Devoir de Philosophie

Le canal de Panama

Publié le 08/04/2019

Extrait du document

panama

1903

 

Accord avec les États-Unis

 

Sur intervention des États-Unis, le Panama obtient son indépendance, sous la tutelle américaine. Le traité Bunau-Varilla-Hay offre aux États-Unis, contre un versement de dix millions de dollars et au bout de neuf ans une rente annuelle de 250000 dollars, la jouissance d'une bande de terrain de 16 km de large au milieu d'un territoire prétendument indépendant.

 

1912

 

Avantages pour les navires américains

 

Le président américain W. Taft signe à Washington une loi qui exonère de taxe les navires américains empruntant le canal. Cela donne lieu à de violentes altercations avec les autres pays. Le gouvernement de Londres considère ce règlement comme un manquement au traité Hay-Pauncefote (18 novembre 1901), qui garantit la neutralité de la zone du canal et la libre circulation de tous les navires.

 

1936

 

Traité États-Unis-Panama

 

En 1936, les États-Unis et le Panama concluent un accord. Le gouvernement américain s'engage à augmenter chaque année la somme locative et à renoncer à s'ingérer dans les affaires du Panama. Les États-Unis garantissent l'inviolabilité des frontières panaméennes, mais se réservent le droit d'établir des bases dans la zone du canal en cas de guerre.

 

1977

 

Traité de restitution

 

Après des années d'âpres négociations sur l'avenir du canal, Panama gagne en 1977: les États-Unis s'engagent dans un nouveau traité - signé entre le général Torrijos et le président Carter - à restituer le canal en l'an 2000 au Panama. D'ici-là, les 10 000 soldats américains en faction pour la protection du canal doivent se retirer. Le canal est administré par une commission mixte américano-panaméenne. Un amendement donne aux États-Unis le droit d'intervenir militairement pour protéger le canal.

panama

« Les Canaux de Pana mâ et de Suez Ouverts au trafic maritime respectivement en 1869 et en 1914, les canaux de Suez et de Panama relient, d'une part, la Méditerranée à la mer Rouge et, d'autre part, l'océan Atlantique à l'océan Pacifique.

Leur construction, qui connut bien des revers, fit appel à d'ingénieux systèmes de terrassement et d'écluses.

I l existe deux grands types de canaux.

Les pre­ miers sont des voies navigables artificielles, soit fluviales, soit maritimes , tandis que les seconds sont des tranchées creusées pour per­ mettre la circulation des eaux afin d'irriguer les cultures agricoles ou de fournir de l'eau potable à la population.

C'est notamment le cas des pre­ mie~s canaux creusés au Moyen-Orient.

A partir du XVIII '' siècle et avec le développe­ ment du commerce, le rôle des canaux se diversi­ fia.

Supplantant le transport par voie de terre , les réseaux de voies navigables virent le jour, reliant notamment les principaux fleuves entre e ux.

L:es­ sor des canaux s'intensifia avec la révo lution industrielle, qui nécessitait le transport du ctJar­ bon des lieux de production vers les usines.

A la même époque , toutefois, l'apparition du chemin de fer vint concurrencer le transport fluvial.

L es canaux, qui visaient à réduire le temps de traj et, n'en devinrent que plus importants.

Or, les canaux ne serva ient pas uniquement à raccorder des fleuves entr e eux: leur trac é judi­ cieux pouvait éga lemen t relier des bras de m er et faciliter la navigation maritime.

C'est dans cette optique qu'au milieu du XIX' siècle des ingénieurs s'attaquèrent à d'ambitieux projets visant à rac­ corder des mers et des océans.

Un rêve d'ingénieur Le percement de deux canaux s'imposait en effet , afin de réduire sens ibleme nt la durée des trajets maritimes.

Le premier visa it à raccorder l'océan Atlantique à l 'océa n Pacifique au niveau de l'Am ériqu e centra l e, là où le continent se réduit à un isthme très étro it.

Ce raccourci pe r­ mettait en effet d'éviter un long cheminement autour de l'Amérique du Sud- itin é rair e d'autant plus redouté qu'il passait par le cap Horn, situé à ! Le canal de Suez en Égypte fut l 'une des a plus grandes réalisations du XIX ' siècle: long de 168 km , il relie la Méditerranée à la mer Rouge , facilitant ainsi grandement le trafic maritime entre l'Europe et l'Orient.

l'extrémité australe du continent, dans des eaux glacées et régulièrement en proie à des tempêtes extrêmement violentes.

Le second de ces projets envisageait le perce­ ment d'un canal entre la Méditerranée et la mer Rouge , à la haut eur de l'Égypt e.

Pendant des siècles, la fameuse route des épices- par laquelle les marchandises transitaient alor s entre l'Europe et l'Extrême-Orient- obligeait les commerçants à contourner l'Afrique, par le cap de Bonne-Espé­ rance , à l'extrémité australe du continent.

Mais bien avant ces voyages datant de la périod e des grandes découvertes (xlv'·-xv' siècle ), l es anciens Egyptiens avaient percé des canaux d'irrigation entre la Méditerranée et la mer Rouge (dès 1850 av.

J.-C.).

Ces chant iers furent repris et modernisés par les Romains au début de notre ère.

Mais au début du Moyen Âge, vers le VIII' ' siècle ap.

J.-C. , ces canaux furent comb l és et abandonnés par les Arabes , car ils craignaient de les voir empruntés par quelque armée venue les attaquer.

'"' ~ .0 ::J c: 0 "' E B ::> I. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles