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Le Bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki était-il nécessaire?

Publié le 05/09/2012

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La réfutation occupe énormément de place dans l’œuvre de Paul Fussel. Il répliqua à Arthur T. Hadley[31], qu’il est facile de qualifier la bombe atomique d’immorale quand on ne vient pas du milieu social d’où sont recrutés les soldats.[32] Il refait référence à ces deux « cultures « différentes, celle des soldats et celle de ceux qui n’ont pas l’expérience de la guerre. Un autre exemple de réfutation est son argument face au livre de l’historien Michael Sherry[33]. Il dit que, si Sherry affirme avec autant d’aisance, que les Américains auraient pu attendre avant de bombarder le Japon, c’est en fait parce qu’il n’avait que huit mois lors du bombardement et qu’il n’a pas conscience des pertes que les Américains subissaient chaque jour.[34] Tout au long de son livre, Paul Fussel fait constamment recours à la réfutation, il vise à mettre l’emphase sur le fait que tous ceux qui se prononcent contre la bombe atomique ne connaissent pas la culture militaire. L’Histoire Culturelle L’histoire culturelle s’est progressivement imposée durant les années 80. C’est une période où le capitalisme est glorifié et où s’effondre le communisme. Cette « victoire « du capitalisme vient bousculer les sciences sociales et elle se trouve forcée de se réinventer. C’est face à cette insatisfaction en vue de l’histoire sociale qu’est apparue l’histoire culturelle. L’histoire culturelle est un champ de recherche extrêmement vaste, Pascal Ory la définit comme une : « histoire sociale des représentations. «[35] Cette définition permet l’émergence de « micro « approches tel que : la culture du politique, la culture des guerres, etc. Plusieurs concepts sont englobés dans l’histoire culturelle, les principaux sont : le pouvoir, les idéologies, les classes, la culture, l’identité culturelle, l’attitude, la race et les perceptions.[36]

« convaincre les États-Uniens qu’ils doivent complètement revoir et réviser leur système politique s’ils ne veulent pas avoir à faire face à une crise dans les prochainesannées[20].

Il est aussi fondateur du site « The Democracy Collaborative »[21], ce site organise des activités communautaires partout aux États-Unis et permet auxAméricains de s’informer sur les projets communautaires dans leur ville. On peut en conclure que Gar Alperovitz est un des nombreux historiens qui contestent l’histoire comme elle est écrite.

Je pense que l’apport des révisionnistes estextrêmement important, car, trop souvent, on modifie les événements ou les faits pour les rendre convenables et logiques.

Il faut des gens qui sont prêts à allez contrecourant pour permettre une plus grande compréhension et une historicité valable en Histoire. Position de Paul Fussel Paul Fussel est un historien culturel et littéraire américain.

Il est un fervent défenseur de l’utilisation de la bombe atomique.

Il était en mission en Alsace, lors de laDeuxième Guerre mondiale, il utilise son expérience et sa connaissance du monde militaire comme sources principales.

Son œuvre qui présente sa position sur lesujet est : Thank God for the Atom Bomb & Other Essays.

Dans ce livre il consacre un chapitre à affirmer que la décision de bombarder le Japon était nécessaire.

Ilse base sur une vision culturelle des événements, il mise sur sa connaissance des pratiques militaires pour supporter la décision du président Truman.

Il va ensuiteconstruire un portrait dramatique de l’invasion du Japon, si la bombe n’avait jamais été utilisée.

Il n’a pas peur d’attaquer directement les historiens qui sont endésaccord avec l’utilisation de la bombe, la réfutation est utilisée tout au long de son œuvre pour renforcer sa position.[22] Dès le début de son livre, Paul Fussel affirme que l’expérience sera son principal outil d’argumentation.

Selon lui l’expérience est déterminante dans la prise deposition sur le débat.[23]Voici la définition que Fussel donne à son concept d’expérience : « L’expérience dont je parle est celle d’être confronté, face à face, avec unennemi qui construit votre mort.

»[24] Il est clair que Fussel tente de convaincre qu’on ne peut pas prendre position sur le sujet sans connaître les implications sur leterrain.

Ensuite il explique que ceux qui ont « l’expérience » sont ceux qui ont combattu durant la Deuxième Guerre mondiale.[25] Voici un exemple parfaitd’argument d’histoire culturelle, Fussel désigne les combattants comme un groupe distinct de ceux qui n’ont pas combattu et que son opinion a plus d’importance quecelle des derniers.[26] L’expérience de la guerre est tellement importante pour Paul Fussel qu’il utilise presque uniquement des sources de nature militaire. Paul Fussel affirme qu’un plan d’invasion était déjà en marche et que les prévisions étaient dramatiques si la bombe n’avait jamais été utilisée.

Il se base sur un livreécrit par auteur américain James Jones[27], et sur le fait que dès le mois de novembre des troupes devaient commencer à envahir le Japon.

Fussel dit que lesAméricains planifiaient avoir un million de victimes.[28] Il est évident pour Faussel les Japonais n’avaient pas l’intention d’abandonner, il cite l’auteur EugeneSledge, qui était soldat de première classe au Japon lors de la Deuxieme Guerre Mondiale : « L’expérience que nous avons eue en combattant les Japonais a Peleliu etOkinawa nous force à arriver à la conclusion que l’envahissement serait un bain de sang.

Les soldats, les civiles, les femmes et les enfants vont combattre jusqu'à lamort, peu importe leurs armes.

»[29] Paul Fussel utilise l’argument que le bombardement à sauver des vies, un envahissement aurait coûté la vie à des milliers desoldats américains et anglais, mais les Japonais auraient perdu des millions de civiles.[30] La réfutation occupe énormément de place dans l’œuvre de Paul Fussel.

