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Le Grand Tour

Publié le 09/01/2015

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ÉMILE PRISSE D'AVENNES, « L'ÉGYPTIEN » Achille Constant Théodore Émile Prisse d'Avennes naît en 1807 à Avesnes-sur Helpe. Son diplôme d'ingénieur en poche, il se consacre au voyage dès 1826. Ses destinations de prédilection sont la Grèce, la Palestine et l'Égypte. Dans ce dernier pays, il est employé aux travaux d'irrigation entrepris par Méhémet Ali. Fasciné par la terre des pharaons, il s'intalle à Louxor, s'habille à l'orientale, prend le nom d'Edriss Effendi et se consacre à sa passion, l'archéologie. Mais Prisse d'Avennes est aussi aquarelliste. Pendant vingt ans, il silionne l'Égypte, croquant les scènes de la vie quotidienne, les paysages et les monuments. Son coup de crayon est un peu naïf, mais ses dons d'observation reflètent à merveille les couleurs et les habitudes d'un pays qu'il connaît bien : fellahs, chameaux, femmes voilées se mêlent à ses représentations du Sphinx, encore dans les sables. Avant que la photogra¬phie ne fixe les presti¬gieux monuments de l'Égypte antique, les peintres ramènent de leur périple les premiè¬res représentations des vestiges de cette civili¬sation trois fois millé¬naire. Leurs oeuvres sont d'autant plus exci¬tantes que, bien sou¬vent, les trésors archi¬tecturaux qu'elles re¬présentent ont aujour¬d'hui disparu ou ont été profondément abîmés par le nouveau siècle de pillage qui s'ouvre à l'époque.

« sentatifs et des plus proli­ fiques de son temps.

Ce dé­ corateur de théâtre qui ex­ celle dans la peinture histo­ rique débarque en Égypte en 1838 dans le but de prendre des croquis à partir desquels il peindra par la suite dans son atelier des toiles répon ­ dant au goût du public.

Dé­ barquant à Alexandrie, il tombe amoureux du pays et s'habille à l'orientale pour mieux s'intégrer et voyager jusqu'à Philae.

Il séjournera plus de trois ans en Égypte, avant de rentrer à Londres et de mettre à profit sa verve créatrice : plus de deux cent soixante - dix œuvres qui fe­ ront sa gloire, reflet d'une technique incomparable ex­ primant à merveille la magie des sites qu'il visite.

Qui mieux que lui a su rendre le grand portique de Philae, les colosses de Memnon, les ciels limpides, la terre jaune d'or et les couchers de soleil sur le Nil? Il faut également s'impré­ gner des aquarelles lumineu­ ses d'Hector Horeau, des gouaches translucides de Charles Vacher, des huiles pleines de vie de Narcisse Berchère ou encore des clairs-obscurs impressionnis ­ tes de Robert Talbot-Kelly pour se rendre compte à quel point la terre des pharaons à su capter toutes les énergies créatrices de ces artistes.

Leurs talents d'observateur donnent aujourd'hui encore un aperçu romantique de ce que fut une Égypte à peine fouillée, sortant de sa longue léthargie historique.. »

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