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LA RÉGION PARISIENNE: L'Ile-de-France

Publié le 06/12/2018

Extrait du document

Cet accroissement n'est pas uniforme : la population de Paris a diminué de 0,1 % entre 1990 et 1999, tandis que celle de la petite et surtout de la grande couronne a progressé (respectivement de 0,9 % et 5,4 %).

 

25,4 % de la population a moins de 20 ans, 16,5 °/o plus de 60 ans et 58,1 % entre 20 et 60 ans.

 

L'espérance de vie à la naissance (2000) est de 76 ans pour

 

les hommes et de 83 ans pour les femmes, chiffres conformes à la moyenne nationale.

 

Le taux de natalité est de 15,7 »/oo (moyenne nation. : 13,2 °/oo)

 

et le taux de mortalité de 6,8 “/« (moyenne nation. : 9,1 %o).

 

La densité est de 917,5 hab./km1 (moyenne nation. : 108 hab./km1), au 1 * rang des régions françaises.

 

99,9 ’/o de la population (moyenne nation. : 82 %) vit dans un espace

 

à dominante urbaine.

 

La population étrangère représente 11,9 % de la population de la région (moyenne nation. : 5,6 %). En 1999, llle-de-France accueille 1,3 million d'étrangers, soit 40 % des étrangers recensés en France.

 

Le solde migratoire est de

 

- 0,16 % (moyenne nation. : 0,01 %), au 22' rang des régions françaises.

 

Au-delà de l'apport naturel des migrations originaires

 

de la province et de l'étranger, on constate une migration interne à la région. Parmi les 1,5 million de personnes qui habitaient l'île-de-France en 1990 et qui ont changé de département, 230 000 ont choisi de s'installer à Paris, 240 000 dans les Hauts-de-Seine et 200 000 dans le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne.

LA RÉGION PARISIENNE

 

L'Ile-de-France est une région administrative créée en 1976 et située au cœur d'un ensemble beaucoup plus vaste : le Bassin parisien. Elle doit son nom aux fleuves qui ceinturent son territoire, compris entre la Marne, l'Oise et la Seine. Berceau des Capétiens, cette province est le cœur du domaine royal constitué du xe au xiiie siècle. À bien des égards - taux d'urbanisation, richesse moyenne de ses habitants, puissance de ses services, dynamisme économique -, elle présente des caractéristiques qui la situent hors des normes nationales. Toute « île » qu’elle soit, elle n'a jamais été un espace isolé, mais au contraire un carrefour d'échanges nationaux, européens et mondiaux. Elle représente par ailleurs le pôle de développement principal de la France et l’un des plus importants du monde.

HUIT DÉPARTEMENTS

Llle-de-France couvre 11 997 km2 (2,2 % du territoire national), ce qui en fait la vingtième région française par sa superficie.

 

Cette région s'étend sur huit départements : Paris, Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne

 

et Val-d'Oise.

 

Elle compte 25 arrondissements,

 

317 cantons et 1 281 communes.

 

Sa capitale est Paris.

Paris La capitale de llle-de-France est constituée d'une seule commune partagée en 20 arrondissements - qui n'ont que le nom en commun avec les arrondissements administratifs.

 

La Seine-et-Marne Chef-lieu :

 

Melun. Chefs-lieux d'arrond. :

Fontainebleau, Meaux et Provins.

 

• Les Yvelines Chef-lieu : Versailles.

 

Chefs-lieux d'arrond. : Mantes-la-

 

Jolie, Rambouillet et Saint-Germain-

en-Laye.

 

• L'Essonne Chef-lieu : Évry. Chefs-

lieux d'arrond. : Étampes et Palaiseau.

Les Hauts-de-Seine Chef-lieu : Nanterre. Chefs-lieux d'arrond. : Antony et Boulogne-Billancourt.

 

La Seine-Saint-Denis Chef-lieu :

 

Bobigny. Chefs-lieux d'arrond. :

 

Le Raincy et Saint-Denis.