Il répliqua à Arthur T.

Hadley[31], qu’il est facile de qualifier la bombe atomiqued’immorale quand on ne vient pas du milieu social d’où sont recrutés les soldats.[32] Il refait référence à ces deux « cultures » différentes, celle des soldats et celle deceux qui n’ont pas l’expérience de la guerre.

Un autre exemple de réfutation est son argument face au livre de l’historien Michael Sherry[33].

Il dit que, si Sherryaffirme avec autant d’aisance, que les Américains auraient pu attendre avant de bombarder le Japon, c’est en fait parce qu’il n’avait que huit mois lors dubombardement et qu’il n’a pas conscience des pertes que les Américains subissaient chaque jour.[34] Tout au long de son livre, Paul Fussel fait constamment recoursà la réfutation, il vise à mettre l’emphase sur le fait que tous ceux qui se prononcent contre la bombe atomique ne connaissent pas la culture militaire. L’Histoire Culturelle L’histoire culturelle s’est progressivement imposée durant les années 80.

C’est une période où le capitalisme est glorifié et où s’effondre le communisme.

Cette« victoire » du capitalisme vient bousculer les sciences sociales et elle se trouve forcée de se réinventer.

C’est face à cette insatisfaction en vue de l’histoire socialequ’est apparue l’histoire culturelle.

L’histoire culturelle est un champ de recherche extrêmement vaste, Pascal Ory la définit comme une : « histoire sociale desreprésentations.

»[35] Cette définition permet l’émergence de « micro » approches tel que : la culture du politique, la culture des guerres, etc.

Plusieurs concepts sontenglobés dans l’histoire culturelle, les principaux sont : le pouvoir, les idéologies, les classes, la culture, l’identité culturelle, l’attitude, la race et les perceptions.[36] Toutefois, plusieurs reproches sont faits à ce champ historique en pleine éclosion.

Roger Chartier, historien français, affirme que l’histoire culturelle apporte son lotde dangers.

Elle abandonne l’importance de la question sociale.

Le ton utilisé est souvent hyper ironique : le réel devient sa représentation sans l’historicité pourl’appuyer[37] J’ai eu la chance d’avoir accès à une source d’histoire culturelle japonaise sur le débat, le film : Japan’s Longest Day.[38] Ce film se base sur une histoire d’OyaSoichi[39] qui reconstruit, en s’appuyant sur son immense collection d’archives,[40] la capitulation japonaise.

On y voit clairement des éléments culturels importantsaux yeux des Japonais, mais qui passent inaperçus dans les sources occidentales.[41] Aspect Biographique de Paul Fussel Paul Fussel est né le 22 mars 1924 en Californie.

L’événement qui affecta le plus ces écrits et sa façon de penser fut son enroulement dans l’armée en 1943.

Ildébarqua en France en 1944, il avait 20 ans et était second lieutenant de la 103e division.

Il fut blessé lors d’une bataille en Alsace et s’est fait remettre l’étoile debronze et le cœur pourpre[42].Il fut libéré de ses fonctions en 1946 et put terminer sa maîtrise et son doctorat à Harvard. La guerre affecta grandement les écrits de Fussel.

Dans ses mémoires, Doing Battle, il expliqua de quelle manière la guerre bascula l’orientation de sa vie.

Il décrivitque lorsqu’il perdu son sergent au combat à ses côtés, sa vision et ses ambitions furent changées.

Il enseigna la littérature anglaise une grande partie de sa vie, sapassion pour les poètes du 18e l’a emmené à s’intéresser à l’histoire sociale et culturelle.[43] La publication, qui rendu Paul Fussel connu du grand public, fut TheGreat War and Modern Memory en 1975.

Ce fut le premier d’un grand nombre de publications sur la guerre et sur la culture du 20e siècle et elle reçut les prixsuivants : Le National Book Award for Arts and Letters, le National Book Critics Circle Award for Criticism et le Ralph Waldo Emerson Award de Phi Beta Kappa.En 1983 et 1984, Paul Fussel publia deux œuvres ou il sépare les Américains en classes sociales[44] ce qui renforça son apparence à l’histoire culturelle. Conclusion À la suite de ce travail, il me semble clair que le débat va perdurer.

Les arguments emmenés par les deux partis sont, à mes yeux, tout aussi valables.

D'une part, il y ades historiens révisionnistes qui affirment que l’utilisation de la bombe nucléaire n’a pas été légitimée.

Ils se basent en partie sur une nouvelle interprétation dessources et sur le fait qu’il y aurait eu plusieurs autres alternatives pour finir la guerre.

En contrepartie, certains historiens culturels pensent que l’utilisation de labombe était nécessaire.

Il se base sur le fait qu’en temps de guerre la fin justifie les moyens.

Est-ce qu’une des positions vaut mieux que l’autre? Je pense qu’il estimpossible de l’affirmer.

Le débat sur le bombardement est un débat émotif, il est difficile de rester neutre face à un événement aussi lourd de conséquences. Je pense que nous pouvons nous réjouir que le Japon ait su s’en remettre de façon aussi déterminante.

Suite à la destruction de presque toutes les villes du pays, elles’est hissée comme chef économique mondial en un temps record.

La bombe atomique va complètement influencer les stratégies de guerre suite à son utilisation.Durant la guerre froide, aucune des grandes puissances ne voulait voir les affrontements sur son territoire, par peur de cette destruction massive.

Il est dur de croirequ’au lieu d’arrêter de produire ses engins de destructions massives nous avons continué à pleine capacité.

Aujourd’hui plus d’une dizaine de pays affirment avoiraccès à cette bombe, nous ne pouvons qu’espérer ne jamais revoir son utilisation.. »

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