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Le Grand Tour le temps des rêveurs

Publié le 19/09/2018

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AMELIA EDWARDS. UNE FEMME DANS LE VENT ÉGYPTIEN

 

Née en 1831, Amelia Edwards est une de ces femmes du XIXe siècle qui ont bravé le puritanisme victorien pour assouvir leur soif d’aventure. Journaliste renommée, elle se prend de passion pour l'Egypte après avoir lu Manners and Customs of Ancient Egypt, de John Wilkinson. En 1873, elle fait le voyage de sa vie, qu'elle relate dans Mille Miles sur le Nil. Amelia Edwards s'insurge contre toute forme de pillage et participe en 1882 à la fondation de l’Egypt Exploration Society. Elle donne des conférences dans le monde entier et devient titulaire de la première chaire d'égyptologie en Angleterre. Pour elle, Karnak, l'un de ses sites de prédilection, est « un lieu qui vous réduit au silence ; qui vous vide, en fait, non seulement de vos mots mais de vos idées. »

d'âne, marches forcées dans le désert, insécurité, discussions et plaisirs sont le lot quotidien de ces aventuriers lettrés. Pour Flaubert, l'envie de s'amuser est telle qu'il finit par contracter une maladie vénérienne avec une danseuse, Kuchuk Hanem, cette « impériale bougresse, téton-neuse, viandée, avec des narines fendues, des yeux démesurés, des genoux magnifiques et qui avait en dansant de crânes plis de chair sur son ventre. » Le style alerte et désabusé de Flaubert donne à ses écrits une teinte savoureuse, comme en témoigne sa description du Sphinx : « Il a le nez mangé comme par un chancre, les oreilles écartées de la tête comme un nègre ; on lui voit encore les yeux très

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« d'âne, marches forcées dans le désert, insécurité, discus­ sions et plaisirs sont le lot quotidien de ces aventuriers lett rés .

Pour Flaubert, l'envie de s'amuser est telle qu' il finit par contracter une maladie vénérienne avec une dan­ seuse, Kuchuk Hanem, cette« impériale bougresse, téton­ neuse , viandée, avec des na­ r i nes fendues, des yeux déme­ surés, des genoux magni­ fiques et qui avait en dansant de crânes pl is de chair sur son ventre.

» Le style alerte et désabusé de Flaubert donne à ses écrits une teinte savoureu­ se, comme en témo igne sa description du Sphinx: « Il a le nez mangé comme par un chancre, les oreilles écartées de la tête comme un nègre ; on l u i voit encore les yeux très expressifs et terrif iants ( ...

).

C'est là devant que nous avons arrêté nos chevaux, qui soufflaient bruyamment pen­ dant que nous regardions d'un regard idiot.

» Les premiers touristes arrivent P endant que Mariette et Maspéro inventent sur place l'égyptologie organi­ sée, d 'au tres écrivains arpen­ tent les rives du Nil.

Théophi­ le Gautier, comme Chateau-. »

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