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don/contre don et dette de Paul Fustier et de Marcel Mauss

Publié le 19/05/2022

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« Le Don et le Contre-Don Introduction : Marcel MAUSS est né le 10 mai 1872 à Epinal et est mort le 10 Février 1950 à l’âge de 77 ans à Paris.

Il est considéré comme le père de l’anthropologie française.

Il écrira un livre « Essai sur le don », qui traite du don et du contredon. Paul Fustier est né le 18 Février 1937 et est mort à Lyon le 3 mars 2016. Psychologue français et professeur de psychologie, il écrit le livre « La relation d’aide et la question du don », qui est centré sur le don/contre don et la dette des individus. Qu’est ce que le don et le contre don d’après Mauss et Fustier ? Dans un premier temps, nous aborderons le don et le contre don du point de vue de Mauss, puis la façon dont Fustier à développer la théorie à partir des idées de Marcel Mauss. A l’époque d’Aristote, l’échange social et le principe du don/contre-don voient le jour.

Pour lui, le besoin constitue le motif d’échange et la base du lien social.

Le principe de l'échange repose sur une loi fondamentale qui est la loi du Talion. Cette loi est le fait de rendre la pareille à la personne en face de nous, un prêté pour un rendu. Bien plus tard, l'anthropologue Lévi-Strauss (1908-2009) affirme que l’échange est le commun dénominateur d’un grand nombre d’activités sociales. Marcel MAUSS : Pour l’anthropologue Marcel Mauss, le don et le contre-don sont une forme de contrat social, basé sur la réciprocité, pour appartenir à une société : le don a pour fonction de créer une obligation de non belligérance (affrontement/adversaires) entre celui qui offre et celui qui reçoit. Dans son livre Essai sur le Don, il préfèrera utiliser le terme de “contrat” pour désigner un échange équilibré et mutuel entre les deux parties.

Il évoquera la force, l’esprit de la chose donnée, « le hau maori », qui contraint le donataire à rendre (ou donner à son tour). De plus, Marcel Mauss base son livre et sa thèse sur le potlatch qui était une cérémonie dans laquelle s’affrontaient les chefs.

Le but était de montrer que l’on était capable de vaincre l’autre.

Cette confrontation se faisait au cours de grandes fêtes et prenait la forme d’échange de dons.

Le gagnant était celui qui avait le plus donné, mais il allait parfois jusqu’à détruire ses propres richesses pour montrer qu’il était au-delà des biens matériels.

On parle de dons agonistiques parce que ce type de dons et de contre-don reposait sur l'agon. L’agôn vient du grec ancien, ça désignait l’assemblée puis le lieu de l’assemblée. »

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