Le Niger

GÉOGRAPHIE - Le Niger est formé du vaste plateau de l’Aïr qui sépare le bassin du fleuve Niger et la cuvette du lac Tchad.

Le point culminant est le mont Tamgak (1800 m).

Le Niger est l’une des plus chaudes régions d’Afrique. Le climat, de type sahélien,offre une saison sèche (octobre-juin),une saison humide (juin-octobre) et les températures peuvent monter jusqu’à 46 °C à l’ombre. Dans le désert du nord, les contrastes

saisonniers et journaliers sont forts (0°C en janvier). Les précipitations varient du nord au sud.de 20 mm à 700 mm par an. Le paysage est désertique au nord ; au

À Agadès et son habitat très particulier. Autrefois, cette ville du massif de l'Air était une véritable capitale pour les Touaregs.

sud, la savane arborée (nérés, karités, baobabs) domine. Seules les vallées sont fertiles. La région du fleuve Niger accueille un grand nombre d’animaux sauvages: girafes,hippopotames,oiseaux aquatiques. Les zones sahéliennes sont plutôt le domaine des hyènes, guépards, chacals, gerboises, addaxs, oryxs.

POPULATION - Le centre et le sud du

B Niger sont le pays des Haoussas (53%), TTliVR le sud-ouest celui des Djermas-Songhaïs (21,2%); les Touaregs (10,4%) et d'autres petites ethnies vivent dans l’extrême est; les Peuls (9,8%) sont disséminés sur tout le territoire. L'islam, essentiellement sunnite, concerne 98,7% des Nigériens. La langue véhiculaire est le haoussa.

17% de la population est urbaine. Les villes principales sont la capitale Niamey,Zinder et Maradi,plaque tournante des migrations et du commerce (légal et illégal) avec le Nigeria.

ECONOMIE - La vie économique nigérienne s'organise autour de son fleuve. Secouée par les tensions internes, eth

niques et les divers coups d’État.dont celui de 1996, l’économie est alarmante.L’inflation (36% en 1994) a réduit à néant les revenus engrangés par les ventes agroalimentaires et textiles.

Pourtant, le Niger est le 3* producteur mondial d’uranium même si les cours s’effondrent petit à petit.

L’agriculture, dont les productions animales (onze millions de têtes) et végétales (millet, sorgho) sont encourageantes dépendent en fait de la qualité de la saison des pluies.

Avant le coup d’État de 1996, le secteur primaire employait 30% des actifs, 5% travaillent dans les mines, 5% dans l’industrie et 20% dans les services. L’économie informelle parallèle représenterait 70% de l’économie réelle du pays. L’aide internationale est importante.