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Le mariage égyptien

Publié le 27/09/2018

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mariage
Le mariage égyptien ressemble au concubinage légal d’aujourd’hui. Dans le cadre de cette "union libre", la femme dispose de droits, mais son rôle reste extrêmement conventionnel. Exotique par bien des us et coutumes, la société égyptienne fait preuve de conformisme dans sa conception du mariage et de la place que tient la femme au sein du foyer. En remontant les siècles jusqu'à l'Égypte antique, force est de constater que l'Égyptien moyen ne manifeste guère d'originalité dans les idéaux qui le portent. Posséder une maison, prendre une épouse, avoir de nombreux enfants, assurer le bien-être et la prospérité du foyer sont les aspirations les plus répandues dans la société. La rencontre C’est généralement au sein de la même communauté que se rencontrent les futurs époux.
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« glyphique pour désigner le mariage, les Égyptiens lui sub­ stituant l'expression "fonder un foyer".

En l'absence de tout témoignage direct de cérémonie, il paraît vraisem­ blable que les époux se pro ­ mettaient simplement fidéli ­ té et officialisaient l'union par une simple formule, "je te prends pour époux", devant quelques membres de l a famille réunis pour la circonstance.

Dans l'Égypte ancienne, le mariage est un acte dénué de tout cadre ju­ ridique.

Une sorte d'union libre, de concubinage entéri­ né par l'installation des jeunes mariés dans la maison que, le plus fréquemment, l'homme a apportée en dot .

C'est en fonction des biens matérie ls d'un jeune homme qu'un père acceptera ou non de donner sa fille en maria ­ ge .

Pourtant, bien que l'union de deux jeunes gens repose en partie sur l'intérêt économique, une grande place est laissée aux senti­ ment s.

La poésie égyptienne montre combien le senti­ ment amoureux est profond, et les jeunes gens jouissent d'une relative liberté pour s'unir.

Ce qu'ils font généra ­ lement dans la plus grande discrétion .

.ne femme • i es 1eune, -la de ce hommes'' La famille L a grande affaire du ma­ riage est d'avo ir des en­ fants.

Car il n'y a pas de re­ connaissance sociale sans descendance, et l e bonheur et la prospérité d'une famil­ le se comptent souvent en terme de famille nombreu­ se .

Il n'est pas rare de ren­ contrer des familles de quin­ ze enfants.

Ce qui ne re pré­ sente rien en comparaison de certains pharaons, qui entretenaient concubines et harem.

N'accorde-t-on pas à Ramsès Il plus de cent en- fants, dont cinquante­ deux fils, nés de ses huit femmes et de ses nom­ breuses concubines ! Avoir des enfants est tellement impo rtant qu'en cas de stérilité l'adoption est un recours classique.

Si les Égyptiens exaltent volon­ tiers les vertus fé­ minines, la quali- té première de la femme est de savoir gérer son foyer .

Toutes les femmes mariées ne font-elles pas pré­ céder leur nom de l 'ex­ press i on "la maîtresse de maison" .

Le divorc e 'Je te chasse", dit le mari.

Pas plus que 1 mariage, le divorc e n'est formalisé par un acte juridique.

Les mo ­ tifs de séparation les p lus courants sont l'adultère et la stérili­ té.

La répudiation peut aussi inte rvenir quand l'époux expri­ me l e souhait de se re­ marier, la polygamie restant très exception ­ nelle.

Mais, dans le cas. »

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