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LES PHILIPPINES DANS LES ANNÉES 1970 (géographie physique)

Publié le 22/11/2011

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physique

Mindanao, la grande île du sud est mal connue. En bordure du Pacifique, la cordillère Diuat, culmine à 2 652 m. A l'ouest de la baie de Davao, il y a des alignements de volcans toujours Nord-Sud. Le plus méridional est le Matutum (2 900 m), au centre, le Mont Apo un peu plus élevé (2 955 m). Plus au nord, quelques pics élevés entourent un grand plateau basaltique dont le centre est occupé par le lac Lanao, de fâcheuse réputation, car il est le centre de fréquents tremblements de terre meurtriers tel celui du 1er avril 1955 (450 tués, 1 000 blessés), et ce séisme n'était pas le premier dans cette région : on en avait relevé de très importants en 1871, 1889, 1902 et 1931. Le célèbre vulcanologue Haroun Tazieff affirme : « la présence évidente d'un foyer violemment actif sous cette partie de Mindanao lui réserve la triste certitude de catastrophes futures : Pourtant ce plateau serait une des meilleures régions de cette île sous-peuplée car les deux grandes régions basses qu'elle possède sont malsaines : entre le plateau central et les Monts Diura, la vallée de l'Agusan semble emprunter sur 300 km un fossé tectonique : très mal drainée, cette vallée est marécageuse.

physique

« pentes dégringolent jusqu'à la mer; les plaines littorales sont en majorité très étroites, excep­ tion faite de celle du Nord-Ouest de Negros, surélevée par des mouvements récents.

L'île de Panay est légèrement favorisée puisqu'elle possède des plaines un peu plus vastes que celles des îles environnantes, accompagnées par le delta bien consolidé du Simbalon .

A l'Ouest des Visayas, les deux îles de Mindoro et Palawan sont presque exclusivement montagpeuses.

La première faite de matériel volcanique récent ou ancien, dominé par le Mont Halcon (2 580 rn }, encore à demi sauvage, porte une forêt diffi­ cilement pénétrable.

La seconde, très étroit e et longue de 400 km, n'est qu'une arête monta­ gneuse qui dépasse souvent 2 000 rn; elle est bordée de récifs coralliens.

Mindanao Mindanao, la grande île du sud est mal con­ nue.

En bordure du Pacifique, la cordillère Diuat, culmine à 2 652 m.

A l'ouest de la baie de Davao, il y a des alignements de volcans toujours Nord-Sud.

Le plus méridional est le Matutum (2 900 rn), au centre, le Mont Apo un peu plus élevé (2 955 rn).

Plus au nord, quelques pics élevés entourent un grand plateau basaltique dont le centre est occupé par le lac Lanao, de fâcheuse réputation, car il est le centre de fréquents tremblements de terre meur­ triers tel celui du 1er avril 1955 (450 tués, 1 000 blessés), et ce séisme n'était pas le pre­ mier dans cette région : on en avait relevé de très importants en 1871, 1889, 1902 et 1931.

Le célèbre vulcanologue Haroun Tazieff affirme : « la présence évidente d'un foyer violemment actif sous cette partie de Mindanao lui réserve la triste certitude de catastrophes futures :..

Pourtant ce plateau serait une des meilleures régions de cette île sous -peuplée car les deux grandes régions basses qu'elle possède sont mal­ saines : entre le plateau central et les Monts Diura, la vallée de l'Agusan semble emprunter sur 300 km un fossé tectonique : très mal drai­ née, cette vallée est marécageuse.

Au sud-ouest, la plaine de Cotobato tésulte du comblement d'un golfe par les alluvions du Rio Grande.

Cette région , couverte de marais nécessitera de grands travaux de drainage pour être utilisa­ ble .

.Au sud de la presqu'île montagneuse de Zamboanga, que Mindanao lance vers l'Ouest, s'émiette l'archipel des Sulu, chapelet indénom­ brable d 'îles minuscules, de pointements ro­ cheux, volcaniques ou coralliens.

