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Le fordisme aux États-Unis

Publié le 02/09/2012

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L’intervention de l’État dans le secteur de l’économie en tant que stabilisateur est nécessaire au déploiement du Fordisme. En effet, l’État est responsable d’instaurer des politiques monétaires pour atténuer les fortes fluctuations du marché. Dans le cas où le taux de chômage augmente, il doit injecter de l’argent dans le secteur de l’économie et du social pour stimuler le cycle économique. De cette manière, on réussit à écouler les biens de production de masse par une consommation de masse. De plus, l’État doit créer de la monnaie-crédit pour amorcer le cycle économique. Un endettement doit être endossé afin de générer le salaire subséquent à la production de masse, car celle-ci n’a pas déjà obtenu ses gains. En d’autres termes, l’entreprise doit emprunter pour payer les salariés afin qu’ils puissent acheter les biens qu’ils ont produits. Dans une économie où les débouchés doivent être garantis, il se doit d’assurer la demande. La mission de l’État dans un régime fordiste est d’atteindre le plein emploi. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les États unis connaissance une montée de puissance, notamment ils détiennent un poids important concernant les relations diplomatiques et le pouvoir militaire. Par leur puissance économique et leurs avancés technologiques, ceux-ci peuvent rependre leur idéologie, c’est-à-dire un système démocratique où la modernisation rime avec le progrès de société. Cependant, à ce moment, les États-Unis n’exercent pas un pouvoir hégémonique international. La tournure des événements qu’a prise la Seconde Guerre mondiale a permis aux États-Unis de se démarquer sur le plan international. Ceux-ci ont contribué à l’effort de guerre militairement et en fournissant du matériel, mais leurs territoires n’ont pas été touchés. De ce fait, leur économie est en pleine expansion. La demande est très forte tant lors de la guerre que pendant la reconstruction de l’Europe. Ainsi, les États-Unis obtiennent un pouvoir prépondérant relativement aux autres puissances de l’Europe. L’hégémonie de l’économie américaine règne, en d’autres termes c’est la pax americana.[13] Les États-Unis font partie des acteurs principaux responsables de la formation d’un nouvel ordre mondial.[14] Ainsi, pour la reconstruction de l’Europe, il propose l’application des manières fordistes pour redémarrer l’économie européenne. Le nouvel ordre mondial veut éviter la possibilité d’une crise économique semblable à celle de 1929. Par la coopération entre l’État, les entreprises et les regroupements de travailleurs, la planification de l’économie est possible.

« d’atteindre le plein emploi. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les États unis connaissance une montée de puissance, notamment ils détiennent un poids important concernant lesrelations diplomatiques et le pouvoir militaire.

Par leur puissance économique et leurs avancés technologiques, ceux-ci peuvent rependre leur idéologie, c’est-à-direun système démocratique où la modernisation rime avec le progrès de société.

Cependant, à ce moment, les États-Unis n’exercent pas un pouvoir hégémoniqueinternational.

La tournure des événements qu’a prise la Seconde Guerre mondiale a permis aux États-Unis de se démarquer sur le plan international.

Ceux-ci ontcontribué à l’effort de guerre militairement et en fournissant du matériel, mais leurs territoires n’ont pas été touchés.

De ce fait, leur économie est en pleineexpansion.

La demande est très forte tant lors de la guerre que pendant la reconstruction de l’Europe.

Ainsi, les États-Unis obtiennent un pouvoir prépondérantrelativement aux autres puissances de l’Europe.

L’hégémonie de l’économie américaine règne, en d’autres termes c’est la pax americana.[13] Les États-Unis fontpartie des acteurs principaux responsables de la formation d’un nouvel ordre mondial.[14] Ainsi, pour la reconstruction de l’Europe, il propose l’application desmanières fordistes pour redémarrer l’économie européenne.

Le nouvel ordre mondial veut éviter la possibilité d’une crise économique semblable à celle de 1929.

