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Le colossal travail, de Maspero en Egypte

Publié le 30/11/2014

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Le musée de Boulaq, fief in-contesté de la présence fran-çaise en Égypte, vit et fonc-tionne tant bien que mal. Mais les efforts de Mariette en matière législative n'ont guère abouti ou ne sont pas respectés. Pour éviter le pire, ce dernier a favorisé des fouilles expéditives des prin-cipaux sites, utilisant des mil-liers d'hommes, mais avec trop de précipitation et en délaissant les sites mineurs. Autre faille : Mariette dispo¬se d'un trop petit nombre de policiers pour surveiller le va-et-vient des fellahs travail-lant sur les chantiers et les touristes peu scrupuleux qui 

 

n'hésitent pas à dérober telle ou telle pièce.

Dès qu'il entre en fonctions, Maspero obtient une vingtai-ne de policiers supplémen-taires et des inspecteurs char¬gés de quadriller la vallée du Nil. Une autre de ses préoc¬cupations premières est la dégradation de certains sites fouillés à la hâte par ses pré¬décesseurs. 

Nommé directeur du Ser¬vice de conservation des Antiquités égyptiennes, Gaston Maspero en mo¬difie l'organisation pour en faire le fer de lance de la recherche et le garant de la sauvegarde du pa¬trimoine culturel égyp¬tien. Un travail difficile, harassant, dont il s'ac¬quitte avec une détermi-nation intransigeante, fou amoureux qu'il est de la terre des pharaons.

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« désensablement Sphinx -que cette quarelle de 1887 tre en grande partie agé -fut une des âches colossales quelles s'attaqua Maspero.

mécènes privés pour subven­ tionner les travaux.

C'est ain­ si que, grâce à une collabora­ tion entre les Français et les Anglais, naît l'Egypt Explora­ tion Fund, qui existe encore aujourd'hui sous l'appella­ tion d'Egypt Exploration Society.

Autre coup de génie de l'en­ thousiaste savant : appren­ dre à tirer des revenus du tourisme naissant qui draine le beau monde venu d'Euro­ pe.

Pour Maspero, l'idée de base est déjà de mettre en place un tourisme canalisé, organisé.

C'est ainsi qu'il prend contact avec l'agence Cook & Cie, qui a la mainmi­ se sur les séjours en Égypte.

Il convainc ses dirigeants de faire de Cook un agent de liaison privilégié du Service des Antiquités afin de signa­ ler toute dégradation des sites.

Enfin, une taxe est im­ posée pour visiter les princi­ paux sites du pays et admirer les œuvres conservées au mu­ sée de Boulaq.

Les fouilles M aintenant que les subsi­ des sont disponibles, Maspero peut s'attaquer aux sites proprement dits.

D'abord le dégagement du temple de Louxor qui demande, outre une difficile politique d'ex- propriations, des efforts de déblaiement considérables.

Ce projet prendra encore de longues années.

Le désensa- blement du Sphinx de Gizeh est une autre tâche d'enver­ gure.

Pour déblayer les énor­ mes quantités de sable et les transporter le plus loin pos­ sible, l'égyptologue fait venir d'Europe rails et wagonnets.

En 1886, Emil Brugsch, colla­ borateur de Maspero, est le premier à contempler la fa­ meuse stèle du songe de. »

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