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LE CONGRÈS DE VIENNE

Publié le 03/02/2019

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Le congrès de Vienne donna lieu dans la presse de l’époque à de nombreuses caricatures. Celle-ci, publiée en France, fait écho à la formule du prince de Ligne : «Le congrès ne marche pas, mais il danse».

Par rapport aux mouvements des années 1820, on peut véritablement parler de révolutions pour ceux des années 1830-1832, car les forces populaires entrent en jeu. Outre leur caractère strictement politique, les révolutions libérales de 1830 furent souvent doublées de revendications nationales et d’une volonté d’indépendance. Le destin de ces mouvements est très différent selon les régions. À l’ouest de l’Europe, les révolutions triomphent. En France, la Révolution de Juillet renverse Charles X et une monarchie constitutionnelle, avec Louis-Philippe, succède à la Res-tauration. La Belgique gagne son indépendance en 1831. À l’est, en revanche, la Pologne annexée par la Russie, échoue dans sa tentative d’indépendance, et l’Allemagne dans sa tentative d’unification. Hormis la France, l’Angleterre, l’Espagne et le Portugal, les révolutions échouent presque partout ; sans doute sont-elles prématurées.

 

Il fallut attendre 1848 pour qu’une troisième vague de révolutions, cette fois-ci proprement démocratiques, se déclenche. Celles-ci furent, autant en France qu’en Allemagne ou en Italie, bien plus radicales. Elles exigeaient la démocratie, le suffrage universel et le gouvernement du peuple, alors que le libéralisme des années 1830 demeure l’apanage d’une élite.

 

Le ministre des Affaires étrangères autrichien, Metternich-Winneburg, a joué un rôle ambigu: se méfiant des ambitions du tsar, il avait cherché à obtenir de Napoléon, en 1813, qu’il se contente de donner à son empire des frontières naturelles.

 

▼ Convoqué pour réaliser en Europe

 

un système d’équilibre réel et durable, le congrès de Vienne fut plutôt, selon les mots de Gentz, le porte-parole de Metternich, «le partage entre les vainqueurs des dépouilles enlevées aux vaincus ».

« Confucius et le confucianisme veut connaître les hommes doit d'abord connaître le Ciel.

Le gouvernement a sa racine au Ciel et le sage qui l'exerce fait avec le Ciel et la Terre le troisième terme.>> Ces citations montrent que la morale confu­ céenne dérive d'un ordre supérieur (ordre trans­ cendantal).

Le Maître a toujours évité de répondre à des questions sur les fins dernières de l'homme et son salut éternel; son attitude s'ac­ corde avec un enseignement à l'usage de ceux qui font «leur ciel sur la terre».

La voie de Confu­ cius engage le candidat à s'intégrer à la société de son époque; il y trouvera les seuls moyens à sa portée pour acquérir et pratiquer la vertu, obte­ nant ainsi le bonheur au cours de son passage sur la Terre.

C'est sans doute pour cette idée de bon­ heur terrestre, que la doctrine du" Vénéré Maître» est demeurée pendant plus de deux millénaires le phare de la civilisation chinoise.

La vertu d'humanité La notion de l'interdépendance de tout ce qui existe, la conviction qu'êtres et choses sont étroi­ tement solidaires donnent leur véritable dimen­ sion aux vertus commandées par la sagesse, selon Confucius.

Cette conviction, quasi innée dans l'âme chinoise, lui fait voir comme allant de soi la vertu d'humanité (ren).

Il faut toujours se conformer à cette vertu, "même au milieu des affaires les plus pressantes, même au milieu des plus grands troubles».

La pratique de cette vertu va de pair avec celle de la «justice» ou «équité» (yt), le devoir de se comporter correctement avec chacun selon son rang: père affectueux, fils soumis, épouse obéis­ sante, prince bienveillant, sujet loyal.

La manifes­ tation des sentiments passe par des "rites» (Il), qui mettent les contacts humains à l'abri de la confusion et assurent la stabilité du corps social.

Les rites partagent leur rôle régulateur avec la musique:. »

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