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LE ROYAUME-UNI LA MONARCHIE PARLEMENTAIRE ANGLAISE

Publié le 29/03/2014

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LE ROYAUME-UNI

 

 

 

LA MONARCHIE PARLEMENTAIRE ANGLAISE

1. — Un système parlementaire vénérable

L'évolution de la monarchfe anglaise vers le parlementarisme a commencé vers 1215, et s'est poursuivie 700 ans, sans qu'une consti¬tution vienne jamais codifier en un texte unique des pratiques de plus en plus libérales.

La monarchie a donc subsisté, sans pouvoir politique depuis plus de cent ans, mais non sans prestige. La reine, Élisabeth II, est le chef de l'État, et elle jouit de l'affection populaire, mais le discours du Trône qu'elle lit chaque année est rédigé par le Premier ministre.

Le Parlement est le vrai centre du pouvoir : non pas la Chambre des Lords, qui a moins d'influence que notre Sénat, mais la Chambre des Communes, élue tous les 5 ans par un scrutin uninominal à un seul tour qui donne une majorité confortable au parti vainqueur. Le Premier ministre, leader de celui-ci, est le vrai chef de l'exécutif. Il choisit ses ministres, il peut dissoudre les Communes.

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« LE ROYAUME-UNI mais ses liens avec eux ne sont pas sans nuages et, de plus, la puissance syndicale indispose une partie importante de l'opinion.

Le Labour est, comme les syndicats, partagé entre une majorité pragmatique et une minorité de gauche pacifiste, marxisante , favorable à un désar­ mement nucléaire unilatéral que l'opinion refuse.

Leader actuel du parti : Neil Kinnock.

3.

Les tiers-partis Ils ne parviennent pas à s'imposer au Parlement .

Le vieux Parti libéral et, issu d'une scission du Labour, le jeune Parti social­ démocrate , développent des thèmes proches.

Ils ont peu de députés.

Le Parti communiste, actif dans les syndicats, et le Front national d 'ex trême droite n'o nt pas d'élus .

Les partis régionalistes (Parti national écossais et Plaid Cymru gallois) pèsent peu s ur les débats nationaux.

Ill.

-La crise et le thatchérisme • La crise frappe· durement le Royaume-Uni : 1,2 million de chômeurs en 1979, 3,2 en 1983 ; des régions et des secteurs entiers sont sinistrés : mines, sidérurgie, chantiers navals, dans les pays noirs du Nord, du Centre, de Galles .

• La réponse thatchérienne à la crise est un libéralisme économique musclé : pluie de dénationalisations (pétrole, gaz, télécommunica­ tions, acier, eau, électricité); volonté de casser la puissance syndicale (longue et dure grève des mineurs en 1984-1985 ) ; baisse du niveau de vie populaire ; à cela s'ajoute un nationalisme fervent (guerre des Malouines, 1982).

Cette politique a séduit longtemps la majorité de l'opinion : Mme Thatcher a gagné haut la main les élections de 1983 et 1987.

• Le problème irlandais, sans lien direct avec la crise mais aggravé par elle, continue de se poser, lancinant : existence en Ulster d'une minorité catholique socialement défavorisée, et qui veut l'union avec l'Irlande du Sud indépendante, union que refuse absolument la majorité protestante ; d'où terrorisme de l'IRA (Armée républicaine irlan­ daise ), contre-terrorisme protestant, répression par l'armée britannique.

L'impasse est pour l'instant totale.

• Après 1986, une reprise est intervenue : les entreprises survivantes, musclées par la crise, réembauchent (le chômage est retombé à 2 340 ooo en 1988 ), et la croissance est à 5,3 %.

Mais l'inflation a crû aussi (6,4 % ) et le commerce extérieur est lourdement déficitaire.

Le bilan du thatchérisme est extrêmement controversé et l'opinion semble en 1990 condamner la poursuite de cette politique.

•. »

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