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La Première Guerre mondiale - ÉTUDE DE DOCUMENTS

Publié le 09/02/2013

Extrait du document

3. Sur le front occidental, dès novembre 1914, les armées creusent les premiers réseaux de tranchées, raccordés les uns aux autres par des boyaux. Les troupes s'enterrent pour conserver les positions acquises. Pendant 3 ans, le froid, la boue, le bruit, la peur sont l'univers quotidien des soldats. Les assauts sont fréquents, précédés de puissants tirs d'artillerie, puis les soldats doivent essayer de prendre la tranchée adverse sous le feu de l'ennemi. Ces assauts sont meurtriers : chaque jour 870 soldats meurent sur l'ensemble du front.

« D La Première Guerre mondiale ..

AMÉRIQUE DU SUD.

NOVEMBRE 1991 ÉTUDE DE DOCUMENTS La Première Guerre mondiale DOCUMENT 1 : Témoignage du maire de Saint-Sébastien-sur-Loire « Le samedi 1er août 1914, dès midi, M.

le Maire, assisté de ses adjoints, se tenait en permanence à la mairie, attendant l'ordre de mobilisation qui ne leur parvint qu'à 16 h 30.

La population en fut aussitôt informée par les sonneries des cloches de l'église ; puis les affiches furent apposées dans toute la commune.

Après un premier moment de stupeur, comme au sortir d'un affreux cauchemar, les soldats appartenant aux classes immédiatement mobilisables, acceptèrent courageusement, l'espérance au cœur, le devoir héroïque que la Patrie menacée leur réclamait.

Et puis, c'est gaiement qu'ils partirent, disant à leurs familles et à leurs amis qu'ils seraient promptement de retour.

» DOCUMENT 2: Lettre d'un soldat du 36• RI*, s• DI*, censurée par le contrôle postal «Nous ne sommes pas encore montés en ligne par suite d'une histoire que je vais vous conter.

La fameuse 5e DI dont je fais partie, et qui s'est si bien battue depuis le début de la campagne, au moment de monter à nouveau nous faire casser la figure, nous nous sommes révoltés, et nous avons refusé de monter de nouveau à l'attaque, car vraiment, il y a trop longtemps que nous sommes les dindons de la farce, toujours et toujours les gars normands en avant, sous prétexte que nous sommes de bons soldats.

Nous y avons été, mais nous ne le sommes plus et maintenant, c'est la paix qu'il nous faut, car nous avons assez de cette maudite guerre.

Pendant que nous les bonnes poires nous nous faisons tuer, les messieurs embusqués de l'arrière se foutent de nous, mais cela a assez duré, et nous ne voulons plus 24. »

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