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Le sabordage de Toulon

Publié le 26/03/2019

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Le sabordage de Toulon

Redoutant que la Marine française ne rejoigne l'Angleterre, Hitler exige que celle-ci soit neutralisée. Mais le débarquement des Alliés en Afrique du Nord pousse les Allemands à s'emparer de cette flotte.

Le 27 novembre, les troupes allemandes pénètrent dans le port de Toulon. Au même moment, la plus grande partie de la flotte française qui s'y trouve rassemblée se saborde. Seuls cinq bâtiments, dont le sous-marin Casab/anca, s'échappent vers Alger. Comment en est-on arrivé à ce terrible drame ?

Les deux contre-torpilleurs, Kersaint et Vauquelin, coulés

 

Dès le début des hostilités, l'amiral Darlan, alors chef du gouvernement, disperse la flotte dans les ports d'Afrique du Nordetd'Afrique Noire. Mais la tragédie de Mers ei-Kébir et l'expédition de Dakar où les Anglais et les Forces françaises du général de Gaulle tentent de rallier bâtiments et colonies au combat contre l'Axe, font rapatrier la plupart des navires français dans le port de Toulon.

 

Dans l'Article 8 de l'Armistice de juin 1940, le gouvernement allemand « déclare solennellement qu'il n'a pas l'intention d'utiliser à ses propres fins la flotte de guerre française ». Mais il nes'agit là quede fausses promesses. Dès le 10 décembre 1940, Hitler avait préconisé la rapide occupation du territoire français métropolitain encore non occupé et demande d'exa-minertoutes les possibilités pour s'emparer de la flotte française en occupant notamment le port de Toulon.

« d'Alger le 12 novembre, invitant la fl otte à gagner Gibraltar, Laborde main tient « la parole donnée >> et refuse de donner l'ordre d'appareiller.

Il ne reste donc plus qu'une voie pour éviter que la flotte tombe aux mains de l'ennemi : le sabordage.

C'est ainsi que 117 bâtim ents de tous types, dont 3 cuir assés et 7 croiseurs représentant 235 028 t coul ent, 32 navi res, soit 25 OOOt, étant capturés à flot.

On compte six morts et vingt-six blessés du côté français, et un mort du côté allemand.

27 888 marins français faits prisonnie rs sont li bérés rapide ment, et affectés au dégagement du port que les Alle ­ mands remettent en service en quelques jours.

Si sa flotte a permis à la France en 19 40 d'obten ir un arm istice modéré, elle n'a pu jouer son rôle jusqu'au bout en ralliant les forces français es libres par la faute des hommes politiques qui avaient en charge le pays et par une étrange notion de l'honneur mili taire mise en avant par certains de ses chefs.

la Marine française entre 1939 et 1945 19 'uin 1940 L'échappée du Jean-Bart Les troupes alleman des arrivées à Na ntes, menacent di rectement Saint-Nazair e où le cuir assé Jean-Bart est en cours d'achèvement.

À 3 h du matin, profitant de la marée haute, le bâtiment est remor­ qué à travers le chenal de la Loire et, malgré trois attaques de l'aviation alleman de, gagne la hau te mer puis Casablanca.

3 juil let 1940 Mers ei-Kébir Les principaux navires de la flotte française de l'Atlan­ tique placés sous les ordres de l'amiral Gensoul, sont rassem­ blés dans le port de Mers ei­ Kébir , près d'Oran où ils doi­ vent être désarmés selon les conditions de l'arm istice.

Mais les Anglais ne peuvent pren­ dre le risque de voir ces bâti­ ments tomber aux mains des Allemands ou des Italiens.

Une importante flotte britan­ nique sous le commandement de l'am iral Sommer ville se présente donc devant la rade et demande à Gensoul de rejoindre les Alliés ou de se saborder.

Devant le refus de ce dernier, Sommerville ouvre le feu, mettant hors de combat trois cuirassés et un tor pilleur et tuant 1 300 marins français.

Cet épisode tragique empêche de nom­ breux marins français de re joi ndre les FNFL.

24 décembre 1941 La prise de Saint-Pierre et Miquelon L'amiral Muselier, comman­ dan t des FNFL, profitant d'une tournée d'inspection des corvettes françaises sta­ tionnées au Canada, s'empare de Saint-Pierre puis de Miquelon.

Ce coup de force se fait contre l'avis des Améri­ cains qui, jusqu'alors, entre­ tiennent de bonnes relations avec Vichy.

1943 Les convois de l'Atlantique Réarmés dans des arsenaux américai ns, des bâtiments français tels le cu irassé Riche­ lieu, les croiseurs Georges­ Leygues, Gloire et Montca lm, et de nombreuses corvettes joueront un rôle important dans la protection des convois alli és contre les sous-marins alle mands.

19 42 Le cuirassé Jean-Bar t.

inachevé, en 1945 Mers ei-Kébir : derrière le Provence, le Strasbourg s'échappe tandis que le Bretagne brûle.

L'amiral Muselier Destroyer anglais grenadant un sous­ marin allemand 79. »

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