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L'Afghanistan, l'Iran, l'Irak, la Jordanie et la Syrie dans les années 1970 (géographie physique)

Publié le 22/11/2011

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afghanistan

L'AFGHANISTAN

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Ce pays est l'un des moins transformés car 90 % de la population vit encore de l'agriculture et de l'élevage. La diversité ethnique est importante en Afghanistan puisque les Afghans ne font que la moitié seulement d'une population évaluée à 10 millions d'âmes. S' ils constituent la quasitotalité des habitants des régions de Kandahar et de Kaboul, ils représentent à peine le quart dans les secteurs occidentaux et moins du dixième au Nord de l'Hindoukouch. Le groupe afghan se subdivise lui-même en nombreuses tribus et ·en clans, par contre, l'unité religieuse est grande : les afghans sont tous musulmans, sunnites à 90 %; on a même prétendu qu'ils étaient « les plus religieux des peuples musulmans «. L'·instruction se développe rapidement mais, en 1963, le gouvernement estimait que 90 % de la population était analphabètes. En effet, cette population est surtout rurale, souvent même nomade ; le cinquième au moins des habitants sont en déplacements perpétuels.

afghanistan

« L'IRAN Le Royaume d'Iran ne compt ait en octobre 1966 que 25 781 090 habitants soit 13 au km2 et de surcroît très ·inégalement répartis.

Les vil­ les, assez nombreuses, se développent rapide­ ment.

La population de la capitale Téhéran (2 800 000 h) a presque triplé au cours des quinze dernières années; trois autres villes, tou­ tes les trois en progrès, dépa ssent 300 000 · habi­ tant s : Tabriz : 390 000, Ispahan 35 0 000 et Mashad 3.15 000.

Quatre villes comptent entre 100 000 et 200 000 âmes.

Assez homogène au point de vue religieux pui sque en majorité Chiite, l'Iran est une mo­ saïque ethnique et linguistique : on estime que le tiers seulement des habitants parlent la langue per sane, un autre tiers utilise les dialec­ te s apparentés à l'iranien , mais le dernier tiers parle arabe, turc ou kurde.

Il y a, dans l'Ouest du pay s, quelque 750 000 kurd es qui essayèrent de cré er en 1945 une république autonome : le pouvoir central en vint à bout en 1948.

Si l'on ti.ent compte du fait que le tier s des Iraniens sont nomades, on comprend les difficultés que peut éprouver l'autorité centrale à les dénom­ brer et à les contrôler.

Depuis quelques années, le gouv ernement iranien a mis sur pied un vaste programme d'instruction des masses qui , tout en élevant notablement le niveau intellectuel de la population, aura l'avantage , sans doute, de lui conférer une certaine homogénéité.

Ispahan, enfant ciselant un plateau.

La dinanderie et les tapis, exportés depuis l'époque aa ..

anlde, occupent un artisanat nombreux en Iran (UNESCO).

Depuis 1906, l'Iran - à l'époque, on l'appe­ lait la Perse - est un·e monarchie constitution­ nelle; la dynastie actuelle règne depuis 1925 lorsque le Colonel Palhevi remplaça le Shah détroné.

Le souverain est obligé de promulguer toutes les l o is adoptées par le Parlement, il peut seulement demander un nouvel examen des lois de finances; il p·eut aussi dissoudre les deux Chambres, l'As s emblée nationale ou Majles (200 députés) et le Sénat de 60 membres dont la moitié sont élus, tandis que le Shah nomme les 30 autre s.

A l ' exception des chefs de villa­ ges, toùs les administrateurs des provinces, des départements ou des districts sont nommés par le gouvernement.

N'était le pétrole, l'économie ne serait guère brillante.

En effet, l'Iran achète 5 fois plus qu'il ne vend, mais avec le pétrole (4• producteur mondial) les exportations représentent deux fois le volume des importations.

De tels excé­ dents permettent de financer des plans d'ex­ pansion.

Les résultats importants , déjà obtenus, ne pourront que s'améliorer lorsque la réforme agraire sera achevée et que des terres nouvelles auront été mises en culture, grâce en partie à de grands travaux d 'irrigation.

De tous les pays du Moyen-Orient, l'Iran est , pratiquement, celui qui progresse le plus rapidement.

Les surfaces en céréales ont presque doublé grâce surtout aux progrès du blé passé, en 15 ans, de 2 à 4 M d'ha.

Mais ces terres nou­ velles n'offrent pas toujours d'excellentes con­ ditions et, sauf pour le riz, les rendements ont diminué et la récolte de grains n'a aug­ menté que de 60 % (Blé : 30 M qx : maïs 7,5 qx/ha, riz : 9 M qx et 23,2 qx/ha).

Il faut ache­ ter des céréales.

La production de la betterave sucrière a tri­ plé en 15 ans; la canne à sucre se développe depuis 1960, le sucre représente cependant 1/12 des importations .

Le cotonnier a progressé en surface et en rendem ent (ceux de fibres et grai­ nes dépassent même la moyenne mondiale), les exportations de coton-textile augmentent et font plus des 2/5 des exportations agricoles .

Par contre, l'Iran, achète en quantités croissantes des mati ères grasses.

Les cultures fruitières, très variées, fournissent à l'exportation des dattes [2• exportateur mondial], des raisins secs [les ventes bien qu'en déclin restent les 4• du monde ], des noix, amandes, pistache s, abricots séchés.

Toutes ces exportations de fruits ont tendance à diminuer.

La production d'opium est interdite depuis 1955.

Les régions les plus sèches fournissent de la gomme dont les ex­ portations valent autant que celles de laine et poils de chèvre.

Le troupeau se développe, mais il n'y a guère que 5 M de bovins et le rende­ ment laitier est faible (650 kg par an); en .

15 ans le troupeau ovin a plus que doublé (plus de 32 millions) et le troupeau caprin a augmenté de plus de moitié (13 millions).

Les exportations de peaux et cuir augmentent mais celles de laine diminuent.

La pêche sur les ri­ ves de la Caspienne (monopole d'Etat) produit la majeure partie du caviar consommé dans le monde.. »

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