Le discours d'abdication de Charles Quint, Bruxelles, 25 septembre 1555. Commentaire.
Publié le 09/11/2012
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montré fort, il insiste aussi sur le fait qu’il sent la mort proche « s’éteindra bientôt «, cela suscite l’émotion
et effectivement le chroniqueur dans son introduction écrit qu’il est touché par ce discours (l, 2728). Il
montre que c’est avec grand peine qu’il le fait et qu’il a voulut pousser jusqu'au bout sa mission, mais qu’il
a le sentiment de n’avoir pas finit : « j’espérais quelque répit en tout, pour qu’il y est la paix que je vous
souhaitais « (104). Effectivement ce ne sera qu’en 1557 qu’il quittera le pouvoir pour laisser l’empire à
son frère Ferdinand en 1558. Et de plus la guerre n’est pas finit elle va continuer sous Henri II et Philippe
II, ou ils ne signeront la paix qu’en 1559, celle du Cateau-cambraisis qui marquera la fin des hostilités en
Europe. Donc sa mission n’est pas tout à fait finit, ce qu’il dit dans ce discours est presque trop anticipé.
Il se retire de la politique avec une certaine amertume et un sentiment d’inaboutissement pour investir son
frère et son fils, effectivement comme il l’explique au début il lègue a son fils Philippe : Milan, Naples, la
toison d’or (qui est un ordre de chevalerie visant à préserver la foi chrétienne), les pays bas, la castille, la
Navarre, les indes
«
n’y était pour rien dans le fait d’avoir récupéré l’héritage qui revenait a sa mère.
Ensuite il part en
Espagne, puis devient empereur a la mort de son grand père Maximilien, il hérite donc des possessions
des Habsbourg en Allemagne du sud.
Par ces explications, il précise avec modestie qu’il n’avait pas la
prétention de gouverner autant de royaume et insiste sur son jeune âge.
Il voudrait montrer qu’il a
presque hérité malgré lui, que ce n’était pas son intention de départ, comme si il avait besoin de légitimer
son héritage étant donné l’ampleur de celui-ci.
Et c’est par ailleurs qu’il
expose ses objectifs de gouvernement plutôt louables.
Il entend « se charger du bien et du salut de
l’Allemagne […] et ses autres royaumes » ceux de « Flandre » et pour la « paix et la concorde de la
chrétienté » et « l’expansion de la religion chrétienne contre le turc », effectivement l’idée de Charles était
un empire chrétien, et il voulait imposer cette religion sur ses terres, c’est pourquoi il va multiplier les
voyages et pour ce faire il due s’opposer a d’autres idéologie et confessions montante.
De plus a cette
époque il a les moyens d’étendre et d’imposer la chrétienté, étend donné l’entendue de son empire il peu
rivaliser avec la puissance hégémonique de la France, et pèse le poids désormais dans les rapports de
force avec celui-ci.
Il veut aussi s’opposer au « turc » qui sont en fait alliés aux français, il y a une
l’alliance franco ottomane en 1536, ils mettent le siège a Nice en 1543.
Après avoir justifié cette légitimité d’être empereur et expliqué d’où il tient sa puissance : de lui même,
par l’émancipation, des héritage et donc de la grandeur de son territoire, et enfin quel est son objectif
pour régner (défendre la chrétienté), ce qu’il compte faire des nombreux atouts qu’il a sa portés, c'est-à-
dire
un empire a la puissance montante, il expose les difficultés qu’il a rencontré durant son règne, et qui l’on
poussé a faire la guerre.
En deuxième lieu Charles Quint expose les moyens mis en œuvre pour gouverner l’empire, pour étendre
la chrétienté et conserver ses terres.
Charles compte parmi ses opposant, Martin Luther ce moine saxon qui propose un débat public en 95
thèses, cette reforme va devenir officielle et peu à peu des princes en Allemagne vont y adhérer, c’est
une reforme religieuse mais certains y voit une reforme politique et une forme de revendication du
nationalisme.
Mais il y a aussi des « autre innovateur hérétiques allemands » on peut penser a
Melanchthon.
Ceux-ci vont lui mettre des bâtons dans les roue, Charles va être obligé d’intervenir, mais
les luthérien vont résister, dotés d’une armée, la confession se propage, et se solidifie dans une coalition
gotha -Torgau avec landgrave de Hesse et l’électeur de saxe.
Puis la ligue de Smalkalde en 1531 pour
limiter le pouvoir de l’empereur (dont le roi de France s’alliera en 1532).
Malgré l’édit de Worms, qui
stipule l’excommunication de Luther celui il ne sera pas respecté.
Charles explique qu’il est donc contraint
de s’engager dans des
guerres (expédition navale en 1535 Charles récupère Tunis occupé par Barberousse) puis nouvelle
attaque en 1543 pour récupérer le Venlo contre duc de Clèves, puis en 41 avec Alger… entrecoupés de
traités (de crepy en 1544) et de contre coalitions (union de Ratisbonne avec la Habsbourg et maison
Bavière).
Cela oblige Charles à entreprendre de nombreuses expéditions dans son vaste empire, afin par sa
présence de faire respecter son autorité et sachant que sa volonté n’était pas respecté par exemple en
Allemagne ou il avait investit son frère Ferdinand qui était incompétent et ne faisait pas respecter les édits
(worms).
Il s’appuie aussi en Flandre sur la régence de sa sœur Marie.
Ici Charles insiste sur la caractère héroïque « toujours sorti vainqueur » (l 56) « « battu dans de grandes
et dangereuses guerres » (74) mais il insiste qu’il a été « forcé »(75) contre sa volonté et qu’il ne les as
en aucun cas cherché ou provoquer, il faut quand même précisé que Charles a mené des expéditions
offensive et qu’il aurait pue très bien laisser les protestants pratiquer leur religion ou ne pas faire.
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