 

Le Val-de-Marne Chef-lieu :

 

Créteil. Chefs-lieux d'arrond. :

 

L’Haÿ-les-Roses et Nogent-sur-Marne.

 

Le Val-d'Oise Chef-lieu : Pontoise. Chefs-lieux d'arrond. : Argenteuil, Montmorency.

« La variété des sols fait alterner la grande culture sur les plateaux et la polyculture et le maraîchage dans les vallées.

• �Île-de-France possède un relief composé de quatre grands plateaux, la Beauce, la Brie, la Plaine de France et le Vexin, qui s'articulent autour du site de Paris, vaste amphithéâtre dégagé par l'érosion fluviale.

• Les altitudes sont partout modestes et dépassent rarement 100 rn, excepté vers les bordures septentrionales et orientales de la région.

• Les environs immédiats de Paris présentent des formes diverses de relief.

Au sud et à l'ouest s'étend un paysage de plateaux élevés, notamment dans la Brie.

À l'ouest de la Bièvre et de l'Orge, dans le Hurepoix, les vallées sont encaissées et les plateaux plus étroits.

Le nord et le nord-est offrent un paysage de plaines sans vallées.

Celles de France, de Goële et de Montmorency-Pierrelaye sont parsemées de buttes tantôt isolées - butte Montmartre -, tantôt alignées - butte de Sannois (171 rn), butte de Montmorency (131 rn) -, et de petits plateaux- Bagnolet-Montreuil, Romainville, Montfermeil.

Au nord­ ouest, des coteaux longent la Seine - coteaux de Saint-Cloud, de Suresnes et du mont Valérien (161 rn).

• La région est caractérisée par trois grands types de paysages végétaux : des plateaux agricoles, des vallées verdoyantes, des zones forestières.

Les forêts dile-de-France (278 000 ha) présentent une grande variété, renfermant à la fois des feuillus (chênes, hêtres, charmes, bouleaux, châtaigniers) et des résineux (pins sylvestres, pins maritimes, pins laricio, sapins, cyprès, cèdres, mélèzes).

• La région est irriguée par la Seine qui reçoit en amont de la capitale les eaux du Loing, de l'Yonne, de l'Aube, de la Marne et, en aval, celles de l'Oise.

�axe fluvial de la Seine est une importante voie navigable.

• Lile-de-France est riche en eaux souterraines grâce à sa structure en cuvette et à l'alternance de couches perméables et imperméables.

• Les grands méandres, surtout ceux de la Seine en aval de Paris, ont multiplié les zones inondables ; d'autres s'y ajoutent dans la zone de confluence de la Marne et de la Seine.

La construction de grands barrages-réservoirs sur la Seine, l'Yonne et l'Aube, d'une contenance totale d'environ 800 millions de m', a permis d'abaisser le niveau des crues d'au moins 1 m.

LECUMAT • La région connaît un climat tempéré de régime atlantique auquel se mêlent des influences semi-continentales.

• Ce climat se caractérise par une relative douceur générale et par la faiblesse du régime des vents.

Les hivers, qui peuvent être cléments, ne sont pas à l'abri des pointes de froid (2 •c en moyenne en janvier, le mois le plus froid) et les étés sont plutôt chauds et secs (19,5 •c en moyenne en juillet, le mois le plus chaud).

Le thermomètre descend exceptionnellement à-15 •c, comme ce fut le cas durant l'hiver 1953-1954.

• Les précipitations sont conformes à la moyenne française (de 600 à 700 mm par an), mais diminuent sur les plateaux du sud de la région (Beauce et Gâtinais).

Le nombre moyen de jours de pluie est de 111.

Le printemps, de mars à mai, est la saison la plus sèche.

Les pluies sont assez bien réparties sur le reste de l'année.

Le nombre annuel moyen d'heures de pluie s'élève à 495.

Depuis le début des relevés au parc Montsouris à Paris, en 1873, l'année la plus sèche a été 1921 avec seulement 267 mm et la plus arrosée 2000 avec plus de 900 mm.

