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Le mariage à l'époque mamelouke

Publié le 30/11/2014

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mariage

permettait d'entrer faci­lement dans les maisons, mais aussi des voisines, des rela­tions de famille, etc. Les ba­vardages au hammam four­nissaient également l'occa­sion de parler des garçons et des filles à marier.

Si une union semblait possi­ble, la marieuse se rendait chez les parents de la jeune fille à qui elle faisait l'éloge du garçon, le parant de tou­tes les qualités. Le père de la demoiselle faisait alors son enquête et, si le mariage paraissait souhaitable, il le pro­posait à sa fille, qui avait le choix d'accep­ter ou de refuser.

Les mariages forcés étaient somme toute plus rares qu'on ne l'a prétendu. Les pa­rents pouvaient seule­ment conseiller à leur fille d'accepter l'époux

qu'on leur proposait.

Si l'affaire se présentait bien, on célébrait les fiançailles et, pendant le temps qui s'écou­lait avant le mariage, on dis­cutait du douaire {matir) que le futur mari verserait à sa femme.

mariage

« était souvent longue et âpre.

La somme, qui dépendait du niveau social des conjoints, var i ait de quelques centaines de dirhems dans des familles populaires au million de di­ nars que versa le sultan Djak ­ mak à Nafisa, la fille de Nasir ad-din Dulghadir .

Le plus sou­ vent, le douaire était versé en partie au moment du maria­ ge, le reste par fractions an­ nuelles ou en totalité en cas de divorce .

Les noce s L e mariage décidé et l'ac­ te signé, la famille de la fiancée préparait son trous­ seau, qui différait suivant la condit ion sociale.

Il compor ­ tait aussi bien des vêtements que des objets de parure, de la vaisselle, des meubles, des coussins , tout ce qui est né­ cessaire à la vie de cou ­ ple.

Le faste de la cé­ rémonie variait se­ Ion les moyens fi- -...,- ••c nanc iers des famil­ les .

Les émirs et les riches marchands donnaient des fêtes qui duraient plusieurs jours, avec des banquets aux mets raffinés, des soirées avec des mus iciens et des chanteu­ ses , les invités revêtus de cos ­ tumes ou de robes d'étoffe précieuse.

La plus belle était la mariée, « qui avait une robe toute brodée d'or, et sur l' étoffe étaient dessinées des figures de bêtes ou d'oiseaux.

Mais ce n'était là que la robe exté­ rieure, car, concernant les ro-. »

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