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Le tombeau d'Horemheb à Saqqarah

Publié le 03/01/2015

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gloire. Une fois devenu pha-raon, il se fera ériger un autre complexe à Thèbes, dans la Vallée des Rois, imi-tant ainsi ses valeureux pré-décesseurs. C'est là qu'il se fera enterrer et non à Saqqa-rah, dont le monument res-tera malgré tout un lieu des-tiné à son culte. Découverte au XIX' siècle, la tombe d'Horemheb donne lieu à l'époque à des fouilles systématiques et à la disper-sion de nombreux reliefs en calcaire, disséminés dans plu¬sieurs musées dont ceux de Leyde, de Baltimore et le Louvre. Elle retombe dans l'oubli jusqu'à ce que les ar-chéologues de l'Egypt Explo-ration Society redécouvrent l'emplacement du mausolée en 1975, au sud du temple funéraire du roi Ounas, sou-verain de la V dynastie. Les fouilles permettent de mettre au jour un vaste en-semble funéraire et surtout son décor de style typique-ment amarnien qui utilise à merveille les bas-reliefs et les reliefs en creux pour donner plus de profondeur aux scè- Général d'Aménophis IV, puis de Toutânkhamon, Horemheb, dernier pha-raon de la XVIlledynastie, s'est fait construire une tombe en rapport avec ses fonctions sur le pla¬teau de Saqqarah, près de Memphis. Il faudra attendre 1975 et les fouilles organisées par l'Egypt Exploration So-ciety pour mettre au jour cette somptueuse sépul¬ture, transformée au fur et à mesure de l'impor¬tance que prend l'ambi¬tieux général.

« réservées à l'élite des digni­ taires de l'État.

Contrairement aux hypogées simples que l'on rencontre à Thèbes, les « tom­ bes-temples » présentent des structures plus visibles et re­ dondantes, directement inspi­ rées des temples div ins.

Orienté est-ouest, le com­ plexe funéraire, dont les pa­ rois en briques crues sont partiellement recouvertes de dalles de calcaire gravées, s'ouvre à l'est par un pylône caractéristique des temples thébains et donnant sur une cour à péristyle à deux ran­ gées de colonnes, dallée et assez grande.

Au fond de cette cour, deux magasins dépourvus de dé­ cor et couverts d'une voûte en briques crues encadrent la porte axiale qui donne accès par un large corridor à une seconde cour à ciel ouvert.

En fait, cet espace entre les deux cours représentait, lors de la première tranche de travaux, la cour principale du complexe funéraire.

Par la suite, Horemheb fit agrandir sa sépulture, lui ad­ joignant les deux magasins couverts, la grande cour à péristyle déjà citée plus haut et le premier pylône .

Devant la porte axiale s'élevaient au nord une stèle dédiée aux. »

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