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L'Amérique latine

Publié le 11/09/2012

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La plupart des pays d'Amérique du Sud dépendent principalement de l'agriculture et de l'activité minière. L'industrie, mis à part l'agro-alimentaire et le textile, joue un rôle beaucoup moins important dans leur économ ie. Dans la majorité des cas, le secteur industriel est surtout public. La corrupt ion y est aussi très répandue. Les entreprises industrielles sont souvent concentrées dans un petit nombre de villes importantes. Ainsi au Pérou , plus de 60 % des emplois indu striels (produits chimiques) se trou vent à Lima, la capitale, où habite environ 40 % de la population. La croissance rapide de villes immenses et polluées a créé un important écart de richesse entre une population urbaine relativement prospère et une population rurale extrêmement pauvre , qui gagne à peine de quoi subsister et vit dans des petits lotissements , dont les propriétaires sont généra lement des citadins. Mais en ville également , les con trastes sont très marqués entre les riches et les pauvres. Les ouvriers de l'industrie doivent souvent effectuer des heures supp léme ntaires pour gagner de quoi nourrir leur famille. La croissance de la population urbaine a été synonyme d'une augmentation du taux de chômage et de l'extension catastrophique de bidonvilles malsains et tentaculaires.

« 1993 , l'espérance de vie moyenne était de 70 ans cont re 62 en 1975.

Cette même année, la popula­ tion s'élevait à env iron 444 milli ons d'individus soi t 8,5 % de la population mondiale et le taux annuel moy en de croissance était de 2,1 % , ce qui est supérieur au taux mondial qui atteint lui 1,7%.

Par conséque nt, cette population est très jeune: un tiers de celle-ci a moins de quinze ans.

En dépit de son explosion démographique, l'Amériqu e latin e a fait de gra nds progrès dans les trente dernières années.

De puis 1960 , la mortalité infantile (c'est -à­ dire le nombre d'enfants décédés durant leur première année de vie) a dim i nué de moitié , passant de 152 à 72%o.

De même , l'éducation s'est sensib lement amél iorée.

Le taux d'alpha­ bétisation moyen est en effe t de 82 % , ce qui est plutôt supérieur au reste des pays en voie de développement.

Le taux d'alph abé tisat ion des femmes n'est inférieur à celui des hommes que de 5% .

En outre, on compte environ 40 scienti ­ f iques et techniciens pour 1 000 personnes , soit quatre fois plus que dans les autres pays en voie de développement.

' Sao Paulo est la plus grande ville du Brésil .

Elle compte 9 millions d'habitants et plus de 15 , si l'on y ajoute les nombreuses villes satellites de son agglomération .

& Certains pays occidentaux ont A implanté des usines en Amérique latine , car les coûts de production et les charges salariales y sont moins élevés .

La population de l'Amér ique latine est très inéga lement répartie sur les territoires.

De vas tes régions de déserts , de montagnes hostiles, de forêts tropicales humides et de prairies sèches sont vides ou peu peuplées.

Il y a cinquante ans, la popu lation éta it esse ntiellemen t rurale, ce qui n'est aujourd'hui le cas que dans quelques pays comme le Guatemala et le Salvador.

Aill eurs, la popu lation est urbanisée à 76% .

En Argentine, en Uruguay et au Venezue la, ce taux approche 90 %.

Problèmes économiques et endettement Entre 1975 et 1993, le taux annuel de croissan ce était négatif ( -0, 1 '~o), alors que celui des pays développés augmentait , bien que lentement, à un rythme de 2 ,2 % .

Les nombreux problèmes auxquels l' Amérique latine doit faire face ont une cause extérieure.

Il s'agit en particulier de la récession économique mondiale, de l'augmenta­ tion des prix de nombreuses importations et de denrées absolumen t nécessaires ainsi que, paral­ lèlement, de l a baisse des p rix et de l'apparition de barrières douanières concernant l'exportation de produits agricoles et de minéraux.

D 'autres difficultés sont communes à tous les pays en voie de développement , qui essayent de tir er plus de p rofit de leurs ressour ces naturelles.

Dans cette optique, o n doit augmenter la valeur de ces ressources en les exp lo itant ou en les transf ormant en produits commerc ialisables.

Cela nécessite des investissements pour construi­ re des usines et une amé li o r ation des infras truc ­ tures et des tran sports.

Cependant, emprunter de l'argent , le pl us souvent à des taux d'intérêt élevés , pénalise les économ ies en voie de développement.

Aujour­ d'hui la dette des pays d'Amérique latine consti ­ tue un des principaux obstacles à l'amélioration des condi ti ons de vie.

C'est ainsi que la seule dette extéri eure du Brésil s 'é l evai t en 1993 à 106 milliards de dollars.

Cette année-là, les seuls intérêts de l'emprunt (le service de la dette ), y com pris les intérêts et les remboursements, équ i­ valaient à 22% de la valeur totale des biens et des services expor tés.

En Argentine, ce chiffr e éta it enco re supér ieur et s'é leva it à 48,4 % .

L'impor ­ tance de ces dettes limite les sommes que ces pays peuvent allouer au d éveloppement de leur. »

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