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L'Egypte et le Soudan de l'Ancien au Nouvel Empire

Publié le 03/10/2018

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 Parmi ceux-ci, les plus impressionnants sont certainement les forteresses, qui formaient sur près de cent kilomètres une ligne de défense implacable. Construits en briques crues, ces édifices sont en effet de véritables châteaux forts, généralement retranchés sur des îles ou des promontoires et protégés par des fossés. Leur caractère défensif ne fait aucun doute comme en témoignent les noms que leur donnent les Égyptiens : « Asservissant les tribus », « Repoussant les lnous », « Protégeant les Arcs ». Ce réseau est par ailleurs complété par la construction d'une route fortifiée et d'un canal, afin de facil iter le franchissement de la première cataracte. Enfin, aux abords du pays de Koush, de nouveaux comptoirs sont installés. 

Mis à l'honneur, il y a moins d'une dizaine d'années à l'Institut du monde arabe, le Soudan antique n'en reste pas moins mal connu par rapport à l'Égypte, dont il paraît si proche et si lointain. Située au carrefour des grands axes nord-sud et estouest du continent africain, cette région est, par sa situation géographique, une aire d'échanges culturels. Vers le nord, le Nil a encore renforcé l'attraction qu'elle exerçait sur sa voisine immédiate, entraînant des contacts quasi permanents depuis la plus haute Antiquité. 

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« Moyen Empire : la Nubie sous contrôle égyptien U ne étape importante est franchie sous le Moyen Empire , part iculièrement sous la XII • dynastie , consciente de l'enjeu économique que re­ présente le contrôle des ré­ gio ns du Sud.

Sésostris 1°'.

puis Sésostris Ill transforment tou­ te la Basse Nubie d'abord jus ­ qu'à la deuxième cataracte, puis jusqu 'à Semna , un peu plus au sud, en zone d'occu­ pation égyptienne, qu'ils ver­ rouill ent à l'aide d'une ligne de gigantesques forteresses.

La troisième cataracte est mê­ me atteinte par Sésostris Ill, qui menace ainsi à deux re­ prises le royaume de Koush, centré sur Kerma.

Sous le Moyen Empire, c'est donc une politique de con­ trôle d'envergure qui est ins- taurée, les souverains n'hési­ tant pas à commanditer de grands travaux .

Parmi ceux- ci, les plus impressionnants sont certainement les forteresses, qui formaient sur près de cent kilomètres une ligne de dé­ fense implacable.

Constru its en briques crues, ces édifices sont en effet de véritables châteaux forts, généralement retranchés sur des îles ou des promontoires et protégés pa r des fossés.

Leur caractère dé­ fensif ne fait aucun doute comme en témo ignent les noms que leur donnent les Égyptiens : « Asservissant les tribus », « Repoussant les ln­ ous », « Protégeant les Arcs » .

Ce réseau est par ailleurs complété par la construction d'une route fortifiée et d'un canal, afin de facil i ter le fran­ ch issement de la première ca­ taracte .

Enfin, aux abords du pays de Koush, de nouveaux comptoirs sont install és.

Nouvel Empir e : la Nubie province égyptienne L a Deu xième Période inter­ médiaire ne marqu e qu'un temps de repli passager, puis­ que , dès le règne d'Ahmosis , les Égyptiens se lancent à la reconquête de la Nubie.

Tou­ te la zone allant jusqu'à la troisième cataracte est an­ nexée dès le règne de Thout­ mosis 1°', qui abat ainsi pour plusieurs siècles le royaume koushite .

Un vice-roi est alors chargé de l'administration de la pro­ vince, qui reste autonome. »

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