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La Vème république

Publié le 10/11/2012

Extrait du document

Etude d'un ensemble documentaire « Quel est le rôle politique et la place du Président dans la vie politique de la Vème République ? « 1ère PARTIE : Questions 1- ( Le document 1est un extrait de Mémoires d'espoir rédigé entre 1969 et 1970 par Charles de Gaulle dans lequel il parle de la situation du régime à la fin de l'année 1962. En effet, le 4 septembre 1958, à Place de la République à Paris, le général de Gaulle présente aux français un projet de constitution qui sera soumis au referendum trois semaines plus tard. Ainsi, lors du référendum du 28 septembre 1958 près de 85 % des Français se rendent aux urnes et la constitution présentée par de Gaulle obtient près de 82 % des votes en faveur. C'est donc un triomphe pour le général de Gaulle et pour les nouvelles institutions, la Vème République est instaurée. Par la suite, il y a des évolutions institutionnelles ayant lieu au fil des années. En effet à l'issue du document 1, on observe qu'après l'attentat raté du Petit Clamart en aout 1962, et la crise politique ayant suivie l'élection de Georges Pompidou comme premier ministre, le général de Gaulle engage, en septembre 1962, une procédure de révision de la Constitution, pour instituer l'élection du Président de la République au suffrage universel direct. Ainsi, en octobre 1962, l'Assemblée Nationale est dissoute et les français acceptent, lors d'un referendum, la révision de la constitution, qui prévoit l'élection au suffrage universel direct du Président de la République. ( Le document 4 est un extrait d'un entretien de François Mitterrand à la télévision le 17 septembre 1987 au sujet du Président dans la cohabitation. Dans cet entretien, Mitterrand explique le fait que dorénavant, le président a un rôle dans la politique étrangère et préside dans les domaines qui sont les siens alors que le premier ministre et le Parlement s'occupent des affaires intérieures de l'Etat. ( Le document 5 est une photographie du 1er ministre Lionel Jospin et du Président Jacques Chirac lors d'une conférence de presse à Barcelone le 19 mars 2002. On observe sur cette photo la cohabitation, entre une droite exécutive (Chirac qui vient du RPR) et une gauche exécutive (Jospin venant du Parti Socialiste). En 1986, pour la première fois le président Mitterrand doit nommer un premier ministre n'appartenant pas à sa tendance politique. Les élections législatives avaient vu la victoire du RPR et de l'UDF. Le Président de la République, François Mitterrand, nomme Jacques Chirac comme Premier Ministre. Pour la première fois sous la Ve République, le Président de la République et le Premier ministre appartiennent à deux familles politiques opposées : c'est la cohabitation. L'année 1986 est donc marquée par la première cohabitation, c'est à dire que le chef de l'Etat et le chef du gouvernement sont d'idéologies politiques opposées (document 4) La même situation se reproduit en 1993 avec Mitterrand et Balladur et en 1997, le président de la République prend l'initiative de dissoudre l'Assemblée Nationale afin de disposer d'une majorité parlementaire. C'est une grave erreur car le Président perd la majorité et est obligé d'élire Jospin comme Premier Ministre, c'est la troisième cohabitation qui durera cinq ans (document 5) 2- ( Le document 3 est un extrait de l'interview de François Mitterrand...

« politiques opposées (document 4) La m ême situation se reproduit en 1993 avec Mitterrand et Balladur et en 1997,  le pr ésident de la   R épublique prend l’initiative de dissoudre l’Assembl ée Nationale afin de disposer d’une majorit é   parlementaire. C’est une grave erreur car le Pr ésident perd la majorit é et est oblig é d’ élire Jospin comme   Premier Ministre, c’est la troisi ème cohabitation qui durera cinq ans (document 5) 2­   Le  document 3  est un extrait de l’interview de Fran çois Mitterrand au Nouvel Observateur du 29   septembre 1965 dans lequel il analyse la constitution.  La Constitution de 1958 pr évoit l’organisation suivante des pouvoirs   : ­ Le pouvoir ex écutif est d étenu par le Pr ésident de la R épublique  élu pour 7 ans (passage   d’un mandat de 7  à 5 ans en 2000) et le gouvernement. Le Pr ésident est  élu au suffrage   universel direct depuis la revue de la constitution en 1962, il nomme son Premier ministre,   les membres du gouvernement et peut dissoudre l’Assembl ée. De plus, il repr ésente la   R épublique dans ses relations avec les pays  étrangers, le pr ésident de la R épublique   dirige la politique  étrang ère de la France. La Constitution de 1958 conf ère au pr ésident   deux sortes de pouvoirs   : le recours au r éférendum et les pouvoirs exceptionnels. Le   gouvernement lui, est constitu é du Premier Ministre, de ministres et de secr étaires d' État   qui sont plac és à la t ête des principales administrations ( économie et finances, d éfense,   relations ext érieures, justice,  éducation nationale, sant é, etc.), mais qui participent tous  à   l' élaboration de la politique g énérale ­ Le parlement qui a le pouvoir l égislatif est compos é de l’Assembl ée Nationale  élue au   SUD pour 5 ans et du S énat,  également appel é chambre haute  élue au suffrage indirect   (grands  électeurs) pour 9 ans, renouvelable par tiers.  ­ Enfin, le pouvoir judiciaire appartient au Conseil Constitutionnel qui contr ôle la   constitutionnalit é des lois vot ées par le Parlement et la Haute cour de Justice.  D’apr ès   les   documents   1   et   3,   on   constate   que   de   Gaulle   et   Mitterrand   n’interpr ètent   pas   l’organisation   de   la   nouvelle   constitution   de   la   m ême   mani ère.

  En   effet,   à  l’issue   du   document   1,   on   remarque que de Gaulle veut un ex écutif fort, il choisit son premier ministre pour qu’il soit son second. Le   pr ésident   doit   donner   l’orientation   de   la   politique   et   le   premier   ministre   doit   l’appliquer.

  Le   pr ésident   cherche  à réaffirmer la stature du Pr ésident de la R épublique sous la V ème R épublique. Insensible  à la "   temp ête   politique   ",   le   pr ésident   m ène   sa   politique   sans   se   soumettre   aux   rumeurs   des   partis.

  La   constitution ne convient pas  à de Gaulle qui va la revoir en 1962 en instaurant l’ élection du pr ésident au   suffrage universel direct et dissoudre l’Assembl ée.  De l’autre c ôté, Mitterrand est dans l’opposition en 1965 et critique vivement cette proc édure qu’il assimile   à   de   la   tyrannie.

  Il   rappelle   que   la   constitution   de   la   V ème   R épublique   a   instaur é  une   r épublique   parlementaire dans laquelle le gouvernement n’est responsable que devant l’Assembl ée.  En effet, ce dernier critique la constitution de 58 et dit que de Gaulle la bafoue, agit comme bon lui semble.

  Il l’accuse m ême d’avoir un pr ésident ayant pris la main pour agir comme un tyran et dit que de Gaulle a   n églig é les probl èmes sociaux et politiques en France.  Ainsi, de Gaulle et Mitterrand interpr ètent la Constitution de 58 de diff érentes mani ères. L’un   essaye de r éaffirmer la place du Pr ésident tandis que l’autre critique le fait le Pr ésident agisse tel un tyran. 3­   Le  document 2  est un graphique repr ésentant l’ élection du Pr ésident de la R épublique de 1965  à   2002. On observe  à chaque  élection les deux candidats  élus au second tour et le pourcentage de  . »

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