Parla coopération entre l’État, les entreprises et les regroupements de travailleurs, la planification de l’économie est possible. La collaboration des réseaux de travailleurs est indispensable à la mise en œuvre du mode de régulation fordiste.

Les trois acteurs du régime tripartiste doivent fairedes compromis pour conjurer la tension entre le capital et le travail.

Les luttes syndicales ont permis de meilleures conditions salariales.

Malgré que le travail manueldes ouvriers demeure peu émancipatoire et aliénant, la récompense salariale semble suffisante pour satisfaire les travailleurs.

En effet, les individus voient leur niveaude vie augmenter depuis la situation sociale succédant la crise de 1929.

Ceux-ci ont la capacité de consommer de nouveaux biens.

Ainsi, les salaires sont réinjectésdans l’économie comme investissement pour la création d’une nouvelle offre. Il faut comprendre que le Fordisme est un mode de régulation rigide.

Les trois pôles c’est-à-dire l’industrie, l’État et les associations syndicales forgent de nouvellesréalités qui permettent de contrer les contradictions internes du capitalisme[15].

En effet, la crise économique de 1929 est un cul-de-sac à la première ère de libreconcurrence dans l’économie.

À ce moment, la crise de surproduction est générale.

L’offre ne réussit pas à trouver la demande nécessaire.

La loi de l’offre et lademande est parvenue à son essoufflement.

Le Fordisme est conçu dans l’optique d’entrevoir des débouchés assurés à la production.

Afin d’avoir une économieplanifiée, il est nécessaire que les résultats de la production soient liés avec le pouvoir d’achat des consommateurs.

En ce sens, les politiques monétaires de l’État sontdes outils intéressants pour réguler l’offre et la demande. L’organisation scientifique amène une hausse considérable de la productivité cependant, celle-ci doit être en mesure de générer une demande.

Il ne faut pas seulementinterpréter l’augmentation de salaire comme une action généreuse des dirigeants succombant aux désirs des ouvriers d’obtenir un revenu assuré.

En réalité, cettesurproduction doit s’écouler, alors les individus doivent posséder un pouvoir d’achat considérable afin de consommer.

Par ces luttes ouvrières, on institutionnaliseleur statut d’ouvrier.

Donc, leur niveau de vie n’oscille plus selon les lois de l’offre et la demande.

On voit une volonté du tripartisme de diviser les gains de laproduction.

Cette coopération est nécessaire, car la consommation doit aussi être arrimée avec les produits conçus. La consommation de masse est caractérisée par l’achat insouciant.

De ce fait, on produit et vend les biens de consommation que l’industrie permet de produire et onachète ce que l’industrie a à offrir.

Ce type de consommation est très différent que celle qui est présente dans la société contemporaine.

Selon Veblen, cetteconsommation ostentatoire va provoquer la création d’une classe parasitaire dans la société.

En effet, cette sous-classe riche et oisive n’est honorable que par lesbiens qu’elle peut de se procurer[16].

Cette nouvelle classe est caractéristique de ce capitalisme avancé. Bref, selon cette analyse, l’appréhension du Fordisme en tant que mode de régulation sociale est possible.

Celui-ci est un modèle rigide par lequel, l’économie peutêtre planifiée.

Cependant, la coopération entre différents acteurs sociaux est nécessaire.

Dans cette analyse, le tripartisme entre l’État, les entreprises et les unionssyndicales sera en mesure de former de manière cohérente l’architecture de ce mode de régulation.

Cette forme de capitalisme avancé parvint à s’insérer dans lessphères politiques et culturelles de la société.

En ouverture, il serait intéressant de se pencher sur les limites de ce régime rigide.

