L'assassinat de Kléber au Caire
Publié le 08/11/2013
Extrait du document
Kléber est également l'un des rares militaire à ap-précier le travail des savants. Grâce à lui, ceux-ci poursui¬vent leurs travaux dans de bonnes conditions, dressent les plans des villes et des monuments, établissant des ca¬talogues des plantes, des minéraux et des insectes. On mesure même la Grande Py¬ramide ! Tant et si bien que Kléber demande que tous les documents soient réunis dans « un seul et grand ou-vrage « qui deviendra la fameuse Description de l'Égypte. Cette décision fait de lui le principal instigateur de l'oeuvre. Envoyant des rapports alarmistes au Directoire, Kléber négocie âprement le départ de l'armée d'Orient. Ses efforts seront couronnés de succès en jan¬vier 1800, quand le traité d'el-Arich est signé avec le grand vizir
«
Un proconsul
populaire
H
ostile à un séjour prolon
gé de l'armée
d'Orient
en Égypte depuis la défaite
d'Aboukir, Kléber est furieux
du départ de Bonaparte, qui
l'a prévenu par une simple
missive.
Malgré
tout, le gé
néral, réputé
pour sa fidélité,
sa bravoure et son aptitude
au commandement, re
monte le moral de ses troupes
en leur promettant un rapide
retour sur le sol natal.
Parant au plus pressé, Klé
ber organise l'administra
tion de l'Égypte, prélevant
des impôts extraordinaires
pour faire face à une situa
tion financière désastreuse,
fruit de la politique conqué
rante de Bonaparte .
Il dé
coupe
le pays en huit arron
dissements et y nomme des
payeurs généraux.
Malgré sa voix puissante et
sa large carrure, qui en impo- sent,
Kléber est
également
l'un des rares militaire à ap
précier le travail des savants.
Grâce
à lui, ceux-ci poursui
vent leurs travaux dans de
bonnes conditions, dressent
les plans des villes et des mo
numents, établissant
des ca
talogues des plantes, des mi
néraux
et des insectes.
On
mesure même la Grande Py
ramide ! Tant et si bien que
Kléber demande que tous les
documents soient réunis
dans
« un seul et grand ou-
vrage
» qui deviendra la
fameuse Description de
/.'Égypte.
Cette décision
fait de lui le principal ins
tigateur de l'œuvre.
Envoyant des rapports
alarmistes au Directoire,
Kléber négocie
âprement
le départ de l'armée
d'Orient .
Ses efforts seront
couronnés de
succès en jan
vier
1800, quand le traité
d'el-Arich est signé avec le
grand vizir : l'Egypte doit
être évacuée en trois mois, la
Turquie fournira les bateaux
et garantira la sécurité des
troupes .
Mais, c'est compter
sans l'acharnement du gou
vernement anglais, qui, pres
sé par Nelson, refuse de rati
fier l'accord et exige une red
dition totale des français.
Apprenant cette nouvelle,
Kléber mugit « comme un
chameau en
furie », rapporte
le chroniqueur Nicolas Turc !
Indigné, il exhorte ses trou
pes : « Français, on ne répond
à de telles insolences que par
la victoire.
Marchons ! ».
A la tête de 13 000 hommes,
le général inflige, à Héliopo
lis, une cuisante
défaite aux
troupes turques du grand vi
zir,
allié des Britanniques, qui
en aligne près de
60 000 !
Dès le lendemain, l'insurrec
tion générale du Caire donne.
»
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