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Le milieu équatorial : DOMAINE DES PLUIES ET DE LA JUNGLE

Publié le 16/08/2013

Extrait du document

Le milieu équatorial est le domaine de la pluie. La forte chaleur, quand elle entre en contact avec le sol, s'évapore et donne naissance à des nuages qui se forment au-dessus des océans. Ces nuages sont renvoyés vers les continents par les alizés.

Par ailleurs, l'équateur est le lieu de rencontre des flux tropicaux des hémisphères Nord et Sud : la pression au sol s'abaisse, la pluie tombe. Cet écosystème reçoit de 2000 à 4000 mm de précipitations annuelles (selon les régions), avec des maxima de plus de 10000mm.

II pleut à peu près tous les jours, puisque même la saison dite «sèche«, qui n'excède pas quatre mois, est entrecoupée d'épisodes pluvieux sous la forme de grosses averses soudaines.

Les pluies les plus abondantes sévissent entre la fin du mois d'août et le début du mois de novembre.

« • le paresseux est un mammifère arboricole aux mouvements très lents qui vit aussi dans la canopée : c'est pour lui un refuge sOr, bien trop haut pour que le jaguar puisse l'attraper.

• AIH!essous, à l'étage inlemlédiaire, la faune s'enrichit du chimpanzé, du gibbon, du léopard et de l'ocelot (un grand mamm~ère carnivore à la silhouette de chat sauvage).

Au llMAll DU SOI.

• Enfin, jusqu'à 5 m du sol, la forêt appartient à l'agouti (un petit rongeur d'Amérique du Sud de la taille d'un lièvre), au céphalophe (petite antilope aussi connue sous les noms de •duiker• ou •biche-cochon»), au coq bankiva (des forêts d'Asie), au jaguar sud­ américain, au mandril~ au tatou et au tigre .

Sans oublier l'anaconda.

l'unique prédateur du jaguar.

• On notera en revanche l'absence, dans cette forêt pluviale, de grands herbivores.

• la majorité des représentants de la faune équatoriale ne s'aventure pas dans la forêt.

préférant résider en lisière de la sylve.

C'est le cas des lémuriens, de nombreux marsupiaux, du toucan argentin et des perroquets, de l'okapi congolais, des tapirs terrestres (certains atteignent 300 kg), des~ (ou cabiais, les plus gros rongeurs du monde) et des pécaris (sorte de sangliers sauvages), et enfin de l'hippopotame.

• les mammifères de la savane africaine sont représentés quant à eux par le babouin, l'éléphant d'Afrique, la girafe, le gnou, le dik-dik (anblope africaine de très petite taille), le guérénouk (ou •antilope-girafe>.

de taille moyenne), la hyène tachetée, ,._,.,.(proche de la gazelle et de l'antilope, il ne boit pas, se contentant de l'eau contenue dans l'herbe), le léopard, le lion, les rhinocéros blancs et les noirs, le zèbre ...

ifüHMVIJllll l'écosystème intertropical abrite des cours d'eau dont le débit est énorme, LES PRINCIPAUX BASSINS HYDROGRAPHIQUES Alaérhtae d• Sud Amazone, Essequibo (Guyana), Maroni (Suriname).

Afrique Congo, Niger, Sanaga (Cameroun), Kasai (République démocratique du Congo), Zambèze (Mozambique) .

Asie du S•d-Est s-lllr (Malaisie), Musi Ondonésie), Cagayan (Philippines).

Océuie Ay River (Papouasie-Nouvelle-Guinée) .

LES POPULATIONS ET LES RISQUES SANITAIRES la très faible amplitude diurne et les chaleurs nocturnes étouffantes rendent très éprouvante la vie sous ces latitudes.

le dimat de la forêt tropicale dense et humide est notablement insalubre.

