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La ville de BRUXELLES

Publié le 10/09/2011

Extrait du document

Grâce à sa situation géographique, Bruxelles

devient très rapidement un carrefour commercial

important. Au Moyen Age, elle est une des étapes

de la route qui relie Cologne aux villes flamandes

de Gand et de Bruges. Elle bénéficie et participe

au développement des relations économiques

qui existent entre· ces villes drapières.

« Roi dont la dernière restauration remonte à 1873.

Dès le Xlii' siècle , la construction des maisons entourant la place fait l'objet d'une sévère régle­ mentation.

Détruite en 1695 par l'artillerie des armées de Louis XIV, la Grand -Place est recons­ truite en quelques années.

La plupart des maisons ont été commandées par des guildes ou des corporations qui en ont fait leur lieu de réunion.

Chaque édifice est orné des insignes et symboles représentant un corps de métier et porte un nom: la «Brouette» pour la maison des graissiers , le «Sac » pour celles des ébénistes , le "Pigeon » pour celle des peintres.

Pour qui sait décrypter toute la symbolique des façades qui la composent , la Grand-Place est le condensé d'une société artisanale aujourd'hui disparue.

Elle n 'a d'ailleurs jamais cessé de servir de cadre à tous les événements majeurs de l'his­ toire de la ville.

Tournois, fêtes, proclamations, exécutions , défilés et émeutes s'y sont toujours déroulés.

Vaste cortège historique , l'Ommegang est le plus célèbre des défilés bruxellois.

Il s'agis­ sait à l'origine d'une procession en l'honneur de la statue miraculeuse de Notre-Dame-du-Sablon , r é unissant toutes les corporations et tous les membres de la magistrature de la ville.

La vieille ville est principalement concentrée autour de la Grand-Place et constituée de petites rues pavées et escarpées.

Ces dernières ont conservé des noms très représentatifs de l'activité qui s'y déroulait autrefois et qui contribuent à leur charme pittoresque: rue du Marché-aux­ herbes , rue des Bouchers, rue Au-Beurre ...

Une ville royale À quelques pas de la Grand-Place s'élève un d écor beaucoup plus austère et majestueux: la place Royale.

Avec en son centre une statue é questre de Godefroy de Bouillon , chef de la pre­ mière croisade , elle réunit un ensemble d'édi­ fices imposants de style néoclassique qui sont ' L e pala is Royal , constru i t au xvm • siècle , fut transformé au XIX ' siècle .

Résidence du roi Albert Il , il jouxte la place Royale et fait face à un par c de près de tre ize hectares .

aujourd'hui pour la plupart des bibliothèques et des musées.

Le palais Royal, demeure officielle du roi Albert Il et de la reine Paola , est construit dans le même esprit.

Deux langues pour une ville Bruxelles est une ville officiellement bilingue.

Cela signifie que deux communautés, l'une fran­ cophone et l'autre flamande, cohabitent dans la même ville.

Toutes les inscriptions et informa­ tions publiques figurent donc obligatoirement dans les deux langues.

Au début du siècle dernier , Bruxelles , située en territoire flamand , est encore une ville à majo­ rité flamande.

Mais le français est la langue parlée par le haut clergé, la cour, les aristocrates , les ministres , les parlementaires, les hauts fonction­ naires, les banquiers et les grands bourgeois.

Les francophones représentent aujourd'hui quelque 80% de la population de la ville.

En 1831, l'année où la Belgique accède à l'indépendance, ils éta ient 30%.

La préférence marquée par les étran­ gers pour la culture française , quand ils effectuent leur intégration nationale, est une des raisons de l'accélération du phénomène de francisation.

Le régime linguistique mis sur pied en 1932 établit l'unilinguisme des régions et le bilinguisme de la capitale.

Toutefois, un système spécial de protection des minorités tempère alors la rigueur de ce principe par la possibilité d'ajuster le statut linguistique des communes situées le long de la fron tière linguistique, dès lors que le recense­ ment fait apparaître une modification dans la composition des populations.

Depuis , la croissance géographique de l'ag­ glomération bruxelloise s'est traduite par la fran­ cisation progressive de la région flamande qui entourait autrefois Bruxelles.

Ce phénomène a reçu le nom de «tâche d'huile ».

"' E Les institutions européennes ~ " c: Depuis la fondation de l'Europe communautaire, ~ certains quartiers de Bruxelles ont été profondé- ~ ment transformés.

Celui situé aux alentours du ~ rond-point Schuman , du nom de l'un des ) ~ du traité de Rome , n'est pratiquement constitué que d'édifices destinés à abriter les divers ser­ vices de l'Union.

C'est ainsi que le siège de la Commission et celui du Conseil des ministres sont littéralement cernés par un ensemble de bâtiments correspondant aux multiples institu­ tions dépendant des États membres.

Centre de décision , la ville attire aussi des ins­ titutions privées et publiques supranationales: banques (dont la Banque européenne d'investis­ sement) , sièges sociaux , groupements profession­ nels et ambassades.

Mais si Bruxelles a bénéficié de retombées positives dans le domaine des infrastructures, des effets pervers se font sentir , comme la hausse des loyers et du coût de la vie.

! La cathédrale gothique Saint -Michel A dresse les deux tours de sa façade à mi-hauteu r, entre le haut et le bas de la ville .

Depuis le milieu des années 1970 , une grande partie des entreprises industrielles s'est installée en banlieue dans la région flamande.

En revanche , les services se sont développés au point de repré­ senter un peu plus de 80% des emplois.

Le Heysel et 1 'atomium Au nord de la ville, le plateau du Heyse! , vaste étendue de pelouse et de forêt , est un lieu privilé­ gié de promenade et de tourisme .

Dans les années 1920 , il fut transformé en site d'exposi­ tion.

La plus importante fut l'Exposition univer­ selle qu'il accueillit en 1958.

l.:atomium reste le symbole de cet événement dédié à la science et à la technologie.

Imposant monument de 100 rn de hauteur, il représente un atome de cristal en fer, composé de neuf sphères d'un diamètre de 18 rn en acier recouvert d'alumi­ nium.

Celles-ci abritent un restaurant , une bras­ serie et une exposition permanente réalisée à l'initiative de la Communauté européenne de l'énergie atomique, dont le siège est à Bruxelles.. »

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