L'enfant à la campagne dans la société du XIXe siècle
Publié le 23/04/2012
Extrait du document
Introduction :
La Becquée, tableau de Jean François Millet, en faisant une comparaison implicite des enfants à de petits oisillons illustre le dur labeur des mères dans les campagnes pour nourrir leur enfant, et la pauvreté de l’alimentation.
Les habitants des campagnes représentent une grande majorité au XIXe siècle. La société rurale en France au XIXe siècle se caractérise par la permanence et la tradition, avec une empreinte de la religion encore assez forte. Au XIX siècle, le siècle de la révolution, elle connaît aussi des changements, sous l’influence de l’industrialisation mais de manière plus lente et plus atténuée que les villes cependant.
Au début du XIXe siècle, on évaluait la sortie de l’enfance à 6-7 ans, vers 13 ans à la fin du siècle. L’espérance de vie étant plus courte qu’aujourd’hui, L’enfant est rapidement considéré comme un adulte. L’enfant à la campagne au XIXe siècle c’est un membre de la famille, mais il représente aussi pour les parents un enjeu économique important, une force de travail.
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- D’autres parents encore, abandonnent volontairement les enfants pour des raisons qui sont
avant tout économique : c’est une bouche de plus à nourrir .
- Les enfants abandonnés : devient un phénomène massif = les enfants sont plus nombreux
dans les couches pauvre.
- L’allaitement par la mère, grâce aux anticorps contenus dans le colostrum, est un vrai
« passeport » pour la survie des nourrissons.
Mais les enfants ne sont pas toujours allaités
correctement, en plus des problèmes d’hygiène que cela entraîne.
- Il y a des enfants placés après leur naissance chez les nourrices paysannes jusqu'à l’age de
trois ans.
Souvent des femmes qui allaitent dans un même temps leurs propres enfants.
On ne maîtrise pas encore le recours au lait animal, qui ne se repend qu’après 1880 et le
biberon devient sans risques qu’au début du XXe siècle.
Les premières expériences ont été
une catastrophe, on a même élaboré une machine au moyen de laquelle les cobayes étaient
nourris à l’aide de tuyaux directement branchés sur les pis de vaches.
Ils attrapaient toutes les
infections possibles, le problème était surtout de maîtriser les modes de conservation du lait
de vache.
B- Les enfants sont soumis à des conditions d’hygiène précaires.
- Enfants placés après leur naissance chez les nourrices paysannes 3ans.
Qualifiés
d’industrie nourricière, ces femmes allaitaient dans un même temps leurs propres enfants.
- Entraîne des abus = les nourrices prennent bcp trop d’enfants (charrettes entières en
provenance de Paris) recours au lait animal = non maîtrisé + problème conservation lait.
Recours lait animal peut être mortel.
« Siècle du massacre des nourrissons ».
- on a même élaboré une machine au moyen de laquelle les cobayes étaient nourris à l’aide de
tuyaux directement branchés sur les pis de vaches.
Ils attrapaient toutes les infections
possibles, le problème était surtout de maîtriser les modes de conservation du lait de vache
taux mortalité infantile très élevé chez les nourrices.
Beaucoup d’enfant perdent la vie.
Des
enfants survivent donc au profit d’autre qui meurt.
+Utilisation biberons à tube qui entraînent des maladies mortelle pour les nourrissons.
-le cas de l’emmaillotage, également peut poser problème, très peu de temps après leur
naissance, on enveloppe les enfants.
- Avec le manque d’hygiène, l’enfant est aussi exposé à de nombreuses maladies et
épidémies : les fièvres, le croup (diphtérie), la scarlatine.
Et méfiance à l’égard de médecin,
sont catastrophiques sur le plan démographique appelés trop tard, les parents préfèrent
prier les saints.
- Le manque d’hygiène se traduit aussi par une toilette beaucoup trop rare, on laisse
s’accumuler la crasse et les croûtes de lait, on laisse aussi les poux considérant qu’il
constituent pour les enfants une protection.
Alors on se contente d’une toilette à sec Peur
de l’eau chez les paysans + aussi lié à la difficulté d’avoir accès à l’eau potables.
On s’en
méfie beaucoup +vêtements.
Dans La terre de Zola, la jeune fermière Lise accouche d’un enfant alors que la vache
est entrain de vêler à coter .
Roman montre aussi le climat de violence qui règne dans le monde paysan.
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