Pourquoi l’économie est parvenu àune stagflation dans les années 1970? Quelles sont les mesures entreprises pour permettre une meilleure flexibilité de l’économie? Outils bibliographiques :BENETT, Andrew, « Good for business : the rise of the conscious corporation », New York, Pargrave Macmillan, 2009, 239 p.BOYER, Robert, « Les institutions dans la théorie de la régulation » [http://www.cepremap.ens.fr/boyer/], no.2003 – 08, p.6BRUNELLE, Dorval, « La dérive globale », Boréal , 2003, p.148CANDAU, Pierre et GUIR, Roger, « Théorie de la séparation de la propriété et du contrôle ethnicité », Revue d’économie industrielle, no.10, 4e trimestre, 1979,p.54CORIAT, Benjamin, « L’atelier et le chronomètre : essai sur le taylorisme, le fordisme et la production de masse », Paris, C.

Bourgois, 1994, 298p.CÔTÉ, Jean-François, tiré du cours Sociétés américaines, SOC 2325, lors de la séance du 17 novembre 2010.DURKHEIM, Émile, « De la division du travail social », Paris, Presses universitaires de France, 1986, 416p.VEBLEN, Thorstein, « La consommation ostentatoire », Théorie de la classe de loisir, Paris, Gallimard, 1978, pp.

47-67VINET, Jean-François, « Les mutations du capitalisme et l’activité bancaire », Mémoire de maîtrise en sociologie, Uqam, Octobre 2007, p.27VOISENET, Jacques, « De la république impériale à l’Amérique-monde –L’hyperpuissance américaine », Paris, Presses universitaires de France, 2006, pp.

213-239WIRTH, Louis, « Le phénomène urbain comme mode de vie », dans Grafmeyerm Yves, Joseph, Isaac.

1994, L’école de Chicago, naissance de l’écologie urbaine,Paris Aubier, 1994, pp.

255-281-----------------------[1] BRUNELLE, Dorval, « La dérive globale », Boréal , 2003, 224 p.[2] BENETT, Andrew, « Good for business : the rise of the conscious corporation », New York, Pargrave Macmillan, 2009, 239 p.[3] CANDAU, Pierre et GUIR, Roger, « Théorie de la séparation de la propriété et du contrôle ethnicité », Revue d’économie industrielle, no.10, 4e trimestre, 1979,p.54[4] VINET, Jean-François, « Les mutations du capitalisme et l’activité bancaire », Mémoire de maîtrise en sociologie, Uqam, Octobre 2007, p.27[5] VEBLEN, Thorstein, « La consommation ostentatoire », Théorie de la classe de loisir, Paris, Gallimard, 1978, pp.47-67.[6] CORIAT, Benjamin, « L’atelier et le chronomètre : essai sur le taylorisme, le fordisme et la production de masse », Paris, C.

Bourgois, 1994, 298p.[7] CÔTÉ, Jean-François, tiré du cours Sociétés américaines, SOC 2325, lors de la séance du 17 novembre 2010.[8] BOYER, Robert, « Les institutions dans la théorie de la régulation » [http://www.cepremap.ens.fr/boyer/], no.2003 – 08, p.6[9] VEBLEN, Thorstein, « La consommation ostentatoire », Théorie de la classe de loisir, Paris, Gallimard, 1978, p.50[10] Ibid p.59[11] DURKHEIM, Émile, « De la division du travail social », Paris, Presses universitaires de France, 1986, 416p.[12] WIRTH, Louis, « Le phénomène urbain comme mode de vie », dans Grafmeyerm Yves, Joseph, Isaac.

1994, L’école de Chicago, naissance de l’écologieurbaine, Paris Aubier, 1994, p.

267[13] VOISENET, Jacques, « De la république impériale à l’Amérique-monde –L’hyperpuissance américaine », Paris, Presses universitaires de France, 2006, p.

216.[14] BRUNELLE, Dorval, « La dérive globale », Boréal , 2003, p.148[15] CORIAT, Benjamin, « L’atelier et le chronomètre : essai sur le taylorisme, le fordisme et la production de masse », Paris, C.

Bourgois, 1994, 298p.[16] VEBLEN, Thorstein, « La consommation ostentatoire », Théorie de la classe de loisir, Paris, Gallimard, 1978, p.52. »

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