Le Caire sous la dynastie fatimide

« trait seulement un monastè­ re copte baptisé « couvent des ossements », car il abri ­ tait les reliques de certains disciples du Christ .

C'est sur son emplacement que sera élevée la mosquée el -Aqmar.

Entre Fustat et le site de la ville nouvelle campent les troupes de Jawhar.

Celui-ci a pris soin d'établir une certai­ ne distance entre les deux ci­ tés afin que le calife soit à l'écart de la population ur­ baine.

En fait, el-Qahira est destinée à être une résidence royale et une place forte pour abriter la cour et l'ar­ mée.

Elle est la première ville musulmane d'Égypte à être ceinte de remparts.

Sous les Fatimides, la métropole res­ tera Fustat ; ses habitants ne pourront pénétrer dans la forteresse cairote qu'avec un permis.

Il faut attendre Sala ­ din et la construction de la ci­ tadelle comme résidence de l'État ayyoubide pour que Le Caire devienne une vraie vil­ le, où le commerce va se dé­ velopper.

Les murailles en ter ­ re crue s'élèvent rapidement, en même temps que le palais, qui définit le centre de la cité.

A cette première enceinte succéderont sous le calife al­ Gamal des murs en brique, qui seront refaits en pierre sous le règne de Saladin.

Le palais au coeur de la ville C ontrairement à l'usage musulman le plus cou­ rant, la ville ne se déploie pas autour de la mosquée mais du grand palais comme à Bagdad, siège du califat ab­ basside, que al-Mu'izz veut supplanter.

La construction de la grande mosquée al-Az­ har ne sera entreprise qu'un an après la fondation de la ville.

Al-Mu'izz y fait venir les cercueils des trois premiers souverains fatimides, qui. »