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Le Brésil est-il une puissance du Sud ?

Publié le 17/08/2012

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1/ Le “mal développement” (données).    Le taux de mortalité infantile est supérieur à 60 pour mille  20 % de la population est analphabète  2/3 des Brésiliens sont pauvres  7 à 9 millions d’enfants abandonnés vivent dans les rues  Le revenu moyen des 10% les plus riches est de 50 fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres  30 à 40 millions de Brésiliens ont profité de la croissance.  A la ville, comme à la campagne, la main d’œuvre abondante est sous payée, le pouvoir d’achat est très faible et ne permet pas toujours d’accéder à la nourriture essentielle: plus de 30 millions sont victimes de malnutrition.  L’explosion sociale est menaçante, elle revêt parfois l’aspect d’émeutes de la faim, voire de guérilla urbaine.    2/ La ville, les inégalités.  Les ¾ de la population vivent en ville, pour la moitié dans de très grandes agglomérations, telles celles de Sao Paulo, 15 millions d’habitants, ou Roi de Janeiro (10 millions)

« d'hydrocarbures est croissante.Le Brésil est le pays des grands chantiers (Barrages..), des fronts pionniers géants et des immenses espaces vides. 2/ Le 5° pays du monde pour sa population. Avec 185 millions d'habitants, la densité est faible (18 hab.

/ Km²).La croissance démographique reste encore plus forte (1.6 % / an) malgré la baisse de la natalité (23 pour mille). La population est jeune, la moitié a moins de 20 ans.Par ailleurs, le taux de mortalité est très bas (7 pour mille).Cette population est mobile et conserve l'esprit pionnier.

Le creuset brésilien est réel (à l'exception des Indiens); il est fondé sur une langue et sur une culturecommune ainsi que sur un fort sentiment national.B/ DE MULTIPLES HANDICAPS 1/ Une forte dépendance économique.A l'égard des pays riches: Etats Unis, Union Européenne, Japon… Ceux-ci lui ont fourni les capitaux nécessaires à son développement et sont ses principaux clients.Le Brésil est le pays le plus endetté du monde.

Sa dette extérieure correspond au 1/3 de son PIB.Les excédents importants du commerce extérieur servent à payer les intérêts.L'inflation est énorme: elle a battu les records en 1993 où elle a été d'environ 2500 %.Une politique monétaire très rigoureuse a un coût social élevé.Cette dépendance constitue un handicap important à la réussite de la politique économique brésilienne. 2/ La politique extravertie. Elle a encouragé les cultures commerciales au détriment des cultures vivrières dans un pays où le problème de la terre reste aigu et se traduit par des conflits agrairesviolents.Beaucoup de paysans sont sans terre ou dans une situation précaire (les CABOCLOS) alors que les vastes étendues ne sont pas mises en cultures.La forte opposition entre les “Latifundios” (Fazendas) et les minifundios caractérisent les structures foncières du Brésil.Les exploitations de plus de 1000 Ha représentent 1 % des exploitations et couvrent plus de 40 % de la SAU.Toutes les tentatives de réformes agraires ont échoué; les conséquences sociales sont l'exode massif vers les villes, l'occupation de la terre sans titre de propriété, sansoublier les fortes menaces qui pèsent sur la vie des Indiens d'Amazonie.Tout cela engendre violences et contestations. III/ DES DESEQUILIBRES SOCIAUX ET SPATIAUX MAJEURSA/ DE GRANDES INEGALITES SOCIALESLa forte pression démographique accentue les inégalités sociales: 1/ Le “mal développement” (données). Le taux de mortalité infantile est supérieur à 60 pour mille20 % de la population est analphabète2/3 des Brésiliens sont pauvres7 à 9 millions d'enfants abandonnés vivent dans les ruesLe revenu moyen des 10% les plus riches est de 50 fois plus élevé que celui des 10 % les plus pauvres30 à 40 millions de Brésiliens ont profité de la croissance.A la ville, comme à la campagne, la main d'œuvre abondante est sous payée, le pouvoir d'achat est très faible et ne permet pas toujours d'accéder à la nourritureessentielle: plus de 30 millions sont victimes de malnutrition.L'explosion sociale est menaçante, elle revêt parfois l'aspect d'émeutes de la faim, voire de guérilla urbaine. 2/ La ville, les inégalités.Les ¾ de la population vivent en ville, pour la moitié dans de très grandes agglomérations, telles celles de Sao Paulo, 15 millions d'habitants, ou Roi de Janeiro (10millions) Ces cités géantes montrent un grand contraste entre un centre urbain riche avec des gratte-ciel, des quartiers résidentiels luxueux et d'immenses bidonvilles (Favelas).L'économie souterraine a une place importante, elle permet de subsister.

Mais la violence et la pauvreté urbaine augmentent; les enfants en sont les premièresvictimes: enfants au travail ou enfants abandonnés, et parfois assassinés. 3/ Le métissage dans la société. La société Brésilienne est caractérisée par un métissage culturel et historique.Les blancs ont un niveau de vie supérieur aux métis et surtout aux noirs, en bas de la pyramide sociale.Actuellement, les inégalités sociales sont de plus en plus des inégalités d'origine raciale. B/ DES FORTS DESEQUILIBRES REGIONAUX.S'opposent historiquement à l'intérieur vide, “le sertao”, les régions côtières peuplées.Aujourd'hui, s'ajoute un foret opposition entre un centre et des périphéries. Il est constitué par le Sud-est,” cœur vital” ou “triangle de base” du Brésil.Ce sont les trois états de Sao Paulo, de Rio de Janeiro et de Minas Gérais avec la ville deBelo Horizonte.Ils forment le centre économique et financier du pays.Avec plus de 40 % de la population, ils concentrent 80 % de la production et possèdent laplupart des sièges sociaux des grandes entreprises.Les autres régions sont dépendantes de ce centre de décisions.

| 1/ Le Centre 2/ Les Périphéries.. »

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