La vie des paysans en Egypte ancienne

« ter de l'eau dans des jarres d'argile jusqu'aux terres que les canaux d'irrigation ne pou ­ vaient atteindre .

Indépendamment de la du­ reté du labeur, le sort du pay­ san était vraiment peu en­ viable : indéfectiblement lié à une terre qui ne lui apparte­ nait pas -elle relevait directe- fance avec Méfie-toi, e est là.

arde.

>> ment de la couronne, d'un temple ou d'un grand pro­ priétaire foncier-, il était une proie facile pour des maîtres sans scrupules.

Dès que le blé était mûr, le fisc exerçait son contrôle, et c'étaient des tra­ casseries sans fin:« Laisse-moi te rappeler, dit un professeur à un élève scribe, l'accable­ ment du paysan quand les fonctionnaires viennent esti­ mer l'impôt sur la moisson, alors que les serpents ont em - porté la moitié du blé et les hippopotames le reste ( ...

).

Ils disent : "Montre-nous le blé, mais il n'y en a pas et le pay­ san est battu sans pitié" ».

Il était en plus réduit à une extrême misère.

Simplement payé en nature d'un peu de blé, d'huile, et de bière les jours de fête, il était encore maltraité en cas d'arriérés d'impôt et réquisitionné pour la construction et l'entretien des routes, des canaux, des pyramides, des temples, pour le travail dans les carrières et les mines.

Un système de cor-. »