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Le vin, un don des Dieux

Publié le 26/09/2018

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Même si le goût du vin que buvaient les Égyptiens n'avait probablement rien à voir avec celui que nous apprécions aujourd'hui, cette boisson était considérée au pays des pharaons comme un véritable nectar, plus doux que le miel.

avec Dionysos. Les traces écrites les plus anciennes concernant le vin que l'on ait retrouvées en Égypte sont des sceaux figurant sur les bouchons d'amphores découvertes dans des tombeaux de la période prédynastique. A cette époque, le pharaon possédait sa propre vigne, dont la production était en majeure partie destinée aux rites funéraires, ainsi qu'un petit terrain qui lui fournissait son vin de table. Djoser possédait une vigne dédiée à Horus, qui s'appelait \"Loué sois-tu Horus qui est au seuil des cieux\". Les Égyptiens aisés qui avaient la chance de pouvoir goûter ce cru l'appelaient simplement \"breuvage d'Horus\". Sous le Nouvel Empire, surtout à partir de la XIX• dynastie, le vin se démocratise et se répand dans tout le pays. L'Égypte devient alors un gros producteur et fait du commerce avec les autres · pays méditerranéens

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« e raisin va fermenter.

Les )UV riers préposés au foulage mtrent dans les cuves et pié­ : inent les grappes, au ryth­ ne mystique et saccadé des :rotales distillé par deux nusiciens assis dans une aire ·onde.

\près la fermentation, le rai­ ; in est pressé, enfermé dans fos sacs percés dont les deux ~xtrémités sont attachées à ;'appellera tu Horus seuil des Djoser • • RECONNAÎTRE UN VIN Le vin est conservé dans des jarres scellées par un bouchon hermétique.

Ces dernières sont étiquetées pour permettre de les identifier facilement.

On écrivait à l'encre la provenance, le nom du propriétaire, la qualité du produit et la date de mise en jarre.

Comme chez les Ro ­ mains, plus tard, les Égyptiens n'hésitaient pas à rajouter du miel ou des aromates à leur vin.

Pour certains grands banquets et festivités, il leur arrivait de mélanger plusieurs sortes de vins.

Ayant le goût de la fête, ils se livraient à de véritables beuveries, où ils buvaient jusqu'à l'ivresse.

des perches.

L es vinificateurs compressent a lors les sacs au­ dessus d'un vase pour re­ cueillir le précieux breuvage .

Par la suite, ce vin est conser­ vé dans des jarres sce llées sur lesquelles on fait figurer la provenance et la date de mi­ se en jarre.

Un moyen de contrôler la qualité de cer­ tains vins, surtout ceux qui viennent de l'étranger.

Car il existait déjà à l'époque des trafics de vin frelaté .. »

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