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LE CANADA DE 1944 A 1978 (histoire)

Publié le 14/11/2011

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Le 7 février 1968, la conférence provincialefédérale d'Ottawa décida d'instaurer l'égalité linguistique de fait. Et, en juillet 1969, le gouvernement d'Ottawa fait du bilinguisme une obligation pour tous les textes officiels qui devront être rédigés et publiés en français et en anglais, mais les provinces de l'Ouest s'opposent au bilinguisme. Nouveau degré en octobre 1970, Ottawa décrète le français langue officielle à tous les niveaux de l'administration et, dans tous les organismes fédéraux, des efforts sont faits pour enseigner le français.

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« surtaxe sur les importations en provenance du Canada, ce qui a considérablement augmenté le chômage.

C'est pourquoi ce pays souhaite diversifier ses échanges, se tourner vers l'Eu­ rope et établir des liens contractuels avec la C.E .E .; vis-à-vis de l'O.T.A.N.

le Canada prend également ses distances et entend réduire graduellement ses effectifs en Europe, opéra­ tion terminée en 1972 .

La visite de M.

Trudeau à Washington, en 1971, et celle de M.

Nixon à Ottawa, en 1972, ont été le signe d'une détente , cependant que le Premier ministre essaie de plus en plus de soustraire son économie et sa politique étran­ gère à l'influence exclusive des Américains : > a-t-il déclaré, et en 1976, il effectue un périple au Mexique, à Cuba et au Venezuela, qui sera suivi d'échanges commerciaux et cul­ turels .

En mars 1971, le gouvernement d'Ottawa établit des relations diplomatiques avec Pékin, rompant avec Formose, et la Chine est un des premiers acheteurs de blé canadien.

En octo­ bre, le Canada accueille M.

Kossyguine, et peu après le maréchal Tito.

M.

Trudeau se rend l'année suivante en U.R.S.S.

et des consulta­ tions régulières s'instaurent entre les deux pays.

En dépit de ta résistance des protestants, des relations diplomatiques sont établies avec le Vatican (octobre 1969) .

Le Tiers-Monde béné­ ficie de l'aide canadienne, notamment l'Afri­ que, avec un programme de coopération impor­ tant sous forme de dons, d'envoi d'enseignants, de fondations d'universités, concentrées sur les pays francophones d'Afrique.

Les rapports avec la France, tendus après l'intervention du général de Gaulle au Québec (V.

infra), sont redevenus normaux avec la visite de M.

Maurice Schumann en 1971, et celle de M.

Trudeau à Paris en octobre 1974.

Cette politique de rapprochement aboutit à une relan­ ce de la coopération franco-canadienne : échanges commerciaux et techniques diversifiés, groupes mixtes de travail dans le domaine de l'énergie, etc.

Au printemps 1975, le Premier ministre en­ treprend une tournée des capitales européen­ nes, La Haye, Bonn, Rome, Londres et Dublin qui s'engagent à soutenir le Canada en faveur des relations avec la C.E .E.

La question du Québec Des menaces pèsent sur l'unité canadienne : tendance à la dispersion entre pouvoir fédéral et pouvoirs provinciaux, attraction des Etats-Unis pour certaines provinces, enfin séparatisme québécois.

Les Premiers ministres des dix provinces canadiennes et M.

Trudeau , Premier ministre de l' Etat fédéral.

J.-P.

Laffont/Sygma. »

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