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L'effondrement du modèle soviétique depuis 1985 (Histoire)

Publié le 27/02/2008

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» Dès son arrivée au pouvoir en 1985, Mikhaïl Gorbatchev appelle le Parti et la société à s'engager dans la perestroïka (refonte du système) et lance la glasnost (transparence démocratique). Des prisonniers politiques sont libérés, dont Sakharov en 1987, et les libertés d'expression et d'association se développent rapidement.
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« Les Allemands explosèrent de joie , le 9 novembre 1989, au spectacle des soldats est ­ allemands qui démantelaient le mur de Berlin.

À la fin de l'année , tout ce qui restait du régime communiste honni avait disparu.

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(?_ Un garde-fronti ère emporte le corps de Peter Fechter, un Allemand de l'Est abattu alors qu'il essayait de franchir le mur de Berlin.

Le mur de Berlin , appelé également •mur de la honte ", symbole lugubre de la guerre froide , fut construit en août 1961 pour mettre un terme à l'exode des Allemands de l'Est vers le secteur occidental .

Entre i945 et 1961 , plus de 3 millions de personnes avaient quitté l'Allemagne de l 'Est , contribuant ainsi à l' affaiblissement de son économie .

communistes ont cependant pris le pouvoir à la fin de la Seconde Guerre mondiale, s'inflitrant dgns tous les rouages de l'administration et de l'Etat, n'hésitant pas à user de la force , voire à recourir à la fraude électorale.

Une fois au pouvoir, les gouvernements des démocraties populaires s 'y sont maintenus en s 'ap­ puyant sur une redoutable police politique char­ gée d'étouffer systématiquement toute velléité d ' opposition.

Et si jamais celle-ci paraissait impuis­ sante à rétablir l'ordre, l'armée soviétique était prête à intervenir.

C'est ce qui arriva en 1956 lors de la révolution hongroise et en 1968 après une tentative de libéralisation du régime communiste en Tchécoslovaquie .

La construction du ((mur de la honte» L'échec des régimes est-européens à convaincre leurs population des bienfaits du communisme était encore plus évident en Allemagne de l'Est: tous les ans , des citoyens est-allemands fuyaient le pays en masse.

Ces derniers avaient un itinéraire de fuite pratique via Berlin-Ouest, avant-poste occi­ dental dans le monde communiste.

Pour mettre fin à cette hémorragie, pénalisante en terme d'image et économiquement coûteuse, les autorités est­ allemandes décidèrent , en 1961 , d'isoler le secteur occiden tal de Berlin en érigean t un mur de béton.

Ainsi les tentatives de fuites devinrent rares , les gardes-frontières est-allemands n'hésitant pas à faire feu sur les cand idats à l'exil.

Dans les années 1970 , l'Allemagne de l'Est était devenue relativement prospère et semblait acquérir une identité nationale.

Monument de la «guerre froide », le «mur de la hont e•• a symbolisé , jusqu'à sa chu t e en 1989 , la prison communis te.

((Pour le bien du peuple )) Au cours des années 1970-1980 , bien que les régimes communis tes paraissaient encore solide­ ment établis , ils présentaient cependant des points faibles qui devenaient de plus en plus évidents.

Les sociétés socia listes é ta ient , en théorie , diri­ gées pour le bien du peuple, contrairement à celles de l'Occident capitaliste, basées sur le profit.

Le commun ism e apportait quelques bénéfices , en terme de log ements, d'assistance médicale et de plein emploi.

Mais les populations de Bulgarie , de Pologne ou de Roumanie avaient finalement le. »

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