• �étendue de l'agglomération parisienne crée aujourd'hui un microclimat urbain : îlot de chaleur relatif en hiver, augmentation des pluies orageuses en été et moins de brouillard.

• !:Île-de-France occupe une place primordiale au cœur de l'économie nationale avec un système productif fondé sur une forte spécialisation économique.

Elle contribue pour 28,7 Ofo à la formation du produit intérieur brut (PIB) national et concentre 22% des emplois du pays.

• Elle est aujourd'hui la quatrième capitale économique du monde après New York, Tokyo et Londres.

• La présence des administrations publiques fait de la région-capitale le centre de décision politique et administratif de la France.

Elle est également le centre de décision économique, puisqu'elle concentre une forte proportion de sièges sociaux implantés sur le territoire national, notamment les trois quarts des liJ'l�'WJNR,..

sièges sociaux des banques et des compagnies d'assurance et plus du quart des sièges sociaux de l'industrie.

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Onro dispose d'un Système productif caractérisé par la diversité des activités représentées.

Outre les exploitations agricoles, elle compte environ 550 000 entreprises appartenant aux secteurs de l'industrie, de la construction, du commerce et des services.

La très grande majorité de ces entreprises sont de petite taille.

Les grandes entreprises ne représentent que 0,1 %d u parc régional d'entreprises, mais elles emploient 29 % des effectifs salariés régionaux.

• �économie francilienne se caractérise par la prédominance très nette du secteur tertiaire (administrations, services marchands, établissements financiers à vocation internationale) et en particulier des services aux entreprises.

Environ 83 % des effectifs franciliens travaillent dans le tertiaire, contre seulement 12 % dans l'industrie, 5 % dans la construction et 0,3 OAJ dans l'agriculture.

Cette répartition se retrouve au niveau des établissements : 82,3 •Al d'entre eux appartiennent au secteur tertiaire, contre seulement 8,1 %à l'industrie, 8,2% à la construction et 1,4 % à l'agriculture.

• Sur 23 millions d'emplois en France métropolitaine, un peu plus de 5 millions sont situés en Île-de-France, dont 92 % sont des emplois salariés.

Les cadres y sont surreprésentés (22,6% des emplois de la région), travaillant pour 45% d'entre eux dans l'aire urbaine de Paris.

• Le tissu économique de la région est fortement intégré dans l'économie mondiale.

Près d'un salarié sur huit travaille dans une filiale de groupes étrangers.

Plus de 3 900 entreprises appartiennent à des groupes étrangers.

Un tiers des établissements étrangers implantés dans la région sont des sièges sociaux.

Les établissements étrangers relèvent à 85% du secteur tertiaire : la pénétration étrangère est particulièrement marquée dans le commerce et les activités financières.

• Le PIB de lile-de-France s'élève à 430 milliards d'euros (2003), au 1" rang national, soit un PIB/hab.

de 38 000 euros (1" rang).

• !:agriculture produit 0,2 % du total du PIB régional, l'industrie 18,3% et les services 81,5 %.

·Le taux de chômage est de 10% en 2004 (moyenne nation.

: 9,9 %).

• La contribution de la région au commerce extérieur en 2001 est de 60,1 milliards d'euros (19% du total) pour les exportations et de 91 milliards d'euros pour les importations (28 %).

r AGRICULTURE • La proximité d'un marché de 11 millions de consommateurs, la fertilité des sols, la technicité agricole, la mécanisation des exploitations et le développement de la qualité font de lile-de-France une grande région agricole.

• �agriculture n'occupe que 7 600 personnes sur 590 ooo ha de superficie agricole utilisée.

La taille moyenne des exploitations est de 89 ha.

• Département le plus agricole, la Seine-et-Marne consacre à cette activité 58% de son territoire d'où proviennent 57 % de la production de blé régionale.

• !:urbanisation menace la vie rurale : 100 000 ha de terres fertiles ont disparu en l'espace de cinquante ans au profit de l'expansion des villes.

• La production agricole régionale couvre plus de 20 % des besoins du marché francilien, ce qui est très important.

