aux migrations de travail, aux pollutions sonores, aux pollutions de l'air et de l'eau .

S'y ajoute une menace : les tremblements de terre (Kobe en 1995).

• Les tentatives de rééquilibrage démographique À partir de la décennie 1970, une loi " kaso " essaie de niveler les oppositions de peuplement .

Il s'agit de venir en aide aux provinces les plus reculées (soit 36 % des communes).

Mais les politiques d'équipement des années 1980 sont mises à mal par la déréglementation et la privatisation des années 1990.

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