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La semaine sanglante

Publié le 27/02/2008

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A cause de la violence des combats et de la répression féroce, on appelle "semaine sanglante" la semaine du. 21 au 28 mai 1871, durant laquelle les troupes versaillaises entrèrent dans Paris insurgé et mirent fin à la Commune. Les communards furent fusillés par dizaines de milliers. Les Versaillais à Paris. Le dimanche 21 mai vers 15 h, les Versaillais pénétrèrent dans Paris par les portes de Saint-Cloud et du Point-du-Jour, sans rencontrer de résistance. La nouvelle parvint dans la soirée au Conseil de la Commune, réuni à l'Hôtel de Ville. Les quartiers d'Auteuil et de Passy étaient déjà occupés et les exécutions avaient commencé. Le 22 mai, alors que les Versaillais avançaient lentement de l'ouest et du sud vers le centre, les Parisiens lisaient la proclamation de Delescluze, délégué civil de la Commune à la Guerre, qui appelait les citoyens à défendre chacun leur quartier.

« (1919) L'échec de la révolution allemande Durant la "Semaine sanglante", du 6 au 15 janvier 1919, legouvernement socialiste allemand, aidé de l'armée, écrase l'insurrection communiste à Berlin et dansl'ensemble du pays.

Dans les dernières semaines de 1918, la tension entre le gouvernement et lesspartakistes est extrême dans Berlin.

Le gouvernement a réussi, grâce à des mesures de démocratisationde la vie publique, à se rallier l'essentiel de la population allemande.

Mais les spartakistes espèrentrenverser le régime et instaurer une république socialiste avec l'appui des conseils ouvriers.

Legouvernement se prépare à l'affrontement: dix divisions et des corps francs sont présents dans la capitaleallemande.

La révolution allemande se déclenche le 6 janvier.

Le gouvernement et le socialiste Noskeutilisent l'armée et les corps francs pour réprimer les diverses insurrections, ainsi que la révolutionbavaroise.

Dans le centre-ville, de nombreux bâtiments sont occupés par les manifestants, notamment lapréfecture de police.

Au cours des combats qui se déroulent du 6 au 12 janvier, les corps francs du généralMaercker, près de 4.000 hommes, reprennent méthodiquement la ville.

A partir du 13 janvier, les corpsfrancs occupent toute la ville et mènent une répression impitoyable contre les meneurs du KPD et del'USPD.

Le 15 janvier 1919, les meneurs communistes, Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, sont arrêtés etsommairement exécutés. La semaine sanglante (1871) A cause de la violence des combats et de la répression féroce, on appelle "semaine sanglante" la semaine du.

21 au28 mai 1871, durant laquelle les troupes versaillaises entrèrent dans Paris insurgé et mirent fin à la Commune.

Lescommunards furent fusillés par dizaines de milliers. Les Versaillais à Paris.Le dimanche 21 mai vers 15 h, les Versaillais pénétrèrent dans Paris par les portes de Saint-Cloud et du Point-du-Jour, sans rencontrer de résistance.

La nouvelle parvint dans la soirée au Conseil de la Commune, réuni à l'Hôtel deVille.

Les quartiers d'Auteuil et de Passy étaient déjà occupés et les exécutions avaient commencé.

Le 22 mai, alorsque les Versaillais avançaient lentement de l'ouest et du sud vers le centre, les Parisiens lisaient la proclamation deDelescluze, délégué civil de la Commune à la Guerre, qui appelait les citoyens à défendre chacun leur quartier.

Le 23mai, les barricades dressées un peu partout sur les grandes voies furent prises souvent à revers par les Versaillais,faute de liaisons entre elles.

La nuit fut rouge des incendies allumés par les Communards pour retarder l'ennemi.

Aumatin du 24, le Conseil de la Commune évacua l'Hôtel de Ville, qui fut incendié, ainsi que le Palais de Justice, lapréfecture de Police, les Tuileries.

Tandis que des centaines de suspects étaient massacrés par les Versaillais autourdu Panthéon, six otages de la Commune étaient exécutés sur l'ordre de Ferré.

Le 25, toute la rive gauche futoccupée, tandis que les combats faisaient rage dans le Marais, à la place du Château-d'Eau (aujourd'hui place de laRépublique), où Delescluze alla se faire tuer.

Les prisonniers étaient abattus par rangées à la mitrailleuse. Les derniers combats.Le vendredi 26, les autorités de la Commune avaient cessé d'exister.

Le quartier de la Bastille résista toute lajournée.

La lutte se concentra sur les derniers quartiers populaires (Buttes-Chaumont, Belleville, Père-Lachaise).

Ala rue Haxo, la foule furieuse massacra cinquante otages.

Le 27, le combat se termina à l'arme blanche parmi lestombes du cimetière du Père-Lachaise, et les derniers prisonniers furent fusillés contre un mur, connu depuis commele "mur des Fédérés".

Quelques combats désespérés furent encore livrés le 28.

Mais le massacre ne s'arrêta pas.

Onestime que les exécutions ont fait entre vingt mille et trente-cinq mille victimes. Témoignage."Le massacre n'eut pas pour cause la colère soulevée par les incendies, car il commença dès l'entrée des troupes, trente-sixheures au moins avant que le premier incendie fût allumé.

Le massacre n'eut pas pour cause l'entraînement des soldats, pourl'excellente raison qu'il se fait en venu d'ordres régulièrement donnés, avec une sorte d'organisation, le plus souvent par le faitd'officiers supérieurs." Camille Pelletan, La Semaine de Mai, 188. »

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