Le climat, les typhons Deux groupes de faits expliquent le climat de l'archipel : sa situation en latitude et par rapport aux moussons du Sud-Ouest et aux alizés du Nord-Est d'une part, son insularité et son relief d'autre part .

Les températures des îles méridionales si­ tuées entre l'équateur et le tropique du Cancer rappellent le régime équatorial, mais les in­ fluences maritimes entraînent une égalité des températurès anormale dans les zones subéqua­ toriales.

C'est ainsi que la moyenne de Basco, dans les îles Batan par 20°3 de latitude N.

varie simplement entre 22°2 · en janvier et 28°3 en juin; à Manille par 14°4 d'e latitude N., 25 ° en décembre et 28°9 en mai; à Zamboanga - 6°55 latitude N.

-- 26°1 en février, 26°7 en mai.

Par contre la pluviosité présente une grande diver­ sité , aussi bien en ce qui concerne les totaux annuels que la répartition saisonnière des pré­ cipitations.

Dans quelques régions intérieures abritées le total annuel est inférieur à 1 500 mm.

Mais partout ailleurs , les précipitations, p\us abondantes, dépassent 2 000 mm et souvent plus , dans nombre de régions : 3 740 mm à Iba sur la côte occidentale de Luçon et même 4 600 à Baguio au cœur de cette île (altitude 1 510 rn).

Dans toutes les stations, il y a de grandes dif­ férences entre le mois le plus sec et le mois le plus humide.

Dans l'ensemble, l'es bordures occidentales exposées à la mousson de Sud­ Ouest reçoivent leur maximum entre fin juin et fin septembre; ces régions, que les reliefs protègent bien de l'alizé du Nord-Est, sont sè­ ches en hiver.

Manille reçoit dans l'année 2 070 mm, mais seulement 150 pour les cinq mois de décembre à avril alors que juillet et août ont res1n-ctivement 430 et 410 mm de pluie.

La façade orientale de l'archipel con­ naît sa période la plus humide entre novembre et mars, mais il pleut toute l'année, excepté dans le Sud, où la mousson du Sud-Ouest fran­ chit quelquefois la barrière montagneuse; deve­ nue sèche, elle repousse au large les alizés.

Les typhons jouent un grand rôle dans les précipitations qui affectent la côte orientale depuis le Nord de Mindanao jusqu'aux côtes de Samar et de Luçon; ils soufflent à la fin de l'été et en automne.

Leurs dégâts catastrophi­ ques sont moins causés par les vents que par les pluies diluviennes (1168 mm en 24 heures en 1911 à Baguio) qui déclenchent des inon­ dations.

L'intérieur des îles est moins arrosé, surtout au Nord où une saison sèche apparaît au début de l'année; dans le Sud, les pluies sont plus régulières mais leur total est n·ette­ ment plus faible que sur la côte orientale.

Aussi à part quelques points bien précis, est-on obligé d'irriguer les plaines et les plateaux intérieurs pour pouvoir cultiver le riz.

Le climat des mon­ tagnes rappelle celui des plaines mais il est moins chaud et davantage pluvieux.

La végétation A cette latitude et par suite de l'insularité, la forêt serait reine sur tout l'archipel si des défrichements successifs ne l'avaient à ce point « affaiblie », en certaines régions, qu'elle présente des formes « dégénérées ».

Cependant elle couvre encore une bonne moitié de la su­ perficie des îles : beaucoup de côtes basses portent la mangrove, forêt de palétuviers dans les lagunes salées.

Les forêts de diptérocarpées occupent les trois quarts de la superficie boi­ sée.

Ces arbres magnifiques (40 à 50 rn de haut pour un tronc de 1 rn à 1,5 rn de diamètre) évi­ tent les régions à saison sèche prolongée; ils. »

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