LA RÉVOLUTION GORBATCHEVIENNE
Publié le 29/03/2014
Extrait du document
LA RÉVOLUTION GORBATCHEVIENNE
(1985-....)
Gorbatchev est plus qu'un nouveau Khrouchtchev. L'homme est plus jeune, et la crise de la société soviétique s'est aggravée. Il a donc choisi d'attaquer en profondeur les maux du communisme bureaucra¬tique. Depuis, c'est « la fin du soviétisme, le chaos créateur « (Bernard Guetta). Mais que sera le post-totalitarisme ?
I. — L'installation au pouvoir
• Mikhail Gorbatchev est né en mars 1931 à Stavropol, dans le sud de la Russie. Il est juriste de formation. Il fait carrière dans sa région, puis entre en 1971 au Comité central, et en 1980 au Politburo, comme responsable de l'agriculture. Il a voyagé à l'Ouest. Habile, réservé, il est, en 1985, peu connu.
• Il s'impose avec décision aux caciques du brejnévisme : Gromyko est mis sur la touche dès 1985, exclu en octobre 1988 du Politburo, où M. Gorbatchev fait entrer ses amis en force. Il lance aussitôt : Nous avons besoin d'une vaste démocratisation de toute la vie sociale .«
«
L'URS§
• Les élections du 26 mars · 1989 sont, pour la première fois depuis
1917, précédées d'une vraie campagne électorale, avec affronte ment entre réformistes et conservateurs .
Il y a 2 895 candidats pour l 500 sièges et le vote est, cette fois, secret.
C'est un grand succès pour les gorbatchéviens, comme Boris Eltsine à Moscou.
De nombreux
conservateurs sont battus.
IV.
- Le printemps des nationalités : chance ou
danger ?
• Les trois républiques baltes, encouragées par la nouvelle ligne,
laissent éclater leur nationalisme : grandes manifestations à Tallin
( Estonie ) et Vilnius (Lituanie ) en 1988-1989, et fondation de partis
indépendantistes, qui
ont de nombreux élus.
Gorbatchev tente de
dissuader les Baltes de choisir la sécession.
• En Arménie, si le nationalisme flambe après 1987, c'est à propos
d ' un conflit de frontière avec l'ennemi héréditaire, les Azéris d'Azer
baïdjan .
Azéris et Arméniens s'affrontent.
L'armée doit intervenir.
V.
- Audacieuses ouvertures à l'extérieur
• La détente se poursuit résolument avec l'Occident ( cf.
p .
94 ).
• Elle est fortement accentuée avec la Chine.
• Dans le camp communiste : les troupes soviétiques sont retirées d'Afghanistan en février 1989 ; surtout, audace inouïe, Gorbatchev
accepte que les démocraties populaires européennes sortent du commu
nisme.
Elles le font toutes en 1989-1990, tout en gardant de bonnes
relations avec
l'URSS.
VI.- L'économie, talon d'Achille
• Les tares de l'économie collectiviste sont dénoncées avec une
étonnante vigueur (« Marx et Engels s'étaient trompés sur la formation
d'un mode de production non marchand ~, déclare un membre du
Politburo ).
• Mais les réformes sont timides : on autorise les petites entreprises
artisanales (loi de novembre 1986), mais elles
se développent peu ; et la location de vastes étendues de terre aux paysans, jugée souhaitable,
reste à l'état de projet.
• La pénurie demeure, après 5 ans de perestroïka, et cela pourrait
fournir aux ennemis de Gorbatchev un efficace thème d'agitation.
C'est
sur les rayons des magasins qu'en fin de compte le secrétaire général
gagnera, ou perdra, son combat..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La Révolution Américaine et ses relations avec les autres pays :
- Exposé Histoire Contemporaine: en quoi la révolution industrielle est-elle considérer comme une révolution dans le domaine des transports publics
- LA RÉVOLUTION CARTÉSIENNE
- LA RÉVOLUTION COPERNICIENNE EN PHILOSOPHIE
- dm sur une analyse de document histoire l'Europe entre restauration et révolution