UllE DUIOGIAPlllE ClAllSEMtE • le bassin hydrographique de l'Amazone abrite l'une des plus faibles densités de population de la planète .

les quelques tribus indiennes qui peuplent encore les profondeurs de la forêt sont soumises au risque d'être délogées par l'arrivée des bulldozers chargés du déboisement pour le percements des routes trans­ amazoniennes : au problème écologique se superpose alors un ~-- ----------1 problème humain et social .

quelle que soit la période de l'année.

leurs crues sont toujours bénéfiques puisque à chaque débordement l'eau dépose des alluvions fertiles sur les terres avoisinantes.

les bassins amazonien et congolais sont les deux principaux réseaux hydrographiques du milieu équatorial .

LE IASSlll DE L' AllAIOllE • Avec un bassin hydrographique co1Mant 6950000 km' (40% de la superficie totale de l'Amérique du Sud), l'Al!HzOR constitue le plus grand réservoir d'eau du globe .

• Ce fleuve du nord de l'Amérique du Sud prend sa source dans les Andes et se jette dans l'océan Atlantique au terme d'un périple de 7 000 km.

Son débit varie de 35000 à 120000 IW/s (à lui seul, l'Amazone contribue à déverser dans les océans un cinquième de leur wlume total d'eau douce), ce qui lui vaut le titre de premier fleuve du monde.

Il charrie en moyenne 3 millions de tonnes de sédiments par jour.

• Quelque 3 000 espèces de poissons y sont répertoriées, du piranha au pirarucu Oe plus grand poisson d'eau douce du monde, pouvant atteindre 2 m de long), jusqu'au tambaqui à la machoire féroce.

LE IASSlll DU ÙlllGO • En République démocratique du Congo , le milieu équatorial concerne aussi une région très faiblement peuplée.

• En Afrique centrale subsistent des tribus,,,,,,,_ et pygmées, qui vivent de la cueillette, de la chasse et de la pêche.

Elles sont établies en majorité dans la savane, là où la survie est moins difficile.

1--------------l •Deuxième fleuve du continent africain UNE FAUNE SPklFIQUE AmérNIH Celltrale, Canibes et Amrlque du 5ud Afrique Singes-araignées, cochons d1nde, colibris, fourmiliers, nandous (proches de l'autruche), paresseux, pythons royaux, singes hurleurs, tqks , toucans.

Hippopotame pygmée, pythons royaux.

Asie • 51111- Est ~léphants d'Asie, gibbons, léopards, musaraignes arboricoles, orangs­ outans, paons, pythons réticulés, serpents de boue, tigres.

-derrière le Nil -par sa longueur (4373 km), le COllfO , né de la confluence de la lualaba et de la luvua, traverse l'Afrique centrale et se jette dans l'océan Atlantique .

Son cours, très agité, rencontre en chemin plus de 4000 nes.

• En hautes eaux, le débit du fleuve peut atteindre 34 000 IW/s, avec des pointes à 75 ooo IW/s.

• le bassin hydrographique du Congo couvre 3,8 millions de km'.

•Entre 1896 et 1906, une épidémie très sévère de THA a ravagé le bassin du Congo.

Sur le continent africain, quelque 60 millions de personnes sont potentiellement menacées par la maladie du sommeil.

• Une autre forme de cette maladie sévit en région amazonienne, sous le nom de •maladie de Chagas •.

• Toutes ces pathologies engendrent un fort taux de mortalité .

•UMM.':111 LE FIOllT PIONNIEI D'AllAJONIE • le milieu amazonien est gravement menacé par la déforestation, qui a connu un pic en 1995 avec 20 000 km' de forêt détruits cette année-là.

Entre 2003 et 2004, ce furent encore 26 000 km' qui disparurent -quelque 300 millions d'arbres -, soit 6% de plus que l'année précédente, contre 12 000 •seulement• de front pionnier -ensemble de terres récemment déboisées -en l'an 2000.

• Au total, 650 000 km' de forêt amazonienne ont été annihilés au cours des trente dernières années .

LA MENACE DE DDOHSTATIOll les causes de la défrll'est.tloll sont multiples : exploitation du bois, extension des surfaces agricoles, exploitation minière, percement de routes, incendies.

