Devoir de Philosophie

Le problème allemand dans les relations Internationales, de 1945 à 1975 (Histoire)

Publié le 04/03/2011

Extrait du document

histoire

 

Chronologie :

Février 1945 : Conférence de Yalta. Juillet 1945 : Conférence de Potsdam. Octobre 1946 : Procès de Nuremberg. Juin 1948 : Début du blocus de Berlin. Mai 1949 : Naissance de la RFA. Octobre 1949 : Naissance de la RDA. Mai 1955 : La RFA adhère à l'OTAN. La RDA adhère au pacte de Varsovie. Aoftt1961 : Mur de Berlin. 1970 : Willy Brandt signe un traité avec l'URSS à Moscou et le traité de Varsovie avec la Pologne. 1971 : Willy Brandt, prix Nobel de la paix. 1973 : RFA et RDA entrent à l'ONU. 1975 : Accords d'Helsinki.

histoire

« des États-Unis, entend fonder la paix sur la libéralisation des économies et sur la coopération économiqueinternationale. Le principe des réparations a été posé dès Yalta.

Elles ont le double avantage, aux yeux des Alliés, d'affaiblirdurablement l'Allemagne tout en offrant une juste réparation aux pays qui ont subi le plus de préjudices durant la guerre.

À Yalta, Roosevelt a admis que le chiffre de 20 milliards de dollars, dont la moitiéreviendrait à l'URSS, pouvait servir de base lors des discussions futures.

Mais ces négociations, tenues à Moscou, seheurtent à des problèmes délicats.

Faut-il prendre en compte, en tant que réparations payées par l'Allemagne, lavaleur des terres et des biens matériels récupérés par la Pologne ? D'autre part, les États-Unis n'acceptent pas quel'URSS puisse prélever massivement sa part des réparations dans les zones occidentales car ces ponctions massivesrisqueraient de ruiner durablement l'économie de leur propre zone d'occupation avec, en conséquence, la nécessitéde devoir venir massivement, et à leurs propres frais, en aide aux populations.

Finalement, il est convenu à Potsdamque 10% de l'équipement et des biens à saisir proviendraient des zones d'occupation occidentales. 3.

Démocratiser l'Allemagne La démocratisation du pays vaincu est considérée, à Yalta, comme indispensable pour éviter que l'Allemagne ne soità l'origine d'un nouveau conflit dans l'avenir. La dénazification est entreprise immédiatement.

L'administration et les grandes entreprises industrielles sontépurées de tous les éléments notoirement nazis.

Le procès des grands criminels de guerre tombés entre les mainsdes Alliés s'ouvre à Nuremberg, haut lieu des grandes manifestations nazies d'avant-guerre.

Tous les accusésplaident non coupables, mais des peines sévères sont prononcées : Goering, et Keitel, par exemple, sont pendus.Toutefois, bien des nazis réussissent à échapper à la justice ; et certains ne tardent pas à vendre leurscompétences à leurs anciens adversaires et à travailler pour leurs services secrets. La complète démilitarisation de l'Allemagne est décidée à Yalta.

Les industries de guerre sont démantelées.L'Allemagne ne pourra même pas, comme en 1919, disposer d'un embryon d'armée professionnelle : les Alliés veulentbriser à tout jamais le Haut État-Major et la caste militaire dont le poids, dans la société allemande, a toujours été àla base du militarisme agressif du pays.

La fin de la « Grande alliance » modifie radicalement les données de la question allemande.

Placée au cœur de laguerre froide, l'Allemagne, en raison de sa position stratégique, intéresse tout particulièrement les nouveauxadversaires qui s'efforcent, chacun de son côté, de s'associer la partie de l'Allemagne qu'ils occupent. 1.

L'Allemagne divisée Une reconstitution économique séparée.

Les Américains, persuadés que la misère des populations ne peut queprofiter à la propagation du communisme, entreprennent de favoriser la reconstructionéconomique de l'Europe.

C'est l'objet du plan Marshall.

L'Allemagne occidentale bénéficie de cette aide massive.Parallèlement, les Occidentaux mettent un terme, dans leur zone d'occupation, au démantèlement de l'industrieallemande et au versement des réparations.

La création de la bi-zone et la réforme monétaire constituent le départdu « miracle » économique allemand.

De leur côté, les Soviétiques favorisent dans leur propre zone la création d'uneéconomie fondée sur les grands principes « collectivistes ». La crise de Berlin.

La création de la bi-zone qui interdit pratiquement les échanges entre l'Allemagne occidentale etla partie orientale du pays provoque la colère des Soviétiques.

Staline décide alors le blocus de la zone occidentalede Berlin.

Il veut ainsi, contraindre les Occidentaux soit à renoncer à la création de l'État-Ouest-allemand qu'ilsprojettent, soit à leur faire abandonner Berlin-Ouest, symbole d'une insupportable présence occidentale en pleincœur de la zone soviétique.

Mais les Américains, qui ont déjà dû s'incliner devant la création des Démocratiespopulaires dans les pays de l'Est et, plus récemment, devant le « coup de Prague » de février 1948, appliquentfermement la politique de « containment » définie par Truman en mars 1947 : le « pont aérien » qu'ils établissententre l'Allemagne occidentale et Berlin-Ouest leur permet de sauver leur présence dans l'ancienne capitaleallemande. La division politique de l'Allemagne.

En mai 1949, la RFA est créée.

Quelques mois plus tard, la RDA est créée à sontour.

La partition politique de l'Allemagne est dès lors officiellement consommée, sinon en droit, du moins en fait. 2« L'Allemagne réarmée L'intégration de chacune des deux Allemagnes dans les blocs qui s'affrontent incite les Américains et les Soviétiquesà associer « leurs » Allemands respectifs, dont les qualités combattantes ne sont plus à vanter, à l'organisationmilitaire de leur camp. La RFA membre de l'OTAN.

Les Américains sont les premiers à encourager le réarmement allemand.

Pour lever lescraintes que leurs alliés nourrissent face à une éventuelle renaissance du militarisme allemand, les États-Unisenvisagent d'abord que la nouvelle armée soit intégrée au sein de la CED.

Mais l'échec final du projet de CED, en. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles