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Le pouvoir politique dans les villes d'Asie du Sud-Est

Publié le 05/11/2012

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asie

Ensuite, nous pouvons ajouter les villes coloniales où le politique a principalement cherché à montrer son

autorité à travers des politiques urbaines afin de s’imposer face au pouvoir autochtone. Le rôle du politique

passe alors par la création ou la recréation d’un centre politique et administratif le plus souvent à l’image

d’un pays colonisateur, comme a pu l’être le quartier à Jakarta en Indonésie de Weltevreden. Lors des

décolonisations, le pouvoir politique ainsi implanté sert de base au pouvoir autochtone qui succède aux

colonisateurs. Singapour porte dans la logique coloniale sino-européenne la tradition des comptoirs

marchands asiatiques. Tout en appartenant

à cette dernière catégorie, la cité- Etat constitue un cas particulier qui fait le choix politique de la pluriethnicité.

En effet, dans cette cité Etat qui compte une population à 100% urbaine, le pouvoir politique est

omniprésent, gérant les politiques d’habitats et l’ensemble de l’organisation du territoire,

asie

« le rôle du pouvoir politique lors de la création d’une ville, dans son évolution, puis, de quelle manière celui-ci se met en scène à travers les monuments, l’urbanisme pour finalement procéder à une classification typologique des villes d’Asie du Sud Est en fonction de leur relation au pouvoir politique. Le pouvoir politique tient un rôle majeur dans l’organisation du territoire, c’est-à-dire, dans la mise en œuvre, en vertu de principe politique et de stratégie d’actions destinées à la maîtrise du fonctionnement d’un territoire, depuis les infrastructures et équipements divers, jusqu’à la dynamique générale appuyée sur la mobilité des biens et des personnes, en vue de satisfaire au mieux les besoins de la collectivité.

Le choix du site est décisif pour le développement de la ville.

En Asie du Sud- Est, la localisation et l’installation des villes fut conditionné en grande partie par la géomancie, c’est-à-dire par la valeur symbolique de la position de chaque élément.

Le pouvoir politique s’appuie sur cette croyance qui consiste en l’art d’arranger la résidence des vivants et des morts pour que tout soit en harmonie avec les souffles cosmiques.

L’eau en est un aspect essentiel.

C’est ainsi que nous retrouvons de nombreuses villes en site aquatique, en site de tête de delta comme Hanoï.

La géomancie est perceptible dans les ruines d’anciennes cités agraires, comme Angkor, mais aussi dans les grandes villes contemporaines, héritières de ces croyances. Dans ces villes l’urbanisme est planifié, reflétant une cosmogonie liée au bouddhisme et à l’hindouisme. Le cas d’Angkor, ancienne cité à agraire cambodgienne, aujourd’hui en ruine, comporte de nombreux vestiges prouvant le rôle de la géomancie dans son installation.

La capitale du royaume Khmer a été imprégnée de culture indienne.

Elle a été conçue comme un mandala, une représentation ésotérique du monde. La ville royale est le centre politique et rituel du royaume.

Idéalement le temple montagne, représentant le Mont Méru, est localisé au centre de la ville, c’est-à-dire au centre du royaume et au centre du monde.

A proximité se trouve le palais royal.

Les temples, habités par les prêtres, sont eux aussi à l’intérieur de la ville.

Les rituels, les processions lors des grandes fêtes et les cérémonies se déroulent à l’intérieur des limites de la ville.

Dans ce contexte, la ville capitale royale, à la fois centre politico-administratif et centre religieux, se différencie nettement des villes commerçantes.

D’autre part, la citadelle est entourée de douves qui représentent les quatre océans entourant le mont Méru.

Nous retrouvons le même système à Pagan en Birmanie, à Sukhôtai et à Chieng Maï en Thaïlande, ainsi qu’à Majapahit en Indonésie.

À Hanoi,. »

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