LE DIRECTOIRE (26 octobre 1795-4 septembre 1797) - HISTOIRE
Publié le 28/09/2012
                            
                        
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Ces mesures inquiètent d'autant plus l'opinion que la chouannerie se réveille et que les chauffeurs terrorisent les paysans. Une fois de plus, un coup de balai s'impose, mais le Directoire, mené par Sieyès, veut s'appuyer sur la force armée. Joubert, sur lequel il compte, est tué à Novi. Les victoires de Masséna à Zurich et de Brune en Hollande vont heureusement changer la situation. Sur ces entrefaites, Bonaparte arrive d 'Egypte : le sabre recherché par Sieyès est enfin trouvé et le coup d'Etat de Brumaire met fin au Directoire (9 novembre 1799).
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                                                                                                                            LE DIRECTOIRE 	(2) 	
(4 	septembre  1797-9 novembre  1799) 	
Par le coup 	d'Etat 	de  Fructidor 	(4 septembre 	1797), 	le Directoire  s'était 
débarrassé  des opposants  de droite  : les  Assemblées  sont épuisées,  les 
directeurs  Barthélemy  et Carnot,jugés  réactionnaires,  remplacés par deux 
hommes  plus sûrs : François  de Neufchâteau  et Merlin  de Douai.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Une 	nouvelle  Terreur commence  : le  gouvernement  fait fusiller  les émigrés 
rentrés  et expédie  les prêtres 	à la Guyane.
                                                            
                                                                                
                                                                     Pour résoudre  les problèmes 
financiers  toujours brûlants,  le ministre  Rame! fait admettre  la banqueroute 
des  deux  tiers 	
(30 	septembre 	1797), 	fort 	mal 	vue des rentiers.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le Directoire 
retrouve  pourtant  un peu  de popularité  lorsque le traité  de Campoformio, 
signé  par Bonaparte,  donne 	
à la France  la rive  gauche  du Rhin.
                                                            
                                                                                
                                                                     A son  retour 	à Paris,  le vainqueur  des Autrichiens  est acclamé,  mais ce héros  un peu 
encombrant  est envoyé  conquérir  l'Egypte.
                                                            
                                                                                
                                                                    
En  ce printemps  de 1798, 	
un 	grand  nombre  de jacobins  sont élus aux 
Conseils.
                                                            
                                                                                
                                                                     Du coup,  les directeurs  s'inquiètent 	et annulent tout simplement 
les  élections  qui leur  déplaisent  (loi du 	22 	floréal  an 	VI, 	11 	mai 	1798).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un 	an 
de  répit  est donné  au gouvernement.
                                                            
                                                                                
                                                                     François de Neufchâteau,  directeur 
sortant,  est remplacé  par Treilhard.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais de nouvelles  difficultés  surgis
sent.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les annexions  du Directoire,  la fondation  des républiques  sœurs 
amènent  la formation 	
d'une 	coalition  contre la France  (Russie,  Angleterre, 
Autriche,  etc.).
                                                            
                                                                        
                                                                    Malgré  la loi  sur  la conscription 	(5 	septembre  1798), la 
guerre  commence  mal.
                                                            
                                                                                
                                                                    Jourdan  se fait  battre 	à Stockach  et Championnet, 
après  avoir pris Naples,  subit des défaites  en Italie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
A  l'intérieur,  la politique  de bascule  continue.
                                                            
                                                                                
                                                                     En mai  1799,  Rewbell  est 
remplacé  par Sieyès,  mais la gauche,  qui ne cesse  de vilipender  les 	
, 	va mener  l'attaque.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les Conseils  éliminent  du Directoire  Trei
lhard,  puis Merlin  et 	La 	Révellière  (remplacés 	par 	Gohier, Roger Ducos 	et 	
le général  Moulin)  : cette  fois, 	c'est 	une victoire  des parlementaires  sur 
l'exécutif.
                                                            
                                                                                
                                                                     L'ancienne  Montagne resurgit de ses  cendres,  les jacobins 
reconstituent  leur club,  des lois 
 	(emprunt  forcé, loi des 
otages)  sont votées.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ces mesures  inquiètent 	d'autant 	plus l'opinion  que la 
chouannerie  se réveille  et que  les 	«chauffeurs>> 	terrorisent  les paysans.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	fois  de plus,  un coup  de 	balais' 	impose,  mais le Directoire,  mené 	par 	Sieyès, 
veut  s'appuyer  sur la force  armée.
                                                            
                                                                                
                                                                     Joubert, 	sur 	lequel 	il compte,  est tué  à 
Novi.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les victoires  de Masséna 	à Zurich  et de  Brune  en Hollande  vont 
heureusement  changer la situation.
                                                            
                                                                                
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d  'Egypte  : 	
le sabre recherché 	par 	Sieyès  est enfin  trouvé  et le coup 	d'Etat 	
de  Brumaire  met 	fin 	au Directoire 	(9 	novembre 	1799)..
                                                                                                                    »
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