La reddition à Berlin
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Un acte accompli dans les formes. Le mythe de la trahison et d'une armée prétendument invincible, mais poignardée dans le dos, avait alimenté une gigantesque propagande et une rancune haineuse dans l'Allemagne d'après la Première Guerre mondiale. Finalement, les Allemands ne voulurent jamais reconnaître leurs fautes, pas plus qu'ils ne voulurent admettre leur part de responsabilité dans la guerre. Aussi, le 9 mai 1 945 à 0 h 1 6, le lendemain du jour où fut annoncée la reddition sans conditions de l'Allemagne, une cérémonie destinée à couper court, par avance, à la légende qui avait empoisonné l'entre-deux-guerres, se déroula, dans le quartier Karlshorst de Berlin dévastée. On ne procéderait pas à une répétition de la signature du traité de Versailles. En 1919, seuls un obscur maître d'école et un petit fonctionnaire avaient accepté d'apposer leur nom au bas du document. Cette fois, les Allemands qui signeraient l'acte de reddition seraient des hommes du plus haut rang possible, des généraux en chef de préférence. Ainsi, ils officialiseraient leur totale défaite militaire.
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