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Le costume à l'époque mamelouke

Publié le 26/09/2018

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La tenue des émirs Les Mamelouks portent une tunique (kubad) en soie blanche l'été, en laine l'hiver, doublée de petit-gris ou de zibeline, d'hermine, de castor. Ces fourrures permettent d'identifier le rang de l'émir, tout comme la ceinture, en or ou en argent suivant le grade et ornée de pierres précieuses. Quand un fonctionnaire est nommé à un emploi, il reçoit une robe d'investiture (khila), un ensemble plus ou moins conséquent d'armes, un cheval et son harnachement, dont le luxe et l'ornementation varient avec la fonction et le grade. Certains grands émirs se voient offrir un sabre d'or. Leur tunique, doublée de satin rouge, est ornée de tiraz, tissu brodé du nom d'un prince, et fourrée de petit-gris avec le revers en castor. Sur la tête, ils arborent une calotte à glands d'or et un voile auquel s'ajoutent deux morceaux de soie blanche portant les noms du sultan. Leur ceinture est en or, avec plusieurs plaques en ri-

Le costume joue un rôle de premier plan dans la société très hiérarchisée qu'est l'Égypte mamelouke. Il permet de reconnaître le rang social de celui qui le porte et le récompense des services rendus. Chaque catégorie a un costume distinctif : les cadis, les fonctionnaires, les chrétiens et les juifs, sans parler des émirs, pour qui il correspond à un uniforme. 

« chies de rubis, d'émeraudes et de perles, tandis que celle d'un grand émir de rang infé­ rieur n'a qu'une seule plaque.

Quand il s'agit d'une fonction très élevée, le sultan ajoute un sabre orné d'or, un cheval sellé et bridé avec une housse bro- dée.

Les petits émirs portent une tunique formée de ban­ des portant les unes les noms du su ltan régnant, d'autres des dessins figurant des bêtes sauvages et des oiseaux, le tout gansé de tiraz avec appli­ cations de fourrure.

Pour les Mamelouks de rang encore in­ férieur, la ceinture n'a pas bandes vertes ou jaunes .

Au­ dessous encore, pas de ceintu­ re, et ainsi de suite : les vête­ ments sont de moins en moins ornés, l'or disparaît, la calotte et les glands aussi.

Les « ranks » L e sultan distribue aussi à ses hauts dignitaires des ranks, sortes d'emblèmes dans lesquels on a pu voir l'origine des armoiries occidentales.

Ces ranks sont des marques distinctives symbolisant la po- sition à la cour et la fonc- de plaque, le voile _,_ __ pas de bordure à tiraz mais des tion de chacun .

Monochromes ou polychromes, ils compor­ tent de un à trois champs, ren­ fermant chacun un ou plu­ sieurs signes qui peuvent être des animaux, tels les lions af­ frontés du sultan Baybars, symboles de puissance et de courage (en turc kiptchak, bay bars signifie« chef panthère »).. »

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