• les ONG et le gouvernement brésilien travaillent ensemble pour tenter d'enrayer en Amazonie ce processus qui pourrait à terme, priver la planète de son principal poumon, un •organe• qui, pour certains, est essentiel à la survie de la planète , car il absorbe le gaz carbonique produit en excès par les pays industrialisés.

• l'Afrique centrale pour sa part enregistre une production annuelle de bois d'environ 12 millions de m'.

Si le défrichement peut-être considéré comme un facteur de progrès économique -il crée d'importantes surfaces de terres arables -, alors la jungle africaine constitue aujourd'hui la plus importante réserve de terres fertiles de l'ensemble du continent • Par ailleurs, la persistance de la culture sur brûlis continue de poser problème au milieu équatorial.

Cette technique est pratiquée notamment en Asie du Sud-Est : des groupes de paysans coupent de façon anarchique le cowert végétal et le braient pour ensuite utiliser le sol ainsi fertilisé à des fins agricoles.

La méthode est source d'une sérieuse pollution et d'une inquiétante perturbation bioclimatique, les particules contenues dans la fumée provoquant une raréfaction des nuages et donc des pluies.

l:AGllCUIJUIE • De nos jours, dans le milieu rural autochtone de l'écosystème équatorial, on trouve, enclavées, d'immenses surfaces appartenant à de grandes sociétés internationales, lesquelles organisent leurs productions de façon la plus rentable possible .

• Malheureusement.

_..

___ _ cette pratique -généralement dévolue à la culture des fruits exotiques : banones , ananas, dattes, baies, kiwis ...

- épuise rapidement des sols qui étaient très fertiles à l'origine.

• la culture de l'hévéa qui produit le latex nécessaire à la fabrication du caoutchouc continue d'être prédominante, tandis que les troncs de certains arbres (acajou et ébénier en particulier) sont sacrifiés, car leur bois est très recherché.

• Dans le bassin de lAmazone, le tourisme et l'industrie connaissent un essor très timide, au contraire de l'extraction minière, de l'exploitation du bois et de l'élevage qui, eux, se développent rapidement non sans susciter de nombreuses polémiques.

• l'élevage bovin en Guyane française par exemple, est une activité qui fut développée à partir du milieu des années 1970, à la fois pour répondre à une nouvelle demande de la population (désir de consommer de la viande) et pour accompagner le développement de l'exploitation forestière.

Des systèmes herbagers furent mis en place en plaine, sur le pourtour forestier, ce qui constitua une première dans une région équatoriale de basse altitude .

• Dans sa grande majorité, l'agriculture du milieu équatorial africain est cantonnée à une économie domestique .

la culture du plantain (variété de bananier des forêts tropicales) s'y pratique de façon sern~intensive, souvent en association avec le,,._, il We.

les sols ferralitiques (riches en ~- -----------1 hydroxydes de fer et d'aluminium) du LES RESSOURCES DU SOUS-SOL Alaérhtae œidnle , Canllles et Amérique du 5ud Bauxite, Clllrft, diamants, étain, gisement d'hydro­carbures, gisements ":.llÜ" "'-= "" ~~1 de fer, manganèse, nickel, or, phosphate, platine, uranium, zinc.

Afri4ple Argent bauxite, cadmium , cobalt.

cuivre, diamants, étain, gisements de fer, hydrocarbures, manganèse, or, tungstène, uranium, zinc.

Asie clll SUd-Est Argent bauxite, cuivre, étain, fer, gaz naturel, hydrocarbures, manganèse, nickel, or.

Cameroun s'y prêtent singulièrement bien, ainsi que certains terrains gabonais.

le plantain -qui s'exporte au Congo et en Guinée équatoriale -est consommé frais ou séché (sous forme de chips) et peut être transformé en farine .

les populations locales cultivent également les tubercules Ogname) et lelNldtx.

• En Afrique toujours, la culture céréalière s'effectue en savane et concerne essentiellement le maïs, le sorgho et le mil.. »

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