Les céréales, la betterave sucrière et les pois constituent l'essentiel de la production.

Les cultures maraîchères ou horticoles occupent 40 % de la population active agricole.

La production animale ne représente que 8 % de la valeur de la production agricole francilienne.

• Lile-de-France est la première région française en ce qui concerne l'industrie agroalimentaire, qui compte 545 entreprises productrices.

riNDUSTRIE • Avec près de 670 ooo salariés répartis dans quelque 56 000 établissements, --....-- ....

--.- l'industrie reste un secteur économique important, qui comporte des branches à forte valeur ajoutée.

Lile-de-France est ainsi la première région industrielle française aveE 16% des emplois industriels du pays.

• !:industrie francilienne se distingue par deux caractéristiques principales : un tissu très dense de PME/PMI et un large éventail d'activités.

• Elle est aussi marquée par une surreprésentation des industries de biens de consommation : 34,3 o,t des salariés de l'industrie en Île-de-France travaillent dans ce secteur (21,4 % en moyenne nation.).

Les autres grands secteurs d'activités industriels sont l'imprimerie-presse-édition (15,7% des effectifs industriels franciliens), la fabrication des équipements électriques et électroniques (14,8 %) et la pharmacie­ parfumerie-entretien (8,0 %).

• Les entreprises sont de petite taille.

97 Ofo d'entre elles possèdent moins de 50 salariés, mais celles qui accueillent plus de 100 salariés (1,7 Ofo) regroupent un peu plus de la moitié des effectifs industriels.

LES SERVICES • Le sedeur tertiaire emploie quelque 4 millions de personnes.

Les activités immobilières et les services aux entreprises (900 000 salariés), l'éducation-santé-action sociale (700 ooo salariés), le commerce (650 000 salariés) et l'administration (500 000 salariés) y sont les principaux secteurs employeurs.

· Les services marchands (commerce, transport, activités immobilières, services aux entreprises et aux particuliers) contribuent pour 75 Ofo à la valeur ajoutée régionale en 2001.

• Au nombre de 130 000, les entreprises artisana les emploien t 400 000 salariés.

LE TOUR ISME • Lile-de-France bénéficie de ses attraits historiq ues et culturels.

Le tourisme représente ainsi une part importante de l'activité francilienne :la région dispose d'une capacité d'accueil hôtelière de 140 300 chambres, dont 76 700 à Paris.

• Avec plus de 36 millions de touristes (dont 60% d'étrangers), lile-de-France est la première destination touristique mondiale.

Ce secteur génère 250 000 emplois directs (dont 80 Ofo en hôtellerie-café-restauration), auxque ls s'ajoutent de nombreux emplois indirects, et 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

• !:offre est concentrée sur Paris (Centre Pompidou, tour Eiffel, musée du Louvre), Disneyland (parc d'attractions) et Versailles (château).

Paris, ville de congrès (382 en 2002), est aussi la première ville européenne en nombre de visiteurs de foires et de salons.

• Les parcs naturels régionaux de la Haute Vallée de Chevreuse, du Vexin, du Gâti nais et de l'Oise-Pays de France (en création) préservent les patrimoines naturel et culturel.

LES COMMUNICATIONS • Le développement de la région s'est accompagné de la mise en place d'infrastructures de premier plan en matière de moyens de communication (autoroutes, TGV et aéroports).

La région dispose de connections routières et ferro viaires avec les pays voisins et de liaisons aériennes avec le reste du monde.

• La région est nota ment traversée par plus de 800 km d'au toroutes et de voies rapides, par 1 400 km de RER et de voies ferrées et par 210 km de métro.

• Elle compte 12 aéroports qui reçoivent 73 millions de passagers et 1,7 million de tonnes de fret par an (80 % du trafic cargo français).

Celui de Ro issy-Chorles­ de-Gaul/e est le deuxième aéroport européen après Heathrow (Londres), avec 48 millions de passagers par an - 24 millions pour celui d'Orly.. »

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