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L'économie égyptienne un « socialisme d'État »

Publié le 09/10/2013

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Et c'était aux temples que Pharaon déléguait le plus, tout en continuant en princi-pe à superviser. Le temple —funéraire ou religieux — était ainsi le pilier incontesté de l'économie égyptienne. Le souverain n'était d'ailleurs pas seulement le propriétaire de la terre, il était aussi le plus haut prêtre d'Égypte et devait donc s'assurer du bon état des sanctuaires et de leurs richesses.

Grâce aux dons des pharaons, les temples devinrent les plus gros propriétaires terriens de l'Égypte. Ils employaient de véritables armées de fonc-tionnaires, de paysans, de po¬tiers, de cuisiniers, d'éleveurs, de bouchers, de pêcheurs, qui produisaient pour offrir aux dieux, avant de redistribuer la nourriture consacrée aux prê¬tres, ce qui était un moyen de subsistance pour un grand nombre de personnes.

« L'économie égyptienne profi­ ta d'ailleurs longtemp s de sa position géographique en servant de relais pour le transport de matières pré­ cieuses depuis la Nubie vers l'Asie.

Une gestion relayée par les temples C e contrôle théoriquement absolu du roi sur l'écono­ mie était tempéré, on l'a vu, par la nécessité de déléguer.

Et c'était aux temples que Pharaon déléguait le plus, tout en continuant en princi­ pe à superviser.

Le temple - funéraire ou religieux -était a in si le pilier incontesté de l'économie égyptienne.

Le souverain n'était d'ailleurs pas seulement le propriétaire de la terre, il était aussi le plus haut prêtre d'Égypte et devait donc s'assurer du bon état des sanctuaires et de leurs richesses.

Grâce aux dons des pharaons, les temples devinrent les plus gros propriétaires terriens de l'Égypt e.

Ils employaient de véritables armées de fonc­ tionnaires, de paysans, de po­ tiers, de cuisiniers , d'éleveurs, de bouchers, de pêcheurs, qui produisaient pour offrir aux dieux, avant de redistribuer la nourriture consacrée aux prê­ tres, ce qui était un moyen de subsistance pour un grand nombre de personnes.

De même, dans les temples funé ­ raires, la nourriture, une fois pré sentée au pharaon dé­ funt, éta it redistribuée aux prêtres, mais aussi aux servi­ teurs funéraires des mastabas environnants qui, après l'avoir offerte à leur propre mort, pouvaient la consommer.

Outre les dons des rois, les temples jouissaient d'exemp­ tions d'impôts et de dispen ­ ses de corvées pour leurs em­ ployés.

Un secteur privé plus marginal Q ue restait-i l alors au do ­ maine privé, puisque les institutions royales, religieu­ ses et funéraires semb lent contrôler la majeure partie de l'économie ? Peu de cho­ ses en définitive, même si une économie plus locale et pri­ vée existait vraisemblable­ ment.

Bien que l'État possé­ dât offic iellement terres, ani­ maux et force de travail, de riche s particuliers parve­ naient à devenir propriétaires terriens.

Par ailleurs, il devait probablement exister une mi­ norité de petits artisans indé­ pendants .

P our ce qui est des échanges de biens, les employés pou­ vaient pratiquer le troc.

L'ɭ tat payait en effet ses ou­ vriers avec des céréa les, de l'huile, des dattes, en faisant nettement la différence entre les ration s destinées à la con ­ sommation et les sala ires sus ­ ceptibles d'être échangés.

Les Égyptiens ne connaissaient en effet pas la monnaie.

Dès 1580 avant J.-C., sous le règne d'Amosis, ils instituèrent tou­ tefois un système de valeur,. »

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