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LA VIE POLITIQUE (1962-1981) - Histoire de France

Publié le 30/08/2011

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histoire

La période est dominée par deux hommes dont la présence au gouvernement ou à la tête de l'État symbolise un glissement de l'orientation politique au profit de techniciens et non plus de parlementaires ou d 'hommes politiques : Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing.

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« 315 .2 .

LA PRÉSIDENCE DE V.

GISCARD D'ESTAING La maladie de G.

Pompidou , les divisions de la majorité, les concurrences entre candidats et le poids de la crise économique ·· contribuent à instaurer un climat d 'incertitude politique qui culmine lors de l'élection présidentielle de 197 4 .

La bipo larisation du second tour achève le processus de radicalisation entamé en 1969 : les électorats ont ret rouvé leurs assises sociales et idéologiques traditionnelles .

La courte victoire de V.

Giscard d'Estaing , avec 50,8 % des voix, confirme le caractère factice de l'équilibre politique.

e Les années 1974 -81 confirment ce diagnostic .

Confronté à une crise économique et sociale, le président hésite à choisir entre la gestion d'un capitalisme menacé et l'application d'une politique réellement novatrice.

Ce dilemme touche également les partis politiques: l'U.D.R .

demeure la pièce maîtresse du régime , mais se trouve déportée à droite par le rôle croissant des partis centristes ; le parti socialiste, après son ascension de 1971 (Congrès d 'Épinay) à 1974 , est divisé par l'existence de courants rivaux, tandis qu'il se heurte à l'hostilité du Parti communiste , marginalisé sur la gauche.

La difficul té de ces reclassements et le pessimisme des entrepreneurs aboutissent à un résu l tat inverse de celui souhaité par le président : la "décrispation " du sty le politique et de l'opinion aboutit à une critique de l'image présidentielle qu i perd de son prestige et de l'homme dont la compétence est mise en dout e.

e Aussi les années 1976-1978 apparaissent comme une période incertaine dans laquelle les divisions politiques contribuent à l'échec d'une mobilisation nationale face à la crise économ ique : le départ du Premier ministre , J.

Chirac, en août 1976 , et la rupture de l'union de la gauche, en septembre 1977 , montrent l'impréparation idéologique des partis aux mutations du moment .

En ce sens , la victoire de la majorité aux élections de 1978 (291 sièges sur 491) apparaît autant comme une prolongation de mandat que comme une solution de moindre choix, dans la mesure où la victoire de la gauche aux élections municipales de 1977 ne signifiait nullement que les Français soutiennent majoritairement des formations politiques divisées , réunies sur un catalogue de mesures plus que sur un programme économique .

A l'évidence , l'échéance essentielle devenait l'élection présidentielle de 1981 .. »

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