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Le tiers-monde de 1955 à nos jours

Publié le 04/04/2015

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Le sujet propose un fil conducteur pour guider la réflexion : la problématique est suggérée entre parenthèses. Il s'agit de mon­trer que l'on est passé de la volonté d'une troisième voie (entre Est et Ouest) [tentatives d'organisation politique] à la notion de Nord/Sud [tentative d'organisation économique] où le tiers-monde (différencié par le développement économique) est devenu les PED [résultats]. Ce qui conduit à s'interroger sur la pertinence (à nos jours) de la notion de tiers-monde (au singu­lier) par rapport à celle de tiers-mondes (au pluriel).

(Le candidat s'interrogera sur les tentatives d'organisation politique et éco­nomique et leurs résultats.)

Chronologie indicative

1955              Conférence de Bandung.

1956              Crise de Suez.

1960              Création de l'OPEP. Crise de l'ex-Congo belge.

1961              Première conférence du Mouvement des non-alignés. U'Thant, secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU).

1964              Création de la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et de le développement).

1971              Guerre indo-pakistanaise ; naissance du Bangladesh.

1973              Conférence des non-alignés à Alger. Premier choc pétrolier.

1974              Déclaration de l'ONU en faveur d'un nouvel ordre éco­nomique mondial.

1975              Accords de Lomé.

1979              Arrivée au pouvoir de Khomeiny en Iran. 1980-1988 Guerre Iran-Irak.

1981              Sommet de Cancun (Mexique).

1986              Contre-choc pétrolier.

1993              La dette des pays en développement se monte à 1 770 mil­liards de dollars.

La volonté de non-alignement des pays du tiers-monde ne va pas sans difficultés. Il est significatif que la conférence de Belgrade sur le non-alignement, en 1961, réunisse moins de pays que celle Bandung alors que le nombre de pays potentiellement concernés, du fait de la décolonisation, était plus important. Les fortes disparités entre les pays, idéologiques et économiques, rendent difficile le maintien d'une ligne véritable­ment neutraliste. Tout au plus le non-alignement permet-il à certains pays 

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